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DT NPDC – SDVE : Des difficultés qui perdurent

Rappelez-vous, le SDVE de la DT NPDC a fait l’objet d’une réorganisation initiée en 2019 et mise en place en octobre 2023. En 2022, nous évoquions les difficiles négociations avec la direction dans le cadre de cette réorganisation et nous vous avions également fait part des avancées que la CFDT-VNF avait obtenues.

En 2023, des problématiques liées à une surcharge de travail, en raison des postes vacants, avaient été dénoncées.

Une fois encore, à la suite de plusieurs alertes du personnel, la CFDT-VNF a interpellé la direction sur les problématiques persistantes au sein de ce service. Les principaux sujets d’inquiétude relevés incluent :

  • une surcharge de travail et l’absence d’encadrement intermédiaire causées par des postes vacants ou non remplacés,
  • un manque de reconnaissance et une perte de sens au travail,
  • un sentiment d’isolement et d’abandon chez les agents,
  • une communication défaillante de la hiérarchie.

Ces conditions dégradées affectent directement le moral et l’efficacité des agents.

Les agents de la filière domaine/immobilier ont exprimé leurs préoccupations concernant leur avenir professionnel et le manque de clarté dans la répartition des tâches entre la DT et les UTI. Ce flou organisationnel s’ajoute à leurs inquiétudes face à une nouvelle réorganisation annoncée au sein du service, sans réelle visibilité sur ses implications.

Pour donner suite aux alertes de la CFDT-VNF, la direction a organisé des entretiens individuels pour permettre aux agents de s’exprimer. Elle a également affirmé son intention de résoudre les difficultés identifiées et de revoir l’organisation d’une partie de ce service.

En tout état de cause, la CFDT-VNF reste en attente d’actions concrètes et de décisions de la part de la direction. Elle restera mobilisée et vigilante quant aux mesures qui seront mises en place pour répondre aux préoccupations des agents.

DT BS – Neige en novembre…

La neige tombe doucement sur la région parisienne, reléguant aux oubliettes les fastes des Jeux Olympiques. Le quotidien a repris son cours à la direction territoriale Bassin de la Seine (DT BS). Le Directeur territorial signe un accord avec EDF, tandis que la fibre optique continue son déploiement. En parallèle, le plan de sobriété énergétique se dessine, promettant de conditionner nos activités dans les années à venir. L’ambiance générale est morose.

L’établissement public semble évaluer la progression de la modernisation sur un unique paramètre : les kilomètres de fibre optique posée pour relier ses ouvrages. Certes, la modernisation avance à la DT BS, mais qu’en est-il du ressenti des personnels, des utilisateurs, des riverains, et du petit monde de la voie d’eau ?

Les crues de l’hiver dernier ont exacerbé les tensions entre les riverains, les usagers et l’établissement public. Et avec la dégradation des conditions climatiques, il est peu probable que cette situation s’améliore.

Le programme d’investissement à long terme, notamment pour le remplacement des barrages manuels et des autres digues, soulève des interrogations. Le budget dédié à ces travaux sera-t-il encore d’actualité dans dix ou quinze ans, lorsque les travaux auront lieu ?

Nous vivons une époque marquée par des périodes d’étiage plus longues et des crues plus rapides, rendant l’adaptation aux bouleversements climatiques plus urgente que jamais. Pourtant, le dérèglement du climat progresse plus vite que les décisions de l’administration.

Pour les agents de la DT BS, le constat est encore plus inquiétant. Ce n’est pas une tempête isolée, mais un enchaînement de faits, apparemment sans lien direct entre eux, qui traduit un malaise croissant face aux bouleversements induits par la modernisation de l’établissement.

Les agents peinent à se retrouver dans le discours officiel de l’établissement. Des termes comme « maîtrise de l’avenir professionnel », « formations innovantes », ou encore « référents accompagnement au changement » résonnent souvent comme des concepts éloignés de leur réalité quotidienne. Si ce storytelling n’est pas totalement mensonger, il reste limité, voire improbable dans certains endroits.

Le plan de sobriété énergétique n’épargne rien ni personne : exploitation des ouvrages, température dans les bureaux… tout est passé au crible. Le mot d’ordre est clair : économiser de l’énergie. La téléconduite est d’ailleurs présentée comme l’un des leviers majeurs de ce dispositif.

La CFDT-VNF avait déposé le 28 octobre 2024 un préavis de grève à compter du 15 décembre 2024 reconductible sans date de fin pour les agents de la circonscription HSAV, GTC de Joinville le Pont. Les revendications portaient principalement sur les conditions de travail des agents de la circonscription HSAV, GTC de Joinville le Pont.

S’agissant d’une situation locale, la Directrice Générale de VNF avait missionné le Directeur territorial pour recevoir une délégation de la CFDT-VNF afin de nous permettre de développer les éléments présentant la situation et d’entamer les discussions sur les revendications portées dans le préavis.

Après avoir mené une négociation au cours de trois réunions, la CFDT-VNF a obtenu satisfaction sur l’ensemble de ses revendications. Aussi, en accord avec les personnels, la CFDT-VNF a fait le choix de lever son préavis de grève le vendredi 13 décembre à 20H.

De réelles avancées ont pu être actées par le biais d’engagements portant sur :

  • des travaux de sécurisation des sites ;
  • les effectifs et les recrutements ;
  • les logements de service dans la circonscription ;
  • la rémunération des personnels.

Bien entendu, la CFDT-VNF restera vigilante sur le fait que la totalité de ces engagements soient respectés et mis en œuvre dans les délais. A ce stade, nous n’avons aucune raison d’en douter.

La CFDT-VNF remercie Monsieur Bousquet, Directeur territorial Bassin de la Seine et Loire aval, Monsieur Ribein, le Directeur adjoint, Madame Delaune, la Secrétaire générale et Monsieur Orain, le Responsable d’UTI, pour la qualité des échanges et la volonté partagée de parvenir à un accord constructif et positif, tant pour les personnels que pour le service.

La CFDT-VNF, avec les agents unis qui lui ont fait confiance, démontre une nouvelle fois sa capacité à négocier en étant force de propositions.

DT NPDC – Un futur déménagement annoncé pour les agents du SEME et de la DIMOA/UOL

Cela fait quelques années que les agents du SEME et de la DIMOA/UOL, hébergés dans les locaux de la rue Jeanne Maillotte, subissent des conditions de travail dégradées, notamment en période hivernale :

  • dysfonctionnement du chauffage,
  • problèmes d’humidité et infiltrations d’eau,
  • fenêtres condamnées.

Faute d’un accord avec le bailleur pour financer les travaux nécessaires, la DT NPDC a lancé une prospection pour trouver de nouveaux locaux à Lille, capables d’accueillir les personnels concernés.

Cinq sites avaient été identifiés dans le périmètre ciblé. Cependant, le premier site pressenti a été écarté en raison de travaux de façade trop importants prévus dans les prochains mois, rendant les conditions d’accueil inacceptables pour les agents.

À ce jour, après concertation, la direction a retenu le site ONIX, situé au 556 avenue Willy Brandt. Ce site présente plusieurs avantages :

  • localisation accessible : 18 minutes de la DT NPDC, 9 minutes de la gare Lille Flandres et 7 minutes de la gare Lille Europe ;
  • un plateau de 834 m² comprenant des bureaux lumineux, des locaux techniques, un réfectoire et 15 places de parking pour les véhicules de service (en partie) ;
  • un bâtiment climatisé offrant des conditions de travail modernes.

Le projet nécessite encore des ajustements et les locaux devront être aménagés. Selon le calendrier établi, le déménagement pourrait avoir lieu à la fin du premier semestre 2025.

La CFDT-VNF restera attentive tout au long de ce processus pour garantir des conditions de travail optimales et une transition sans heurts pour les agents concernés.

DTS – Prime de fin de contrat pour les CDD

La section CFDT-VNF a interpellé les élus au niveau national sur la problématique des fins de contrat pour les agents en CDD. En effet, ces derniers ne bénéficiaient pas de l’indemnité de fin de contrat lorsqu’ils cumulaient moins d’un an de contrat, renouvellement compris.

Si vous êtes concernés par cette situation, vous avez droit à une prime de précarité équivalente à 10 % de votre rémunération totale brute perçue pendant votre contrat.

Cette indemnité est rétroactive, alors n’hésitez pas à contacter votre permanence locale pour faire valoir vos droits.

La CFDT-VNF poursuit également son action concernant les renouvellements de contrats rédigés avec un indice minoré par rapport au contrat initial. Cette pratique défavorable aux agents reste au cœur des préoccupations syndicales.

DT CB – Un projet à moindre coût grâce à l’implication des équipes

La CFDT-VNF de la DT CB tient aujourd’hui à saluer le travail remarquable du CEMI Confluence de l’UTI Nivernais Yonne, dirigé par Sébastien Lachenal, en CDD de transition depuis 2021. Ce CEMI a été au cœur d’un projet de réhabilitation d’un ouvrage à moindre coût, témoignant d’un engagement collectif et d’une solution innovante.

Au sein de l’UTI Nivernais Yonne se trouvent encore des barrages à Hausse Chanoine, dont celui d’Étigny, construit dans les années 1950-1960. En 2019, ce barrage était inscrit au programme de reconstruction dans le cadre du projet de modernisation de VNF.

Cependant, depuis plusieurs années, certaines hausses ne tenaient plus, contraignant les agents à réaliser des réparations temporaires avec des grillages et des aiguilles. Ces installations « pansements » permettaient jusqu’alors de maintenir l’état général de l’ouvrage et d’assurer le niveau de navigation.

En avril 2024, des précipitations intenses ont provoqué une montée des eaux, atteignant un débit de 670 m³/ seconde. Malheureusement, les travaux prévus sur le barrage n’ayant toujours pas été réalisés, cinq hausses consécutives ont été gravement endommagées, accompagnées de détériorations aléatoires sur quatre autres hausses.

Cette situation a rendu impossible la régulation du bief, provoquant un arrêt total de la navigation.

Pour éviter la fermeture prolongée de la navigation, une bouchure temporaire a été demandée à une société privée. Cependant, la solution proposée s’élevait à 500 000 € et nécessitait de multiples études, notamment géotechniques. De plus, cette alternative impliquait une fermeture complète de la navigation pour la saison.

Face à ces contraintes, Sébastien Lachenal et son chef d’équipe, Rénald Froment, ont été sollicités pour trouver une solution en interne. Après une réflexion approfondie, ils ont décidé de réaliser un chantier de récupération.

Des hausses en stock, mais jamais remises en état, ont été rapatriées à la CMS de Saint-Martin. L’ensemble du personnel du CEMI, composé d’agents, de CDD de transition et de CDD de droit public, a uni ses efforts pour mener à bien ce chantier dans un temps record.

Le projet a inclus :

  • la remise en état des hausses (platelage, chevalet, arc-boutant, boulonneries),
  • leur transfert vers le site d’Étigny,
  • une préparation minutieuse : balisage, plan de prévention, et mise en place d’une grue de levage de 250 T/M.

Malgré une météo capricieuse qui a retardé le chantier d’une semaine, l’équipe a achevé le travail en une semaine seulement alors que deux étaient initialement prévues.

Grâce à l’entraide entre les agents expérimentés et les jeunes recrues, et à leur motivation collective, la navigation a pu reprendre dans les délais impartis.

Cette opération, portée par Sébastien Lachenal et Rénald Froment, a permis de limiter les coûts à 40 000 €, soit 12,5 fois moins que la proposition commerciale de la société privée.

La CFDT-VNF souligne la réussite exemplaire de ce chantier, fruit du travail collectif et de l’implication
des agents. Nous adressons nos remerciements à :

  • Sébastien Lachenal et Rénald Froment, pour leur leadership au sein du CEMI Confluence,
  • le chef UTI, pour son soutien dans la démarche, les équipes de la CMS de Saint-Martin et le service PSP,
  • les agents impliqués, notamment les jeunes agents et CDD : Jean-Luc, Pierre, Loïc, Anthony, Patrice, Cassandra, Kevin, François.

DT CB – La modernisation à la DT CB : « Mettre la charrue avant les bœufs »

La modernisation annoncée depuis plusieurs années à la DT CB suscite de plus en plus d’inquiétudes. En effet, la DT CB part de très loin, étant l’une des directions les plus récentes. À ce jour, de nombreux endroits ne disposent toujours pas d’électricité.

Cependant, malgré cette situation, la direction territoriale et les hiérarchies de proximité souhaitent avancer rapidement, parfois de manière précipitée. Les annonces de fermeture de centres mettent une pression excessive et souvent injustifiée sur les personnels concernés.

La CFDT-VNF interpelle régulièrement la direction pour obtenir des éclaircissements sur ces décisions, mais les réponses concrètes se font attendre. Cette attitude soulève une question centrale : l’établissement souhaite-t-il réellement une modernisation ou se contente-t-il d’une coquille vide ?

Les réunions d’instance et de commission deviennent de plus en plus tendues entre la CFDT-VNF et la direction. Le dialogue social se dégrade, laissant peu de place à la concertation.

La direction impose souvent ses choix sans adopter une posture constructive lors des échanges. Cette situation renforce un climat de défiance et complique la recherche de solutions communes.

La CFDT-VNF se trouve dans une position délicate, tiraillée entre :

  • les positions de la direction générale, qui propose des marges de négociation sur la cartographie des sites ;
  • la posture inflexible de la DT CB, qui refuse toute négociation.

Un exemple frappant est la décision unilatérale de déplacer un service de Châlons à Dijon sans passer par les instances compétentes.

La direction a ouvert les futurs postes vacants liés aux départs à la retraite ou aux mutations sur le site de Dijon, avant même que la modification des sites soit actée. Cette démarche va à l’encontre des accords du pacte social, renforçant les tensions au sein de l’établissement.

En cette fin d’année, une démarche sur les Risques Psychosociaux (RPS) est menée au sein de VNF. Cependant, les ateliers peinent à attirer des participants, notamment dans les domaines de la maintenance spécialisée et de l’exploitation.

Dans le cadre de ce diagnostic, le prestataire Sémaphores, chargé d’accompagner la direction, s’est rendu sur le terrain (Joigny et Briare) pour rencontrer les agents des CEMI et CMS.

La CFDT-VNF souligne l’importance d’une modernisation réfléchie et concertée. Les méthodes actuelles, qui mêlent décisions unilatérales et absence de réponses claires, créent un climat de méfiance et de tension. Il est urgent de rétablir un véritable dialogue social pour accompagner les agents dans cette transition.

DT SO – Focus sur le projet du poste de commandes centralisées de Moissac (82)

Dans le cadre du Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) signé avec l’État, le modèle d’exploitation de VNF évolue, et la direction territoriale Sud-Ouest (DTSO) s’inscrit pleinement dans cette dynamique. À ce titre, un projet de Poste de Commandes Centralisées (PCC) est en cours d’étude avec un objectif d’exploitation fixé à fin 2026.

Le choix de l’implantation du PCC s’est porté sur la ville de Moissac, dans un bâtiment déjà intégré au patrimoine de VNF. Ce bâtiment est actuellement utilisé comme CMI (Centre de Maintenance et d’Intervention) par les agents. Cependant, plusieurs contraintes liées à sa localisation et son architecture imposent des aménagements importants :

  • localisation en zone inondable : une surélévation du bâtiment sera nécessaire pour répondre à cette
    contrainte ;
  • caractère architectural : les travaux devront respecter les exigences des Architectes des Bâtiments de France (ABF).

Les travaux débuteront au premier semestre 2025 avec une livraison prévue pour début 2026.

Organisation actuelle de la DT SO :
Actuellement, la DT SO est divisée en trois services territoriaux couvrant l’ensemble de son linéaire :

  • le Service Territorial Garonne (ST G), situé à l’Ouest et directement concerné par le projet de PCC,
  • le Service Territorial Toulouse Haute-Garonne (ST THG) situé au centre,
  • le Service Territorial Midi (ST M).
    Le ST G est implanté sur trois départements : le Tarn-et-
    Garonne, le Lot-et-Garonne et la Gironde.

Un autre projet de PCC est prévu pour le Service Territorial Midi (ST M) avec une implantation déjà déterminée à Carcassonne. Cependant, les détails concernant son calendrier restent flous à ce stade.

Une première réunion du groupe de travail a eu lieu, mais les Organisations Syndicales (OS) n’y ont pas été conviées, ce qui soulève des questions sur la transparence et l’implication des parties prenantes dans ce processus.

La section CFDT-VNF de la DT SO est pleinement consciente des inquiétudes des agents concernés par ce projet de modernisation. Nous restons disponibles pour remonter vos questions auprès de la direction, que ce soit :

  • lors des instances (CSSCTL ou CSAL),
  • ou lors de réunions bilatérales.

Notre objectif est de vous apporter des réponses claires et de vous accompagner au mieux dans cette transition.

DTS – ASSEMBLÉE GÉNÉRALE du 14 novembre 2024

Le 14 novembre dernier s’est tenue notre assemblée générale d’automne à Wasselonne. Cette rencontre a permis d’échanger sur les enjeux actuels et de réfléchir à de nouvelles stratégies pour mieux atteindre les agents.

La section CFDT-VNF de la DTS réfléchit à réinventer ses approches pour aller à la rencontre des agents. Ces derniers sont souvent empêchés d’assister aux assemblées générales en raison du manque de personnel dans leur UT ou de leur implication dans des chantiers importants.

Pour pallier cette difficulté, la stratégie retenue est de programmer deux tournées HMI par an, en complément des deux assemblées générales :

  • au printemps : pour rencontrer un maximum de personnels avant leur mobilisation en haute saison,
  • à l’automne ou en fin d’année : après la fin des travaux de chômage.

Parallèlement, des HMI spécifiques seront organisées à destination des personnels de droit privé. Ces réunions seront animées par Rudy Deleurence et son équipe du siège, avec la participation des élus locaux. Cette initiative vise à mieux répondre aux besoins de ces agents et à renforcer leur lien avec la CFDT-VNF.

À la DTS, la CFDT-VNF demeure l’organisation syndicale fortement majoritaire. Présente dans toutes les instances, elle est représentée par des personnels engagés, compétents et qui maîtrisent les dossiers.

Cette ténacité dans la défense des droits des agents continue de porter ses fruits :

  • nouvelles adhésions : de nouveaux arrivants, mais aussi des agents déjà en poste, rejoignent la CFDT-VNF ;
  • reconnaissance des avancées : les personnels sont conscients des résultats concrets obtenus grâce à l’engagement de la CFDT-VNF.

DT NE – Les contrats de canaux

Les contrats de canaux sont signés entre Voies navigables de France (VNF), les régions, les départements et les collectivités territoriales. Pour la DT NE, deux contrats ont déjà été signés :

Un troisième contrat, concernant la Meuse amont, est en cours de négociation.

L’objectif principal des contrats de canaux est de permettre aux collectivités territoriales de prendre en charge une partie des travaux d’investissement et de fonctionnement. Cette démarche découle du rapport Duron de février 2018, qui préconisait l’abandon de certaines voies navigables.

Le rapport avait suscité une vive opposition avec son concept de « dénavigation », choquant à la fois les personnels et le monde politique. Cependant, il a mis en lumière le manque d’entretien chronique du réseau de petit gabarit, par rapport aux investissements consacrés au grand gabarit.

Le Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) a depuis atténué les propositions les plus radicales du rapport Duron, tout en redéfinissant les priorités des missions de VNF. La gestion hydraulique a ainsi été priorisée par rapport à l’exploitation, avec des niveaux de service déclinés comme suit :

  • Fret : mouillage 2,20 m, navigation 12 h/jour, 7 j/7 ;
  • Plaisance : mouillage 1,60 m (1,40 m pour le canal du Midi), navigation saisonnière 7 mois/an, 8 h/jour, 7 j/7 ;
  • Gestion hydraulique : mouillage 1,40 m non garanti, navigation à la demande.

Pour la DT NE, le contrat de canal a permis de surclasser une partie du réseau initialement destinée à la gestion hydraulique en plaisance. Cette reclassification n’est pas sans coût et génère des charges supplémentaires pour VNF.

Le contrat engage financièrement :

  • VNF,
  • la région Grand Est,
  • le Conseil départemental des Ardennes,
  • les intercommunalités concernées.

Il permet de cofinancer les travaux d’investissement tout en laissant à VNF la responsabilité des travaux liés à la gestion hydraulique. Les travaux nécessaires au maintien de la navigation, quant à eux, impliquent la participation des collectivités territoriales.

  • gestion hydraulique seule : 12,5 millions d’euros sur 10 ans, financés à 100 % par VNF ;
  • maintien de la navigation : 15,6 millions d’euros sur 10 ans, répartis comme suit :
  • 50 % Région,
  • 30 % collectivités territoriales,
  • 20 % VNF.

Le canal des Ardennes bénéficie d’une forte dynamique touristique, notamment grâce au développement d’itinéraires cyclables :

  • 170 km de voies vertes sont déjà en service, incluant l’itinéraire européen « La Meuse à Vélo » (EuroVelo 19) ;
  • le projet de « Voie Verte Sud Ardennes », lancé en septembre 2020, ajoutera 110 km supplémentaires au maillage existant.
  • 245 000 visiteurs par an, toutes pratiques confondues,
  • 65 % de cyclistes,
  • 7,5 millions d’euros de retombées économiques annuelles.

Le Conseil départemental des Ardennes s’est engagé à fournir 6,5 ETP saisonniers sur 4 mois pour soutenir l’exploitation. Cependant, cela ne suffit pas à couvrir les besoins en gestion hydraulique, qui augmentent lorsque la navigation est active.

Cette situation crée des difficultés organisationnelles majeures dans un contexte déjà tendu.

Le Conseil départemental des Ardennes a identifié 18 maisons éclusières susceptibles d’être valorisées pour le développement touristique. Ces maisons sont en cours de déclassement pour permettre leur acquisition par le Conseil départemental.

Pour la CFDT-VNF, il serait souhaitable que :

Cependant, les politiques des gouvernements successifs ne vont pas dans ce sens. Dans ce contexte, le contrat de canal représente un bénéfice indéniable.

Une expérimentation de fret a été réalisée ces derniers mois. La direction envisage d’utiliser le canal des Ardennes comme itinéraire de transit entre le bassin de la Seine, la Belgique et les Pays-Bas, pour le transport de malt et d’orge.
Pour garantir un succès total, il reste à identifier une charge de fret pour le trajet retour, ce qui pourrait renforcer la viabilité économique de ce projet.

DT CB – Félicitations aux agents de l’ancien site d’Amilly

C’est l’histoire d’un point d’appui (PA) compatible avec le Contrat d’Objectifs et de Performance (COP), mais qui peinait à trouver sa place dans notre territoire. Cette situation découle d’une session malheureuse de ce site par l’ancienne direction à la commune de Montargis, dans le cadre d’un projet de développement économique.

Ainsi, le PA de Montargis est devenu successivement PA d’Amilly, puis PA de Montcresson.

Quel parcours pour ce PA et surtout, quel courage pour les agents qui ont dû subir tous ces changements, bien souvent malgré eux !

La CFDT-VNF tient à féliciter les agents pour leur ténacité et leur engagement. Ils ont finalement réussi à trouver un site répondant aux exigences du COP, alors même que cette mission ne relève pas de leurs attributions.

La CFDT-VNF remercie chaleureusement ces agents pour avoir pensé collectif et contribué à résoudre cette situation complexe. Bravo à tous pour votre implication et votre résilience !