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NE LAISSEZ PAS LE HASARD DÉCIDER DE VOTRE AVENIR PROFESSIONNEL !
DEVENEZ LE 1ER DÉFENSEUR DE VOS DROITS !

Auteur/autrice : Cindy Leroy

DTS – Prime de fin de contrat pour les CDD

La section CFDT-VNF a interpellé les élus au niveau national sur la problématique des fins de contrat pour les agents en CDD. En effet, ces derniers ne bénéficiaient pas de l’indemnité de fin de contrat lorsqu’ils cumulaient moins d’un an de contrat, renouvellement compris.

Si vous êtes concernés par cette situation, vous avez droit à une prime de précarité équivalente à 10 % de votre rémunération totale brute perçue pendant votre contrat.

Cette indemnité est rétroactive, alors n’hésitez pas à contacter votre permanence locale pour faire valoir vos droits.

La CFDT-VNF poursuit également son action concernant les renouvellements de contrats rédigés avec un indice minoré par rapport au contrat initial. Cette pratique défavorable aux agents reste au cœur des préoccupations syndicales.

DT CB – Un projet à moindre coût grâce à l’implication des équipes

La CFDT-VNF de la DT CB tient aujourd’hui à saluer le travail remarquable du CEMI Confluence de l’UTI Nivernais Yonne, dirigé par Sébastien Lachenal, en CDD de transition depuis 2021. Ce CEMI a été au cœur d’un projet de réhabilitation d’un ouvrage à moindre coût, témoignant d’un engagement collectif et d’une solution innovante.

Au sein de l’UTI Nivernais Yonne se trouvent encore des barrages à Hausse Chanoine, dont celui d’Étigny, construit dans les années 1950-1960. En 2019, ce barrage était inscrit au programme de reconstruction dans le cadre du projet de modernisation de VNF.

Cependant, depuis plusieurs années, certaines hausses ne tenaient plus, contraignant les agents à réaliser des réparations temporaires avec des grillages et des aiguilles. Ces installations « pansements » permettaient jusqu’alors de maintenir l’état général de l’ouvrage et d’assurer le niveau de navigation.

En avril 2024, des précipitations intenses ont provoqué une montée des eaux, atteignant un débit de 670 m³/ seconde. Malheureusement, les travaux prévus sur le barrage n’ayant toujours pas été réalisés, cinq hausses consécutives ont été gravement endommagées, accompagnées de détériorations aléatoires sur quatre autres hausses.

Cette situation a rendu impossible la régulation du bief, provoquant un arrêt total de la navigation.

Pour éviter la fermeture prolongée de la navigation, une bouchure temporaire a été demandée à une société privée. Cependant, la solution proposée s’élevait à 500 000 € et nécessitait de multiples études, notamment géotechniques. De plus, cette alternative impliquait une fermeture complète de la navigation pour la saison.

Face à ces contraintes, Sébastien Lachenal et son chef d’équipe, Rénald Froment, ont été sollicités pour trouver une solution en interne. Après une réflexion approfondie, ils ont décidé de réaliser un chantier de récupération.

Des hausses en stock, mais jamais remises en état, ont été rapatriées à la CMS de Saint-Martin. L’ensemble du personnel du CEMI, composé d’agents, de CDD de transition et de CDD de droit public, a uni ses efforts pour mener à bien ce chantier dans un temps record.

Le projet a inclus :

  • la remise en état des hausses (platelage, chevalet, arc-boutant, boulonneries),
  • leur transfert vers le site d’Étigny,
  • une préparation minutieuse : balisage, plan de prévention, et mise en place d’une grue de levage de 250 T/M.

Malgré une météo capricieuse qui a retardé le chantier d’une semaine, l’équipe a achevé le travail en une semaine seulement alors que deux étaient initialement prévues.

Grâce à l’entraide entre les agents expérimentés et les jeunes recrues, et à leur motivation collective, la navigation a pu reprendre dans les délais impartis.

Cette opération, portée par Sébastien Lachenal et Rénald Froment, a permis de limiter les coûts à 40 000 €, soit 12,5 fois moins que la proposition commerciale de la société privée.

La CFDT-VNF souligne la réussite exemplaire de ce chantier, fruit du travail collectif et de l’implication
des agents. Nous adressons nos remerciements à :

  • Sébastien Lachenal et Rénald Froment, pour leur leadership au sein du CEMI Confluence,
  • le chef UTI, pour son soutien dans la démarche, les équipes de la CMS de Saint-Martin et le service PSP,
  • les agents impliqués, notamment les jeunes agents et CDD : Jean-Luc, Pierre, Loïc, Anthony, Patrice, Cassandra, Kevin, François.

DT CB – La modernisation à la DT CB : « Mettre la charrue avant les bœufs »

La modernisation annoncée depuis plusieurs années à la DT CB suscite de plus en plus d’inquiétudes. En effet, la DT CB part de très loin, étant l’une des directions les plus récentes. À ce jour, de nombreux endroits ne disposent toujours pas d’électricité.

Cependant, malgré cette situation, la direction territoriale et les hiérarchies de proximité souhaitent avancer rapidement, parfois de manière précipitée. Les annonces de fermeture de centres mettent une pression excessive et souvent injustifiée sur les personnels concernés.

La CFDT-VNF interpelle régulièrement la direction pour obtenir des éclaircissements sur ces décisions, mais les réponses concrètes se font attendre. Cette attitude soulève une question centrale : l’établissement souhaite-t-il réellement une modernisation ou se contente-t-il d’une coquille vide ?

Les réunions d’instance et de commission deviennent de plus en plus tendues entre la CFDT-VNF et la direction. Le dialogue social se dégrade, laissant peu de place à la concertation.

La direction impose souvent ses choix sans adopter une posture constructive lors des échanges. Cette situation renforce un climat de défiance et complique la recherche de solutions communes.

La CFDT-VNF se trouve dans une position délicate, tiraillée entre :

  • les positions de la direction générale, qui propose des marges de négociation sur la cartographie des sites ;
  • la posture inflexible de la DT CB, qui refuse toute négociation.

Un exemple frappant est la décision unilatérale de déplacer un service de Châlons à Dijon sans passer par les instances compétentes.

La direction a ouvert les futurs postes vacants liés aux départs à la retraite ou aux mutations sur le site de Dijon, avant même que la modification des sites soit actée. Cette démarche va à l’encontre des accords du pacte social, renforçant les tensions au sein de l’établissement.

En cette fin d’année, une démarche sur les Risques Psychosociaux (RPS) est menée au sein de VNF. Cependant, les ateliers peinent à attirer des participants, notamment dans les domaines de la maintenance spécialisée et de l’exploitation.

Dans le cadre de ce diagnostic, le prestataire Sémaphores, chargé d’accompagner la direction, s’est rendu sur le terrain (Joigny et Briare) pour rencontrer les agents des CEMI et CMS.

La CFDT-VNF souligne l’importance d’une modernisation réfléchie et concertée. Les méthodes actuelles, qui mêlent décisions unilatérales et absence de réponses claires, créent un climat de méfiance et de tension. Il est urgent de rétablir un véritable dialogue social pour accompagner les agents dans cette transition.

DT SO – Focus sur le projet du poste de commandes centralisées de Moissac (82)

Dans le cadre du Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) signé avec l’État, le modèle d’exploitation de VNF évolue, et la direction territoriale Sud-Ouest (DTSO) s’inscrit pleinement dans cette dynamique. À ce titre, un projet de Poste de Commandes Centralisées (PCC) est en cours d’étude avec un objectif d’exploitation fixé à fin 2026.

Le choix de l’implantation du PCC s’est porté sur la ville de Moissac, dans un bâtiment déjà intégré au patrimoine de VNF. Ce bâtiment est actuellement utilisé comme CMI (Centre de Maintenance et d’Intervention) par les agents. Cependant, plusieurs contraintes liées à sa localisation et son architecture imposent des aménagements importants :

  • localisation en zone inondable : une surélévation du bâtiment sera nécessaire pour répondre à cette
    contrainte ;
  • caractère architectural : les travaux devront respecter les exigences des Architectes des Bâtiments de France (ABF).

Les travaux débuteront au premier semestre 2025 avec une livraison prévue pour début 2026.

Organisation actuelle de la DT SO :
Actuellement, la DT SO est divisée en trois services territoriaux couvrant l’ensemble de son linéaire :

  • le Service Territorial Garonne (ST G), situé à l’Ouest et directement concerné par le projet de PCC,
  • le Service Territorial Toulouse Haute-Garonne (ST THG) situé au centre,
  • le Service Territorial Midi (ST M).
    Le ST G est implanté sur trois départements : le Tarn-et-
    Garonne, le Lot-et-Garonne et la Gironde.

Un autre projet de PCC est prévu pour le Service Territorial Midi (ST M) avec une implantation déjà déterminée à Carcassonne. Cependant, les détails concernant son calendrier restent flous à ce stade.

Une première réunion du groupe de travail a eu lieu, mais les Organisations Syndicales (OS) n’y ont pas été conviées, ce qui soulève des questions sur la transparence et l’implication des parties prenantes dans ce processus.

La section CFDT-VNF de la DT SO est pleinement consciente des inquiétudes des agents concernés par ce projet de modernisation. Nous restons disponibles pour remonter vos questions auprès de la direction, que ce soit :

  • lors des instances (CSSCTL ou CSAL),
  • ou lors de réunions bilatérales.

Notre objectif est de vous apporter des réponses claires et de vous accompagner au mieux dans cette transition.

DTS – ASSEMBLÉE GÉNÉRALE du 14 novembre 2024

Le 14 novembre dernier s’est tenue notre assemblée générale d’automne à Wasselonne. Cette rencontre a permis d’échanger sur les enjeux actuels et de réfléchir à de nouvelles stratégies pour mieux atteindre les agents.

La section CFDT-VNF de la DTS réfléchit à réinventer ses approches pour aller à la rencontre des agents. Ces derniers sont souvent empêchés d’assister aux assemblées générales en raison du manque de personnel dans leur UT ou de leur implication dans des chantiers importants.

Pour pallier cette difficulté, la stratégie retenue est de programmer deux tournées HMI par an, en complément des deux assemblées générales :

  • au printemps : pour rencontrer un maximum de personnels avant leur mobilisation en haute saison,
  • à l’automne ou en fin d’année : après la fin des travaux de chômage.

Parallèlement, des HMI spécifiques seront organisées à destination des personnels de droit privé. Ces réunions seront animées par Rudy Deleurence et son équipe du siège, avec la participation des élus locaux. Cette initiative vise à mieux répondre aux besoins de ces agents et à renforcer leur lien avec la CFDT-VNF.

À la DTS, la CFDT-VNF demeure l’organisation syndicale fortement majoritaire. Présente dans toutes les instances, elle est représentée par des personnels engagés, compétents et qui maîtrisent les dossiers.

Cette ténacité dans la défense des droits des agents continue de porter ses fruits :

  • nouvelles adhésions : de nouveaux arrivants, mais aussi des agents déjà en poste, rejoignent la CFDT-VNF ;
  • reconnaissance des avancées : les personnels sont conscients des résultats concrets obtenus grâce à l’engagement de la CFDT-VNF.

DT NE – Les contrats de canaux

Les contrats de canaux sont signés entre Voies navigables de France (VNF), les régions, les départements et les collectivités territoriales. Pour la DT NE, deux contrats ont déjà été signés :

Un troisième contrat, concernant la Meuse amont, est en cours de négociation.

L’objectif principal des contrats de canaux est de permettre aux collectivités territoriales de prendre en charge une partie des travaux d’investissement et de fonctionnement. Cette démarche découle du rapport Duron de février 2018, qui préconisait l’abandon de certaines voies navigables.

Le rapport avait suscité une vive opposition avec son concept de « dénavigation », choquant à la fois les personnels et le monde politique. Cependant, il a mis en lumière le manque d’entretien chronique du réseau de petit gabarit, par rapport aux investissements consacrés au grand gabarit.

Le Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) a depuis atténué les propositions les plus radicales du rapport Duron, tout en redéfinissant les priorités des missions de VNF. La gestion hydraulique a ainsi été priorisée par rapport à l’exploitation, avec des niveaux de service déclinés comme suit :

  • Fret : mouillage 2,20 m, navigation 12 h/jour, 7 j/7 ;
  • Plaisance : mouillage 1,60 m (1,40 m pour le canal du Midi), navigation saisonnière 7 mois/an, 8 h/jour, 7 j/7 ;
  • Gestion hydraulique : mouillage 1,40 m non garanti, navigation à la demande.

Pour la DT NE, le contrat de canal a permis de surclasser une partie du réseau initialement destinée à la gestion hydraulique en plaisance. Cette reclassification n’est pas sans coût et génère des charges supplémentaires pour VNF.

Le contrat engage financièrement :

  • VNF,
  • la région Grand Est,
  • le Conseil départemental des Ardennes,
  • les intercommunalités concernées.

Il permet de cofinancer les travaux d’investissement tout en laissant à VNF la responsabilité des travaux liés à la gestion hydraulique. Les travaux nécessaires au maintien de la navigation, quant à eux, impliquent la participation des collectivités territoriales.

  • gestion hydraulique seule : 12,5 millions d’euros sur 10 ans, financés à 100 % par VNF ;
  • maintien de la navigation : 15,6 millions d’euros sur 10 ans, répartis comme suit :
  • 50 % Région,
  • 30 % collectivités territoriales,
  • 20 % VNF.

Le canal des Ardennes bénéficie d’une forte dynamique touristique, notamment grâce au développement d’itinéraires cyclables :

  • 170 km de voies vertes sont déjà en service, incluant l’itinéraire européen « La Meuse à Vélo » (EuroVelo 19) ;
  • le projet de « Voie Verte Sud Ardennes », lancé en septembre 2020, ajoutera 110 km supplémentaires au maillage existant.
  • 245 000 visiteurs par an, toutes pratiques confondues,
  • 65 % de cyclistes,
  • 7,5 millions d’euros de retombées économiques annuelles.

Le Conseil départemental des Ardennes s’est engagé à fournir 6,5 ETP saisonniers sur 4 mois pour soutenir l’exploitation. Cependant, cela ne suffit pas à couvrir les besoins en gestion hydraulique, qui augmentent lorsque la navigation est active.

Cette situation crée des difficultés organisationnelles majeures dans un contexte déjà tendu.

Le Conseil départemental des Ardennes a identifié 18 maisons éclusières susceptibles d’être valorisées pour le développement touristique. Ces maisons sont en cours de déclassement pour permettre leur acquisition par le Conseil départemental.

Pour la CFDT-VNF, il serait souhaitable que :

Cependant, les politiques des gouvernements successifs ne vont pas dans ce sens. Dans ce contexte, le contrat de canal représente un bénéfice indéniable.

Une expérimentation de fret a été réalisée ces derniers mois. La direction envisage d’utiliser le canal des Ardennes comme itinéraire de transit entre le bassin de la Seine, la Belgique et les Pays-Bas, pour le transport de malt et d’orge.
Pour garantir un succès total, il reste à identifier une charge de fret pour le trajet retour, ce qui pourrait renforcer la viabilité économique de ce projet.

DT CB – Félicitations aux agents de l’ancien site d’Amilly

C’est l’histoire d’un point d’appui (PA) compatible avec le Contrat d’Objectifs et de Performance (COP), mais qui peinait à trouver sa place dans notre territoire. Cette situation découle d’une session malheureuse de ce site par l’ancienne direction à la commune de Montargis, dans le cadre d’un projet de développement économique.

Ainsi, le PA de Montargis est devenu successivement PA d’Amilly, puis PA de Montcresson.

Quel parcours pour ce PA et surtout, quel courage pour les agents qui ont dû subir tous ces changements, bien souvent malgré eux !

La CFDT-VNF tient à féliciter les agents pour leur ténacité et leur engagement. Ils ont finalement réussi à trouver un site répondant aux exigences du COP, alors même que cette mission ne relève pas de leurs attributions.

La CFDT-VNF remercie chaleureusement ces agents pour avoir pensé collectif et contribué à résoudre cette situation complexe. Bravo à tous pour votre implication et votre résilience !

DT NE – La centralisation encore et toujours…

La DRHM a rencontré les agents de la filière RH au siège de Nancy pour communiquer sur les prochaines évolutions de la stratégie RH. Parmi les annonces, une charte de gestion centralisée sera élaborée pour harmoniser les pratiques dans les différentes DT.

La gestion administrative centralisée de la DT Nord-Est (DT NE) sera effective en septembre 2025. À la suite de cette rencontre, un échange par visioconférence a eu lieu avec les représentants du personnel.

Lors de cet échange, la CFDT-VNF a exposé une problématique cruciale dans le plan d’action de la direction.

Actuellement :

  • les gestionnaires RH au siège de la DT se posent encore légitimement des questions sur leur avenir ;
  • les gestionnaires RH présents en UTI n’ont aucune perspective claire sur leurs futures missions.

La DRHM et le SG ne sont pas en mesure de fournir des réponses précises sur les tâches que les agents devront effectuer à l’avenir.

La réalité est que certains agents ne disposent pas des compétences nécessaires pour maîtriser les outils numériques et effectuer certaines missions spécifiques. Par exemple :

  • utiliser Teams pour le travail partagé,
  • organiser un webinaire,
  • réaliser un changement de situation via l’intranet.

Ces tâches dites orphelines pourraient être transférées aux agents RH de proximité ou, à défaut, à l’encadrement des UTI, accentuant la surcharge de travail.

À ce stade, les seules informations transmises par la DRHM sont les suivantes :

  • 30 % des tâches RH resteront en UTI, tandis que 70 % des missions seront dédiées à d’autres tâches, parfois éloignées du métier d’origine ;
  • il y aura moins de saisies et plus aucun contrôle ;
  • les gestionnaires devront se concentrer sur l’accompagnement, mais les attentes et les moyens restent flous.

La CFDT-VNF a exprimé ses attentes face à ces incertitudes :

La CFDT-VNF demande que la réorganisation soit présentée dans son intégralité, et non par étapes séparant le PPRH du siège de Nancy et les gestionnaires RH en UTI.

La méthodologie retenue dans le pacte social doit être respectée, et chaque condition préalable doit être satisfaite.

Les agents doivent pouvoir se projeter dans leur avenir professionnel, avec des fiches de poste précises, des missions concertées et des formations adaptées.

Une étude d’impact RH doit être présentée aux représentants du personnel en CSAL.

La CFDT-VNF rappelle que :

  • les plans de charge doivent être clairement définis pour éviter aux agents d’accumuler des tâches orphelines, invisibles et non valorisées ;
  • la direction locale doit suivre les recommandations du cabinet DEGEST, permettant aux personnels de trouver leur place dans un dispositif sécurisant.

La DRHM affirme que la digitalisation apportera des gains d’efficacité et d’efficience. Cependant, pour
la CFDT-VNF, cette promesse est insuffisante tant que les moyens concrets et les réponses aux inquiétudes des agents ne sont pas apportés.

À ce stade, l’échange avec la DRHM laisse un goût amer. Les représentants du personnel ont eu l’impression d’être écoutés par obligation et non par réelle volonté d’apporter des réponses.

Un questionnaire a été transmis à l’ensemble des personnels de la filière RH dans les sièges et UT des différentes DT. Nous encourageons le personnel à en prendre connaissance et à y répondre : « S’exprimer c’est déjà faire changer les choses » car vos réponses nous permettront de mieux relayer vos inquiétudes, interrogations et surtout d’obtenir des réponses.

DT RS – Corinne Lamalle : une éclusière engagée au service des agents

Après de nombreuses années passées comme éclusière Grand Gabarit et en tant que Secrétaire Adjointe de la section CFDT-VNF de la DT RS, Corinne Lamalle franchit une nouvelle étape dans son engagement syndical. À compter du 1er décembre 2024, elle devient permanente syndicale CFDT-VNF.

Corinne Lamalle a su, au fil des années, se distinguer par son dévouement et sa détermination dans la défense des agents. Forte de ses nombreux mandats locaux (CSAL, CAP PETPE, CSSCTL…) et de son rôle d’élue au Conseil d’Administration de VNF, elle consacrera désormais tout son temps à votre écoute et à votre défense.

La CFDT-VNF adresse ses félicitations chaleureuses à Corinne et lui souhaite une pleine réussite dans ses nouvelles fonctions. Avec son expérience et son engagement, elle continuera à représenter et défendre efficacement les intérêts des agents de VNF.

Siège – Lancement de la seconde phase du flex-office

Après une première phase de flex-office concernant la direction de la communication et la DRHM, incluant le rapatriement du SGAP rue Ludovic Boutleux, la seconde phase a débuté avec le lancement des travaux.

Ce projet, valorisé lors de la venue du Ministre de l’Époque et du Maire de Béthune, a été présenté comme un exemple à suivre pour le ministère et la mairie. La direction, s’appuyant sur un sondage auprès des personnels impactés, affirme qu’une majorité serait satisfaite des nouvelles conditions de travail. Mais derrière cette belle façade, des problèmes et interrogations demeurent.

Depuis l’installation des équipes, plusieurs agents expriment leurs doutes sur la durabilité du dispositif. Les multiples recrutements récents ont déjà obligé à réorganiser le mobilier et l’agencement des espaces.

La CFDT-VNF avait demandé une vision à moyen et long terme pour anticiper les réorganisations de la DRHM. En réponse, la direction avait reconnu la nécessité d’adapter le projet, sans toutefois préciser quand ni comment.

Le constat actuel est préoccupant : au lieu de suivre un plan structuré, le projet semble évoluer au gré des besoins immédiats, sans vision claire sur le long terme.

La CFDT-VNF avait alerté la direction sur les problèmes d’isolation des bureaux et recommandé de prioriser les travaux d’isolation extérieure (incluant les menuiseries) avant de s’atteler aux aménagements intérieurs.

Pour des raisons budgétaires et de délais, ces recommandations n’ont pas été suivies.

  • des températures très basses dans les bureaux et hors des zones réaménagées notamment le matin. Certains salariés signalent des températures difficiles ;
  • des conditions de travail difficiles, qui viennent s’ajouter aux défis d’adaptation liés au travail en open-space, l’isolation phonique n’étant pas non plus au rendez-vous ;
  • les nouvelles têtes thermodynamiques dites « intelligentes » installées ne semblent pas fonctionner de manière satisfaisante.

La CFDT-VNF insiste sur la nécessité d’arbitrages pour garantir des conditions de travail acceptables, comme maintenir une température minimale dans les bureaux pendant la nuit.

Avec l’augmentation des effectifs, le problème de stationnement s’aggrave.

Situations actuelles :

  • manque de places : la hausse des effectifs rend le stationnement encore plus difficile dans les parkings souterrains et en surface ;
  • stationnements sauvages : certains employés, faute de mieux, se garent dans des espaces inadaptés, ce qui provoque parfois des dégâts matériels sur les véhicules ;
  • amendes : d’autres sont contraints de déplacer leur véhicule toutes les deux heures dans des zones bleues ou risquent des contraventions.

Malgré ses engagements, la direction n’a pas encore proposé de solutions concrètes. Même le maire de Béthune, qui avait évoqué des possibilités lors de sa visite, n’a pas donné suite à ses déclarations.

La CFDT-VNF demande à la direction de :

Explorer des options comme la rue Willy Brandt ou le parc désert à l’arrière du bâtiment.

Accorder un minimum de 3 jours de télétravail et de la souplesse aux salariés qui en font la demande, notamment ceux éprouvant des difficultés à travailler en flex-office.

Veiller à ce que des espaces calmes soient disponibles pour les salariés ayant besoin de concentration. Actuellement, les salles silence sont détournées de leur usage initial et donc peu accessibles.

La CFDT-VNF insiste sur la nécessité d’une meilleure communication de la direction concernant :

  • le calendrier et l’organisation des travaux,
  • la répartition des espaces de travail, avec des informations claires sur « qui sera où ».

Si la direction affiche une grande satisfaction quant à l’avancée du projet, elle peine à convaincre les personnels et leurs représentants. La priorité ne doit pas être la fermeture de sites, mais bien la garantie de conditions de travail et d’accès au travail acceptables.

De fait, lors de la dernière CSSCT-L, les élus se sont prononcés contre la seconde phase du flex-office, notamment dû à l’absence d’avancées et de réponses de la direction sur les problématiques de stationnement et d’isolation phonique. En effet, ces deux points sont pourtant déterminants à l’aube d’accroître encore le nombre de personnels présents rue Ludovic Boutleux, d’autant plus que la direction n’apporte aucune garantie sur le maintien du site rue Saint-Pry et son parking attenant. Inutile de vous dire que sans celui-ci, et avec 30 personnes en plus, la situation va devenir impossible !

À l’approche de Noël et des traditionnels vœux de la direction générale en début d’année, la CFDT-VNF invite la direction à réfléchir sérieusement aux solutions à apporter et d’annoncer des décisions concrètes lors de cet événement afin de redonner confiance au personnel pour la suite de ce projet.