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Acte II : calendrier express, fatigue maximale


Un calendrier qui écrase les équipes


Depuis la CSSCT Centrale, la CFDT-VNF a remis les pendules à l’heure : le calendrier de l’Acte II est tout simplement déconnecté de la réalité. Les cahiers de filières doivent être produits en urgence alors que les personnels sont déjà sous pression : accompagnement de l’Acte I, fin de gestion, difficultés persistantes avec PEP, sollicitations en cascade.

Quand on vous demande, dans le même temps, de continuer à faire tourner le service, de gérer les priorités opérationnelles et de participer à des groupes de travail intenses, la journée ne s’allonge pas par magie. La surcharge s’ajoute à la fatigue accumulée, et ce n’est pas un détail quand on parle de santé au travail.


Des groupes de travail en ordre dispersé

Autre source de tension : l’hétérogénéité des groupes de travail. Certaines filières ont déjà tenu plusieurs réunions, d’autres n’ont toujours pas démarré. Des agents désignés comme “ambassadeurs” ne savent même pas encore à quelle sauce ils vont être mangés, faute de dates et de consignes claires.

D’un côté, des équipes qui courent derrière le calendrier, de l’autre, des collègues laissés dans le flou. Ce déséquilibre nourrit le sentiment que tout est déjà écrit, que les réunions servent surtout à “faire tourner” un projet déjà balisé par la direction.

Sur le papier, la direction parle de relais par les managers, l’intranet, les membres des GT, complétés par des webinaires. Dans les faits, les personnels témoignent surtout d’une communication difficile à suivre :

Quand les agents ne savent même pas qui représente leur filière, il devient illusoire de leur demander de “faire remonter” leurs remarques entre deux réunions. Le calendrier trop serré ne laisse aucun temps réel d’appropriation ni d’échanges dans les équipes.


Conditions de travail et prévention : la double alerte CFDT-VNF

Dans sa déclaration préalable, la CFDT-VNF a été claire : dans ces conditions, impossible de parler de démarche de prévention digne de ce nom. Les personnels n’ont ni la sérénité, ni le temps d’analyse, ni les espaces d’échanges nécessaires pour participer à un projet de cette ampleur.

La CSSCT n’est pas un simple bureau d’enregistrement : elle est là pour garantir que l’organisation du travail ne mette pas en danger la santé physique et mentale des personnels. Accélérer l’Acte II à marche forcée, c’est prendre ce risque.


Ce que la direction concède… et ce qu’elle laisse de côté


La direction reconnaît que la rédaction des cahiers de filières est une charge de travail importante et que le calendrier est tendu.

Elle annonce des points d’étape fin janvier, des passages en COMEX élargi, des échanges avec les délégués syndicaux début décembre, puis en CSA Central.

Elle promet aussi des webinaires pour informer plus largement le réseau.

Mais elle refuse de remettre réellement en cause le tempo global, au motif que “le processus est lancé” et que les réunions sont programmées. Autrement dit : on ajuste à la marge, mais on ne touche pas au cœur du problème.


Mobilités fonctionnelles : le gros morceau qui arrive

Sur l’accompagnement des mobilités fonctionnelles, la direction renvoie à plus tard : d’abord boucler l’accord mobilité géographique (AMG), ensuite ouvrir les négociations sur l’accord qui doit encadrer les mobilités fonctionnelles. Elle évoque un démarrage en début d’année, pour une présentation au printemps.

Pour la CFDT-VNF, c’est prendre les choses à l’envers. Les personnels voient déjà les contours des futures organisations, les baisses d’effectifs prévues, les fermetures ou relocalisations de sites… sans savoir comment ils seront accompagnés. Notre engagement est clair : nous continuerons à mettre la pression pour que les mobilités ne soient pas gérées au cas par cas, dans l’urgence, mais bien dans un cadre négocié, protecteur et lisible pour tous.