NE LAISSEZ PAS LE HASARD DÉCIDER DE VOTRE AVENIR PROFESSIONNEL !
DEVENEZ LE 1ER DÉFENSEUR DE VOS DROITS !

Comme tous les ans, après les vendanges vient le temps de la sobriété… énergétique


Concernant la fermeture ponctuelle de certains sites en hiver, cette mesure ne peut être appliquée de manière uniforme partout, d’où la nécessité de concerter les personnels impactés. Cette année c’est un peu le concours du plus zélé, et bien que l’on s’arc-boute sur le refus opposé aux chefs d’équipe de télétravailler, tous les A et B sont encouragés à le faire pour fermer les sites tertiaires les 2 et 3 novembre puis entre les fêtes de fin d’année.

Pour la CFDT-VNF, nous ne sommes pas contre ce principe, mais il faut analyser la situation des personnels au cas par cas, car cette mesure peut poser une difficulté : impossibilité de télétravail, manque de matériel de télétravail, qualité des logements personnels, impacts psychologiques… Et pour cela, il faut anticiper et ne pas mettre personnels au pied du mur. Il faut aussi trouver des solutions pour celles et ceux qui n’ont pas la possibilité de télétravailler, car ils ne doivent pas payer la facture via leur feuille de congé…

  • on le sait, au bureau il est difficile de travailler à 19 °C toute une journée sans bouger, mais les personnels n’ont pas le choix ;
  • en télétravail, il est tentant de chauffer plus, mais ce sont les personnels qui assumeront le coût supplémentaire pour travailler ;
  • vous allumez plus de lumières et sollicitez des appareils qui d’habitude sont en veille, sans compter la consommation d’électricité pour la cuisine !

Il ne faudrait pas que cette mesure, dont la fréquence est en train d’augmenter dans l’année, devienne une charge obligatoire pour personnels, notamment pour celles et ceux qui vivent dans des passoires thermiques et qui n’ont jamais souhaité télétravailler.

Il est donc nécessaire de mieux préparer ces périodes de fermeture pour une meilleure prise en compte des différentes situations des personnels. Personnels qui eux, entre baisse des effectifs et charge de travail accrue, sont loin de passer en mode d’économie d’énergie…