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La charge de travail induite par l’intérim des tâches d’un poste vacant de catégorie inférieure doit être impérativement indemnisée !


Les postes vacants non pourvus génèrent beaucoup d’heures supplémentaires

Les agents sont ainsi amenés à effectuer des heures supplémentaires souvent non rémunérées, voire même écrêtées au-delà d’un plafond de 12 h. Nous ne nous attarderons pas sur cette pratique illégale, mais adoptée par la direction et pour laquelle nous avions demandé qu’en l’absence d’autorisation d’heures supplémentaires, celles-ci soient placées sur un compteur spécifique correspondant à une banque temps. 

Ce dispositif aurait offert la possibilité aux personnels concernés de pouvoir récupérer ces heures, dans des conditions à définir, quand leurs conditions et charges de travail l’auraient permis. Cependant, nous avons essuyé un refus de la part de la direction qui préfère poursuivre ces pratiques.

La direction ignore la Loi et écrête les heures supplémentaires : nous n’avons pas dit notre dernier mot sur ce sujet

Nous n’abandonnerons pas ce point spécifique à l’écrêtage et nous mettrons tout en œuvre pour qu’enfin la direction stoppe cette pratique récurrente et illégale en lien direct avec les baisses d’effectifs. 

En complément et compte tenu du contexte où de plus en plus de personnels sont amenés à assumer la charge de travail générée par la vacance des postes, la CFDT-VNF a demandé à la direction d’instaurer un dispositif spécifique pour les personnels qui assurent l’intérim d’un poste de catégorie inférieure. 

C’est une réelle charge de travail qui n’est ni reconnue ni valorisée ! À titre d’exemple, un agent de catégorie B qui ferait l’intérim total ou partiel d’un agent de catégorie C en plus de ses missions pourrait être éligible à un dispositif spécifique et bénéficier d’une indemnité complémentaire. 

La direction semble valider le principe d’une enveloppe budgétaire complémentaire pour rétribuer le travail supplémentaire généré par les postes vacants

La CFDT-VNF demande en effet que l’intérim « descendant » puisse être reconnu et valorisé, ce qu’elle a rappelé lors du dernier CHSCT central. Pour la direction, le report de charge de travail doit être cadré et valorisé à travers d’autres outils comme le CIA, le CA ou une mesure individuelle pour les salariés de droit privé. 

Compte tenu des limites de l’exercice, la CFDT-VNF a demandé de provisionner une enveloppe complémentaire à celle initiale pour que la rétribution ne se fasse pas aux dépens d’autres agents et dans le respect de la moyenne d’un coefficient à 1. Ce principe semble avoir été validé par la direction et fera l’objet d’échanges lors de la prochaine réunion sur le pouvoir d’achat avec les organisations syndicales.