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DTS : Rencontre du 24 mars 2022 avec Benoît Dufumier, directeur général délégué

Le temps imparti n’a pas permis d’aborder les nombreux sujets à l’ordre du jour. Voici quelques réponses aux questions posées : 

  • La situation problématique des effectifs de Niffer
    Le DGD a indiqué qu’il n’est pas question de réduire le niveau de service. L’administration peine à recruter dans un marché de travail peu favorable du bassin rhénan, mais mettra tout en œuvre afin de pallier ce manque d’effectifs.
  • Le recrutement des saisonniers et d’éventuels CDD avec une fourchette de salaire peu attractive et un manque de communication
    Le DGD a répondu qu’il s’agit d’une stratégie nationale, que tous les canaux de publications d’offres d’emplois sont utilisés et que les agents peuvent contribuer à une large diffusion également.
  • La problématique de formation des nouveaux arrivants et le transfert de compétences
    Le DGD a rappelé que c’est un point sensible pour l’établissement, des formations sont proposées aux nouveaux arrivants et un dispositif de transfert de compétences est en développement.

La CFDT-VNF a rappelé l’action du 7 décembre dernier qui avait mobilisé plus d’un tiers des effectifs de la DT et a relayé les inquiétudes des personnels qui restent à ce jour sans garantie pérenne de rémunération si ce n’est que par la simple parole du directeur général qui ne dispose, à cette date, d’aucun support juridique au-delà du 31 décembre 2022.

Le DGD a rappelé que le DG s’est lui-même engagé à un maintien de salaires pour les agents avec plusieurs hypothèses évoquées, telle la refonte du RI des PETPE ou la poursuite de l’ICT. Il a également rappelé l’absence de mobilité imposée.

  • Que vont devenir les bâtiments, actuels lieux de vie et de travail des agents, si des collectivités souhaitent les acquérir ?
    Le DGD a répondu qu’il n’avait pas connaissance de tels cas à la DTS, mais « que chacun se rassure », un accompagnement individuel adapté permettra de prendre en compte chaque situation particulière.
  • Pour les itinéraires secondaires, tel le canal du Rhône au Rhin Branche Sud, les équipes ne sont plus en capacité d’entretenir nos infrastructures et les marchés passés ne permettent pas toujours d’assurer un niveau suffisant. Les réseaux sociaux dénoncent régulièrement cet abandon de canaux.
    Le DGD a annoncé que la Direction territoriale suit le dossier de près et que la signature de la charte entre VNF et la région Grand Est va permettre de redynamiser ce secteur.
  • La CFDT-VNF a soulevé la question de la numérisation qui s’accélère au détriment des agents. Ne serait-il pas possible de ralentir le rythme ?
    Le DGD a rappelé que la réussite du projet de modernisation est liée à notre aptitude à utiliser les outils numériques pour simplifier et automatiser certaines opérations ou formalités. L’accompagnement au déploiement de ces outils est une priorité et la DTS s’est fortement impliquée.

Vous trouverez les questions non traitées dans le lien suivant ainsi que les réponses complètes apportées par le Directeur Général Délégué.

DTSO – Opération «1000 smartphones» contre la fracture numérique à VNF : environ 80 agents de terrain concernés

Suite à l’attaque informatique générale de VNF survenue en 2020, les mesures de sécurité du réseau informatique de VNF se sont renforcées avec pour dommage collatéral l’impossibilité pour les agents d’exploitation et de maintenance de se connecter à distance à leur messagerie depuis leur téléphone et ordinateur personnel.

Depuis cette crise informatique, la connexion à distance des agents de terrain est rompue. Il ne leur reste plus que le poste informatique partagé pour se connecter. Toutefois, cette solution a montré depuis de nombreuses années, son incapacité à garantir pour chacun une connexion régulière au réseau informatique.

En effet, en saison de navigation, les agents d’exploitation sont tous les jours sur le terrain, ce qui ne leur permet pas de passer au centre d’exploitation pour se connecter au poste informatique partagé. Pour les Ouvriers des Parcs et des Ateliers (OPA) qui partent en déplacement pour la semaine, ils ne peuvent pas accéder au poste informatique partagé pendant la durée de mission.

Une injustice numérique entre les personnels

Les difficultés de connexion des agents d’exploitation et de maintenance sont d’autant plus problématiques que depuis la crise, les applications informatiques se sont multipliées à VNF (OCTAVE, CAMPUS, NOTILUS…). À cela s’ajoute la dématérialisation des élections professionnelles avec l’obligation de voter en ligne. Cette situation conjuguée au processus de dématérialisation en cours à VNF a conduit à une véritable fracture numérique entre les agents de terrain et les autres agents de VNF. 

Afin de réduire cette fracture, la CFDT-VNF demande régulièrement depuis de très nombreux mois la mise en place d’un système permettant aux agents d’exploitation de se connecter à distance au réseau de VNF.

Comme à notre habitude, force de propositions, nous avons proposé à la direction territoriale de se servir des tablettes numériques présentes aux écluses au titre de la GMAO dont le service est déjà équipé. Toutefois, cette solution n’a pas été retenue par VNF au motif d’un risque de rupture de la confidentialité résultant de l’utilisation partagée de chaque tablette par plusieurs agents. 

Des smartphones professionnels pour accéder aux outils professionnels à distance

VNF a préféré la solution individuelle du smartphone pour chaque agent ne disposant pas d’un poste de travail avec connexion informatique.

VNF a donc lancé au niveau national son opération « 1 000 smartphones » pour les agents de terrain. Concernant la DTSO, cela représente environ 80 agents de terrain. Les smartphones sont en cours de déploiement.

La distribution des téléphones portables est accompagnée par des formations de prise en main. La CFDT-VNF a demandé à ce que chaque agent concerné soit systématiquement formé à l’utilisation du smartphone et de ses applications. Pour cela, la CFDT-VNF propose la mise en place d’une formation interne, ce qui permettrait de reconnaître le rôle indispensable des formateurs internes à cette opération et de les valoriser financièrement.

La CFDT-VNF a également demandé que le kit de formation soit distribué en format papier en complément du kit de formation en ligne sur CAMPUS. En effet, un agent de terrain ayant mal compris ou oublié comment fonctionne le site CAMPUS risque d’avoir du mal à récupérer le kit de formation sur CAMPUS. Ce risque est d’autant plus grand qu’une majorité des agents de terrain sont plus à l’aise avec les activités manuelles qu’ils ne le sont avec l’informatique.

Pour conclure, la CFDT-VNF tient à souligner l’investissement important déployé par les agents de la DTSO en charge de l’informatique et de la téléphonie pour le déploiement de ces 80 smartphones.

L’interconnexion des trois pc en DTNE : oui ! Mais à quel prix ?!

Cette interconnexion porte dans son sillage une nouvelle baisse des effectifs alors que les personnels sont déjà surchargés

La CFDT-VNF salue le travail conséquent élaboré par les techniciens et les agents des PC dans le cadre de ce projet. Cependant, elle ne peut accepter la baisse d’effectifs prévue par cette nouvelle organisation. La CFDT-VNF alerte depuis plusieurs mois la Direction sur les risques encourus pour le collectif de travail. Les agents de PC se trouvent déjà en difficulté lors des périodes d’absences : congés, formation, maladie et autres… Actuellement, le manque d’effectifs génère mal-être et situations conflictuelles pour les agents comme pour les encadrants. La mise en place de l’interconnexion des trois PC doit être établie de manière fiable, sereine et optimale. Nous ne pouvons accepter le déploiement du prolongement d’une organisation bancale.

La Direction ne peut se satisfaire de cette projection en l’état et doit entendre nos revendications.

Des effectifs, des moyens et une reconnaissance financière pour les équipes s’imposent

La CFDT-VNF revendique une PTETE C pour les agents des PC. La mise en place de l’interconnexion demande aux agents un investissement non négligeable, mais indispensable à ce projet. Ils vont devoir se former, acquérir rapidement des connaissances supplémentaires sur un territoire plus vaste, développer des compétences numériques, devenir plus polyvalents et gagner encore davantage en autonomie. La Direction doit reconnaître l’exigence qu’elle impose aux personnels et doit valoriser leurs degrés de qualification par l’augmentation de la PTETE.

La direction donne droit à une PTETE C

La CFDT-VNF s’était engagée à poursuivre le débat. Aussi, suite au vote négatif des organisations syndicales, le CTU de proximité s’est de nouveau réuni le 23 mai dernier. À cette occasion, la directrice territoriale a indiqué donner une suite favorable à l’attribution d’une PTETE C aux agents du PC d’Einville dès la mise en place de l’interconnexion. Sans résoudre le problème de fond sur la baisse des effectifs et donc permettre un vote favorable sur ce projet de réorganisation, c’est malgré tout un pas en avant significatif pour les personnels qui a été fait par la direction suite aux revendications de la CFDT-VNF. Aussi, devant cette avancée, la CFDT-VNF a fait le choix de s’abstenir lors de la consultation.

La modernisation de VNF passe par la rénovation des infrastructures, la mise en place de la téléconduite et de l’automatisation des ouvrages qui s’étend jusqu’en 2030. Il faut rappeler qu’à terme, les constructions des deux PC de la Moselle seront terminées. Ils gèreront l’intégralité du trafic du petit et grand gabarit. La CFDT-VNF a porté ses choix d’implantations pour TOUL Valcourt et THIONVILLE (dans les locaux destinés au péage). 

Ces choix sont partagés par la Direction.

POINT AGENDA !

Vos élus CFDT-VNF se sont réunis le 31 mai dernier pour établir les prochaines promotions des OPA et ont, comme à leur habitude, été force de propositions.

La réorganisation touche l’ensemble des personnels tertiaires ou d’exploitation, nous ne sommes qu’au premier tournant des négociations. Aussi, nous avons organisé une tournée des Heures Mensuelles d’Information (HMI). Dans ce cadre, nos équipes viennent à votre rencontre sur l’ensemble de la DTNE afin d’échanger sur vos attentes dans le cadre des négociations en cours et recueillir vos points de vue. 

La CFDT-VNF organisera son assemblée générale le vendredi 24 juin 2022. Tous nos sympathisants et adhérents sont invités et les bienvenus !

Le COVID est toujours parmi nous ! Évolution des mesures sanitaires

Le masque non obligatoire, mais toujours à disposition

Comme vous le savez, de nombreuses mesures ont été allégées. Ainsi, le port du masque n’est plus obligatoire en intérieur depuis le 14 mars 2022. Pour autant, l’établissement continue de mettre à disposition des masques chirurgicaux pour les personnels qui le souhaitent ainsi que des masques FFP2 pour les personnes vulnérables.

Le masque non obligatoire, mais toujours à disposition

Le nettoyage renforcé des points de contacts dans les espaces collectifs a été maintenu jusqu’au 30 avril, mais ce dispositif est désormais à la main des DT et pour certaines, celui-ci a déjà été stoppé.

Gel désinfectant toujours à disposition

La mise à disposition de sprays/gels désinfectants est également maintenue. La brochure de prévention nationale, qui a été mise en place dès le début de la crise sanitaire et a évolué au cours de ces 2 dernières années, est aujourd’hui caduque. Aussi, les décisions concernant la gestion sanitaire relèvent désormais du niveau territorial.

Espaces collectifs sous surveillance

S’agissant des espaces collectifs, les jauges ne sont plus obligatoires, sous réserve d’une ventilation ou aération suffisante. Ainsi, des capteurs de CO2 ont été mis en place avec notice à l’appui afin d’inciter à l’aération des espaces. Enfin, les cellules de veille se réunissent désormais en cas de besoin.

Si le contexte sanitaire semble s’améliorer, le bon sens reste de mise. Aussi, nous vous invitons à maintenir la pratique des gestes barrières et à aérer vos espaces de travail très régulièrement. Enfin, en cas de symptômes, le test et le port du masque restent vivement conseillés. Protégez-vous, protégez vos collègues.

Des mesures pour faire face à l’inflation grandissante

Votre pouvoir d’achat au cœur de nos échanges avec la direction

Face à cette situation, il y a urgence de mettre en place des dispositifs financiers pour que les personnels de VNF puissent faire face à l’inflation grandissante. C’est ce que la CFDT-VNF revendique et ne cesse de porter auprès de la direction lors des différentes instances. En effet, si certains dispositifs ne sont pas à la main de la direction, d’autres ne dépendent que de sa volonté.

Les revendications CFDT-VNF pour améliorer votre pouvoir d’achat

Lors du CTU Plénier du 13 avril, la CFDT-VNF a demandé :

  • La mise en place d’une indemnité [Carburant] pour les personnels qui ne peuvent pas télétravailler et ne disposent pas de transports en commun pour rejoindre leur lieu de travail, ce qui les contraint à utiliser leur véhicule (ex : chèque carburant) ;
  • La revalorisation des titres restaurant (TR) pour les personnels publics : la CFDT-VNF demande dès cette année une évolution de la valeur du TR à 7,50€ et l’engagement d’une seconde revalorisation en janvier 2023 à hauteur de 9€ afin de faire face à l’augmentation du coût des repas en extérieur et combler l’écart existant avec les titres restaurant des personnels privés ;
  • La mise en place de la prime PEPA [dite Prime Macron ou Pouvoir d’achat] défiscalisée à hauteur de 1 000 €/personne pour l’ensemble des personnels (privés et publics) dès la rentrée de septembre ; 
  • Sans attendre la confirmation du MTE sur le versement et le montant d’un CIA et d’un CA pour les OPA, le versement d’urgence d’un second CIA/CA exceptionnel ainsi qu’une mesure exceptionnelle sur la PTETE à hauteur de 300€ ;
  • Un cadrage salarial pour la NAO 2022 (salariés privés) à hauteur de 4% minimum ;
  • La possibilité de télétravailler jusqu’à 4 jours par semaine pour les personnels qui le souhaitent au moins pendant cette période de tension sur le prix des carburants ;
  • La mise en place de la semaine à 4 jours pour les personnels de terrain afin de limiter les trajets.

La CFDT-VNF a su se montrer convaincante et a obtenu, de la part de la direction, l’organisation d’une réunion spécifique avec les organisations syndicales afin d’échanger sur ces différentes propositions. 

À travers des éléments de chiffrage que la direction réalisera, les discussions pourront être ouvertes en vue d’étudier la faisabilité pour l’établissement de mettre en place des actions concrètes. Nous vous tiendrons informés de l’avancement des négociations.

Heures mensuelles d’information (HMI) : notre priorité : écoute & informations 

  • Ces rencontres sont l’occasion de vous informer de l’avancée des sujets en cours, partager des idées, aborder vos problématiques et répondre à vos questions. 
  • Elles vous permettent également de nous exprimer vos revendications afin que celles-ci soient entendues, défendues, portées, relayées au niveau local, mais aussi au niveau national lorsque cela s’avère nécessaire. 

Depuis fin mars, vos représentants CFDT-VNF nationaux se joignent à vos représentants locaux pour vous informer en toute transparence des dernières actualités. A cette occasion, nous abordons de nombreux sujets impactant les personnels publics et privés : pouvoir d’achat, télétravail, pacte social, fin de l’accord sur la répartition des personnels publics/privés, élections professionnelles… mais aussi des sujets spécifiques à votre statut. 

Pour les personnels publics, les discussions portent sur la RIFSEEP, les titres restaurant, le dispositif d’intéressement, la complémentaire santé, la rupture conventionnelle, la révision des taux pro pro, le cahier revendicatif pour les OPA… 

Pour les salariés privés, le bilan de la  NAO 2021 et les propositions  pour la NAO 2022 sont abordées ainsi que l’intéressement, les résultats de l’enquête sur «les rémunérations, conditions de travail et carrières», la rupture conventionnelle, la mutuelle et sa surcomplémentaire…. Un représentant de la FDDP est également présent afin de vous rappeler les dispositifs proposés. Des temps d’échange individuels et/ou collectifs sont organisés afin de prendre connaissance de vos problématiques et vous conseiller.

Cette tournée des HMI a commencé fin mars et se terminera au mois de juin

Nous réitérons nos remerciements auprès des personnels qui sont venus à notre rencontre pour la richesse des échanges qui ont été tenus. C’est cette proximité qui nous permet de mieux connaître vos problématiques sur le terrain, vos attentes et ainsi être force de propositions face à la direction et obtenir des avancées concrètes dans l’intérêt des personnels.

La tournée des HMI se poursuit. Aussi, si nous ne sommes pas encore passés dans votre région, rejoignez-nous aux dates suivantes :

  • DT Nord-Est : 12 et 13 mai
  • DT Sud-Ouest : 17 et 18 mai
  • DT Strasbourg : 23 et 24 mai
  • DT Centre-Bourgogne : 10 juin
  • DT Bassin de la seine : date à définir
  • DT Nord-pas-de-Calais : date à définir

À NOTER

Nous vous rappelons que vous informer est un droit. Aussi, ce temps est considéré comme du temps de travail effectif. 

Fin des accords triennaux répartition public/privé, l’arbre qui cache la forêt de la précarité

Dans la continuité de ce document-cadre, 2 accords triennaux (public et privé) relatifs à la répartition en pourcentage des personnels publics-privés au sein de VNF ont été signés en 2016 (2016-2018) puis en 2019 (2019-2021). Ces accords prévoyaient la répartition des personnels permanents comme suit : 

  • Agents titulaires de la fonction publique en position normale d’activité, de détachement ou mis à disposition au sein de VNF, les ouvriers des parcs et ateliers (OPA) et agents «Berkani» : entre 88 et 93%
  • Salariés de droit privé en CDI et fonctionnaires détachés sous contrat de droit privé : entre 7 et 12%.

La répartition des effectifs publics/privés se stabilise

Arrivée à échéance en fin d’année dernière, la question s’est posée sur l’intérêt de renégocier ces accords après  presque 10 années de vie. En effet, si ceux-ci permettaient de sécuriser l’équilibre public/privé et de rassurer les personnels au moment de la création de l’EPA, l’évolution naturelle des emplois sur les 10 dernières années a montré le maintien d’une certaine stabilité. L’effectif privé a ainsi augmenté de 3,6% sur 10 ans, ce qui représente 60 recrutements privés en plus sur l’effectif global, soit 6 recrutements par an.

Imposer une répartition contribuerait encore plus à limiter les embauches

Aujourd’hui, le plafond des 12% est atteint notamment au regard des 800 postes supprimés depuis 2013 qui ont pour beaucoup pesé sur l’exploitation, même si désormais tous sont impactés. Aussi, signer un nouvel accord dans des conditions identiques à celles du dernier accord n’est pas souhaité par la direction, car cela reviendrait à limiter l’établissement dans sa capacité à pourvoir ses postes pour les 3 prochaines années. Par conséquent, les accords triennaux sur la répartition des personnels publics/privés n’ont pas été reconduits.

Pour la CFDT-VNF, des freins pour recruter les effectifs là où on a besoin

Dans le même temps, la direction a présenté dans ses orientations de recrutement pour 2022, le recrutement de 20 CDI de droit privé. Pour la CFDT-VNF, au vu des nombreuses vacances de postes au sein de l’établissement, il est aberrant de s’arrêter au statut des personnels pour recruter. Depuis l’EPA, tous les postes sont ouverts aux publics comme aux privés (sauf maintenance et exploitation). Aussi, recrutons, quel que soit le statut afin de faire vivre l’établissement, plutôt que de multiplier les postes vacants qui finissent, après un an, par être supprimés. De plus, les organigrammes « gruyère » de plus en plus fréquents génèrent un report de charge systématique sur les équipes et désorganisent les services. Cela n’est pas acceptable et nuit au fonctionnement de l’établissement.

Le vrai risque c’est la précarisation des emplois avec le CDI de droit public : ni les avantages du public ni les avantages du privé !

Aussi, pour la CFDT-VNF, le risque ne repose plus sur un possible déséquilibre visant les statuts public/privé (le temps l’ayant démontré), mais sur une augmentation des recrutements sous CDI de droit public. Pour mémoire, il y a plusieurs années, la direction avait fait le choix de pallier la baisse des PETPE par l’arrivée des contrats saisonniers sous statut privé. Plus récemment, elle avait décidé de stopper les recrutements de CDD de droit privé pour privilégier uniquement les CDD de droit public. Rappelons que la souplesse de ces contrats, l’absence de convention collective et d’avantages sociaux ont fortement pesé dans le choix opéré par la direction. C’est ainsi que certains agents enchaînent parfois jusque 20 CDD sur une période de 5 ans…

La répartition public/privé n’a plus de sens, car la direction se sépare aujourd’hui des OPA au profit de CDI publics précaires et demain c’est quoi le programme ?

Depuis un an maintenant, la direction procède au recrutement de CDI de droit public pour remplacer les OPA au fur et à mesure de leur départ. Cela fait de nombreuses années que la CFDT-VNF ne cesse de souligner l’incohérence du moratoire interdisant le recrutement sous statut OPA, alors que la maintenance est au cœur du projet stratégique de VNF. Si le CDI public est plus favorable que le CDD, la CFDT-VNF revendique des recrutements d’OPA et faute d’obtenir la fin du moratoire, la CFDT-VNF considère que le CDI Public est moins favorable que le CDI privé. 

En effet, à l’inverse du CDI public, le CDI privé est cadré par une grille salariale, une convention collective et les salariés peuvent bénéficier d’actions sociales dispensées par la FDDP. Nous comprenons donc l’orientation prise par VNF !

Les accords triennaux étaient là pour protéger et rassurer le statut public :  le bilan est qu’ils ont inventé des statuts encore plus précaires que les contrats de droits privés

Outre le fait que ce statut est moins protecteur pour les agents, le CDI public s’ajoute aux nombreux statuts déjà existants sur la maintenance (OPA/PETPE/CDI privé/CDD public) ce qui complexifie encore davantage la gestion. Dans l’absolu, VNF pourrait accentuer la défense du statut OPA et, faute d’y parvenir, de décider de recruter ses mainteneurs sous CDI de droit privé (cela a déjà été fait par le passé), mais cette volonté n’est pas portée par la direction. A ce stade, le risque repose aujourd’hui sur l’élargissement du CDI de droit public à d’autres métiers que la maintenance. 

En effet, si VNF recrute aujourd’hui ses mainteneurs sous CDI de droit public, qu’est-ce qui l’empêcherait demain de recruter sous ce statut d’autres métiers ? Si la CFDT-VNF a obtenu de la direction l’engagement que ces nouveaux contrats ne viseront, que la maintenance, rien juridiquement ne l’empêcherait de faire autrement sur l’ensemble des futurs recrutements et cela ne serait pas le premier revirement !

Innovation Fluviatech : un beau projet novateur

La CFDT-VNF souhaite préciser qu’à ce stade ce concept d’ombrière photovoltaïque, n’existe pas encore et n’est donc pas financé par VNF. Nous profitons de cette clarification pour donner la parole au concepteur du projet qui peut ainsi en faire une présentation plus complète. 

« Le projet CANAUX P, présenté lors du challenge innovation Fluvialtech, est un concept d’ombrière photovoltaïque, architecturalement élégante, positionnée au-dessus de sas d’écluses, sur des canaux à vocation touristique.

Lors d’une bassinée, les plaisanciers vont passer une quinzaine de minutes au milieu de chaque SAS ; l’ombrière est l’occasion d’améliorer le confort d’usage de ces ouvrages, surtout par temps, chaud, mais pas que. 

En effet, le projet CanauxP, c’est aussi l’occasion d’élargir la réflexion autour de ce que pourrait être l’écluse de demain, au regard d’enjeux importants comme : la résilience face au changement climatique, l’économie d’eau, la lutte contre les espèces invasives, la préservation de la biodiversité, l’exploitation, le développement touristique, toutes les idées sont les bienvenues ! »

Ainsi, n’hésitez pas à apporter votre contribution aux concepteurs du projet que nous saluons et félicitons !

Négociations 2022 sur les salaires encore reportées. Vite il y a urgence ! Les prix enflent et le calendrier avance !

La CFDT-VNF a porté la revendication d’un cadrage à hauteur de 4% minimum (contre 1,6% en 2021)

La direction a indiqué avoir entendu notre demande ainsi que nos arguments, qu’elle dit avoir relayée et défendue auprès de Bercy. Il est impératif d’obtenir au plus vite la confirmation du cadrage NAO 2022 afin d’ouvrir les négociations et activer les mesures d’urgence qui s’imposent pour le pouvoir d’achat des personnels. En effet, face au bond de l’inflation que connaît la France ces derniers mois, l’heure n’est plus à vouloir gagner plus d’argent pour les personnels, mais à en perdre le moins possible.

D’ores et déjà, au dernier CTU privé du 9 mai 2022, les élus CFDT-VNF ont dénoncé le retard pris, la différence de traitement d’un établissement public à un autre et le manque d’investissement de la direction générale pour peser dans la levée de ces lenteurs ! Cela désorganise les négociations, mais également les ateliers salariaux qui doivent suivre et la mise en paiement des mesures prises ! Cette méthodologie récurrente de jouer la montre pour opérer une négociation a minima en pleine période estivale n’est pas acceptable et doit cesser !

Nous vous tiendrons informés sur l’avancée de ces négociations et vous consulterons, comme à notre habitude, afin de prendre en compte vos remarques et avis sur le prochain projet d’accord NAO.

Intéressement 2021 pour les salariés de droit privé 1 260,92 nets pour un temps complet

Lors de ces réunions, la CFDT-VNF a interrogé la direction sur le calcul d’un certain nombre d’indicateurs. 

Après quelques questionnements et ajustements, la prime d’intéressement a été augmentée de 14€, portant son montant à 1 260,92€ nets pour un temps complet. Pour mémoire, l’intéressement 2020 s’élevait à 1 240,76€ (supplément d’intéressement négocié par la CFDT-VNF de 199,95€ compris).

Cette prime individuelle sera versée à la fin du mois de mai sur votre compte bancaire et/ou sur les Plans d’Épargne Entreprise (PEE) selon le dispositif pour lequel vous avez opté.