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Inaptitude, PPR : un an pour se reconstruire… ou pour être poussé vers la sortie ?


Des collègues laissés dans le flou


Quand on tombe en inaptitude ou qu’on entre en Période de Préparation au Reclassement (PPR), on devrait être prioritaire sur l’accompagnement RH. Dans les faits, beaucoup d’agents témoignent de parcours chaotiques : peu de suivi, des informations partielles, des postes de reclassement introuvables, et l’impression d’être “de trop”.


Des risques bien réels de licenciement

Au bout d’un an, si rien n’a été anticipé, la question du licenciement se pose très concrètement. Ce n’est pas une vue de l’esprit, c’est la trajectoire implicite de certains dossiers. Pour la personne concernée, c’est double peine : santé fragilisée, avenir professionnel menacé, et un sentiment d’abandon.

Nous avons dénoncé cette situation en CSA central : l’inaptitude ne peut pas être le sas discret vers la sortie. VNF a des obligations de reclassement, et surtout un devoir de respect vis-à-vis de celles et ceux qui ont usé leurs forces au service de l’établissement.

Nous avons demandé noir sur blanc :

Pas de pilotage sérieux sans ces données. Tant qu’elles n’existent pas, le discours sur “l’accompagnement” reste un slogan.


Une première concession de la direction

Sur ce point, la direction a dû céder : un bilan global du dispositif PPR sera présenté dans une prochaine instance. C’est un engagement que nous avons obtenu, et nous le prendrons au mot.

D’ici là, nous continuons à remonter chaque situation individuelle dont vous nous saisissez. Nous voulons que l’inaptitude et la PPR deviennent de vrais outils de reconversion et de maintien dans l’emploi, pas des couloirs d’attente vers la porte. Il y a des solutions : formations ciblées, aménagements de poste, passerelles entre métiers. Encore faut-il une volonté politique de les activer. La nôtre est claire.