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Accord et dispositif d’intéressement

Ce nouvel accord, couvrant 2024-2025-2026, s’inscrit dans la continuité du précédent.

Il avait reçu l’aval du contrôleur budgétaire, mais a été remis en cause par l’URSSAF, estimant que 5 critères sur 8 ne respectaient pas l’article L.3314-2 du Code du travail.

► priver l’employeur de 40 % d’exonérations,
► réduire les exonérations pour les salariés (~10 %),
► remettre en cause les avantages fiscaux du versement sur le PEE.

La CFDT-VNF a immédiatement réagi, en fournissant à la direction un contre-argumentaire détaillé sur chaque indicateur mis en cause. La direction a déposé un dossier auprès de la Commission de Recours Amiable (CRA) de l’URSSAF. Bien qu’aucune réponse officielle n’ait encore été communiquée, la direction se montre confiante.

Anticipant tous les scénarios, la CFDT-VNF a obtenu de la direction qu’elle prenne en charge les éventuelles conséquences financières en cas de décision défavorable de la CRA.

► sur le compte bancaire des salariés concernés,
► ou sur les Plans d’Épargne Entreprise (PEE)

► Montant budgété : 400 € par agent éligible
► Taux d’atteinte des objectifs : 96,5 %, soit 387 € brut pour un temps plein

Ce dispositif reste en attente de validation par le guichet unique et de publication d’un texte officiel.

Dans l’attente de la validation réglementaire, un dispositif compensatoire a été obtenu : une prime de 387 € sera versée en juillet 2025 à tous les agents présents au 31 décembre 2024, en complément :

► du CIA pour les corps assujettis au RIFSEEP,
► du CA pour les personnels d’exploitation et OPA,
► d’une prime spécifique pour les contractuels et CDD (hors médecins de prévention et agents Berkani)

Cette somme sera proratisée en fonction du temps de présence effectif en 2024.

La CFDT-VNF se réjouit de cette avancée, mais prépare déjà l’avenir. Ainsi, en l’absence de validation réglementaire d’ici fin 2025, elle demandera la reconduction du dispositif transitoire en 2026 jusqu’à l’obtention d’un accord pérenne pour les agents de droit public.

Vous êtes salarié de droit privé et vous avez un projet immobilier ?

Que vous soyez locataire, propriétaire en devenir ou en recherche de solutions d’installation, Action Logement vous propose :

une offre locative sur la plateforme Al’In : pour faciliter votre recherche de logement, partout en France,
la garantie Visale : une caution gratuite pour sécuriser votre location auprès du bailleur,
l’avance Loca-Pass : un prêt sans frais pour couvrir le dépôt de garantie à l’entrée dans les lieux,
l’aide Mobili-Jeune : une subvention mensuelle pour réduire le loyer des alternants, jusqu’à 100 € par mois,
un accompagnement à l’accession à la propriété : des conseils financiers personnalisés et un prêt avantageux pour acheter votre résidence principale,
le financement de travaux : pour rénover, adapter ou améliorer votre logement,
► le soutien à un projet d’investissement locatif : des dispositifs pour vous aider à constituer un patrimoine immobilier locatif.

L’offre d’Action Logement s’inscrit dans une convention quinquennale signée avec l’État, qui définit ses objectifs et ses moyens jusqu’en 2027.

Attention : un décret est en cours de signature pour transformer Action Logement en organisme public (ODAC).

Cette évolution pourrait entraîner des ajustements dans les services ou conditions d’accès.

Un bilan d’activité 2024 a été présenté lors de la CDS du 11 février 2025, l’occasion de faire le point sur :
► les résultats de l’accompagnement des salariés,
► les enjeux à venir dans un contexte réglementaire en mutation.

► un projet de location,
► un achat immobilier en vue,
► des travaux à financer,
► un besoin ponctuel de soutien pour vous installer ou déménager.

Centralisation de la gestion administrative des personnels publics : une enquête CFDT-VNF pour mesurer les impacts RH sur le terrain

Malgré les réunions d’information organisées par la DRHM, les personnels n’ont pas obtenu de réponses claires. C’est pour objectiver les difficultés et identifier les questions restées sans réponse que la CFDT- VNF a lancé cette enquête ciblée auprès des personnels RH concernés.

L’enquête a été menée de manière nominative afin de :
► cartographier précisément les difficultés,
► fournir des arguments tangibles à la direction,
► obtenir des mesures correctives concrètes.

Les réponses ont été traitées avec confidentialité, sans transmission nominative à la DRHM.

Les résultats révèlent une inquiétude persistante, notamment dans les UTI, où :
► les réunions ont été perçues comme descendantes et sans concertation ;
► plusieurs référents RH ignorent encore leurs missions exactes, parfois plus de 9 mois après la centralisation ;

► les fiches de poste sont inexistantes ou floues ;
► certains se sentent déclassés et privés de missions à valeur ajoutée.

Le lien de proximité avec les agents s’efface, les outils deviennent inaccessibles, et le rôle de conseil est affaibli. Les personnels se sentent moins utiles, moins reconnus, et la désorganisation nourrit une perte de sens.

► Pourquoi les fiches de poste n’ont-elles pas été partagées avant les consultations en CSA ?
► Quelles propositions concrètes ont été faites aux agents concernés ?
► Quel est le rôle effectif de la DRHM dans le suivi du projet ?
► Comment expliquer les décalages d’informations et d’organisations entre DT, UTI et PPRH ?
► Pourquoi n’existe-t-il pas de modèle de fiche de poste standardisé pour harmoniser les pratiques ?
► Comment les agents peuvent-ils accompagner le changement alors qu’ils sont eux-mêmes en insécurité professionnelle ?

► la clarification urgente des rôles et des responsabilités entre PPRH et référents RH en UTI,
► la mise à disposition de fiches de poste claires, concertées et actualisées,
► l’organisation d’un point spécifique en CSA Central pour débattre publiquement du sujet et obtenir des réponses.

Retrouvez ici la restitution synthétique de l’enquête CFDT-VNF.

Clin d’œil

Notre collègue et ami Claude Denet nous a quittés le jeudi 10 avril dernier. Représentant syndical CFDT au sein de l’EPIC VNF, il a également assuré les fonctions de secrétaire du comité d’entreprise.
Toujours de bons conseils et doté de qualités humaines, Claude était une belle personne sur qui on pouvait compter. Il va nous manquer ! C’est avec beaucoup de tristesse que la CFDT-VNF présente ses sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à ses collègues en s’associant à leur douleur

Des premières avancées pour les agents de catégorie B

► une majoration de 250 € est appliquée,
► sans préjudice de la clause de réexamen triennal.

► une augmentation de 250 € chaque année pendant 3 ans pour les agents de catégorie B,
► soit une revalorisation globale de 750 €,
► là encore, sans remise en cause de la clause de réexamen triennal.

► agents encadrants : versés au groupe 1
► agents sur missions d’OGH : groupe 2 avec, si nécessaire, une majoration assurant un écart de 1 300 € avec le régime indemnitaire de C3

► majoration de 1 000 € pour les fonctions d’encadrement
► versement au groupe 1 de tous les encadrants des C3 requalifiés avec effet rétroactif en 2024

Cette mesure est non pérenne mais ouvre la voie à des négociations globales sur la catégorie B prévues dès septembre 2025.

► construire les revendications à venir,
► préparer les futures négociations,
► faire émerger les attentes concrètes du terrain.

Une première réunion s’est tenue, permettant d’identifier des pistes de travail pour la suite. La CFDT-VNF remercie chaleureusement l’ensemble des participants pour leur engagement et leur contribution.

Ces premières avancées sont importantes, mais ne doivent pas être les dernières. La CFDT-VNF invite tous les agents de catégorie B à s’exprimer et à saisir les opportunités de dialogue, afin de faire valoir leurs attentes légitimes.

Retrouvez tous les détails dans le Flash-info Catégorie B, de nouvelles avancées sociales.

Orientations de recrutement 2025 / Cycle mobilité et LDG

La publication “au fil de l’eau” des postes peut améliorer la réactivité du système, mais la CFDT-VNF alerte sur sa mise en œuvre effective :
► Quelle cohérence avec les orientations ministérielles ?
► Quelles garanties pour les agents de VNF ?
Des précisions sont indispensables pour garantir l’équité et la lisibilité du processus.

Aujourd’hui, les agents de VNF bénéficient d’une première vague de publications en interne, leur offrant une priorité sur les postes avant ouverture externe. Le projet de LDG supprime cette étape, se contentant d’une “attention particulière” aux candidatures internes.

► les mobilités internes doivent être prioritaires,
► les agents VNF ne doivent pas être mis en concurrence directe avec l’ensemble de la fonction publique ou du secteur privé dès le départ.

Le texte soumis à consultation prévoit :
► une durée minimale d’affectation (3 à 5 ans) convenue, tout en prévoyant avec aval de la DRHM et l’avis du service d’accueil la possibilité d’y déroger ;
► la faculté pour le service d’origine de refuser une mobilité, même après plusieurs années, pour des raisons de nécessité de service ou projets en cours.

► la durée minimale doit être limitée à certains postes en cohérence avec le décret ministériel et affichée sur la fiche de poste dès sa publication afin que l’agent en ait connaissance,
► tout report de mobilité doit être cadré, justifié et limité dans le temps,
► les blocages arbitraires sont inacceptables et portent atteinte à l’équité de traitement.

► le N+1 doit participer aux recrutements, en particulier aux entretiens,
► le même principe doit s’appliquer aux promotions, où la hiérarchie directe est encore trop souvent écartée.

Le N+1 est un acteur clé de l’évaluation et du développement professionnel : il doit être reconnu comme tel.

► pas de concours PEVNF organisés dans 5 DT sur 7, malgré plus de 100 postes vacants restés sans candidat après les cycles de mobilité ;
► la direction avait promis des clarifications, affirmant adhérer à l’idée d’ouvrir des concours là où les besoins sont avérés.

A ce jour, aucune information concrète n’a été fournie.

La question demeure entière : Toutes les DT lanceront-elles enfin des concours en 2025 ?

► une priorité claire aux candidatures internes,
► une transparence accrue sur les règles de mobilité,
► des durées d’affectation clairement affichées et des reports limités,
► une implication systématique des N+1 dans les recrutements et promotions,
► une politique de concours équitable et coordonnée dans toutes les DT.

Face à nos interrogations, aux contradictions soulevées en séance et nos contestations avec contre-propositions, la direction a accepté de requalifier ce point de consultation en point d’information. Elle s’est engagée à revoir le projet pour une nouvelle consultation au CSA central du 26 juin.

Souhaitons qu’en plus d’avoir été écoutés, nous serons entendus et que le futur projet appellera à davantage de compréhension et d’acceptation dans l’intérêt collectif des personnels de VNF.

Retrouvez les déclarations préalables complètes du CSA Central du 24 avril et 22 mai.

Surcomplémentaire santé optionnelle et volontaire

Comme annoncé précédemment, le contrat est déficitaire : le ratio Prestations / Cotisations atteint près de 150 %, menaçant la viabilité du dispositif.

Pour rétablir l’équilibre financier, une augmentation de 30 % des taux de cotisation a été réalisée à compter du 1er janvier 2025, en sus de la revalorisation du PMSS (Plafond Mensuel de la Sécurité Sociale).

  • 6,28 € / mois pour un assuré isolé,
  • 16,09 € / mois pour un assuré famille.

Pour évaluer l’intérêt du maintien ou de l’évolution du dispositif, la CDS a lancé une enquête en décembre 2024 et janvier 2025.

  • 81 % sont satisfaits des garanties actuelles
  • 86 % souhaitent continuer à en bénéficier
  • 63 % seraient favorables à un élargissement des garanties, même avec une cotisation famille portée à 20 €/mois
  • 26 % envisagent d’y adhérer dans les conditions actuelles
  • 54 % seraient intéressés par une version enrichie du contrat à 20 €/mois

Ces résultats montrent une forte appétence pour une couverture santé améliorée, malgré un tarif plus élevé.

Les répondants ont suggéré plusieurs évolutions pour mieux répondre à leurs besoins :
► meilleure articulation entre le contrat socle et la surcomplémentaire, avec plus de lisibilité sur les remboursements,
► renforcement de la couverture optique et dentaire, y compris les dépassements d’honoraires,
► prise en charge élargie des médecines douces : psychologue, naturopathe, pédicure, ergothérapeute…,
► meilleur accompagnement lors de l’analyse de devis ou en cas de refus de prise en charge.

Si vous ne bénéficiez pas encore de la surcomplémentaire et que vous souhaitez y adhérer :
► Rendez-vous sur le portail MGEN, rubrique « Nous contacter »
► Indiquez votre date de début de contrat (au plus tôt le 1er jour du mois suivant la demande)
► Joignez :
– Un mandat SEPA complété
– Votre RIB

Écrêtage : travailler plus sans gagner plus

► formations à la gestion de la charge de travail pour agents et managers,
► charte nationale de la bonne gestion du temps,
► alertes automatiques dans Octave pour signaler les dérives.

► documentation pédagogique (méthode “arbre des causes”, fiches réflexes),
► évolution du formulaire d’entretien professionnel.

La CFDT-VNF a revendiqué avec force :
► le paiement oula récupération des heures écrêtées comme règle de droit,
► la reconnaissance des temps de trajet validés par ordre de mission,
► la création d’un compteur dédié pour suivre les heures injustement écrêtées.

► une note de cadrage nationale avec un objectif de “Zéro heure écrêtée”,
► un suivi mensuel et annuel des heures écrêtées dans Octave, visible par tous,
► un plan de communication à l’ensemble des personnels,
► un bilan semestriel par DT/siège présenté en CSA Central.

La CFDT-VNF proposait un élargissement des périodes au-delà des 2 mois actuels sans limitation à 1 jour/
mois. La direction a accepté une expérimentation de 6 jours récupérables par semestre, sous réserve des nécessités de service, sur les compteurs d’écrêtage ou crédit/débit.

Désormais, un système d’alerte est prévu :
Dès 7h30 d’écrêtage par trimestre, une réunion tripartite sera déclenchée entre :
► l’agent (qui doit alerter en cas de surcharge),
► le manager (chargé de la répartition et du relais des demandes),
► le PPRH (garant du respect du droit).

Une expérimentation au siège a déjà montré ses limites : les alertes, trop fréquentes, ont conduit certains managers à les désactiver, tuant le dispositif dans l’œuf.

La CFDT-VNF rappelle que 1 200 postes ont été supprimés entre 2013 et 2025, alors que les missions de VNF n’ont pas diminué. Les personnels compensent par du temps de travail non rémunéré, rendu invisible par l’écrêtage. La seule réponse pérenne : agir à la source, c’est-à-dire recruter et pourvoir les postes vacants.

► la présentation des organigrammes en CSA local,
► un focus sur les postes vacants :
o Ont-ils été publiés ?
o Combien de fois ?
o Quelles actions ont été mises en place pour les pourvoir ?
► la présentation des moyens de remplacement et de réorganisation en cas de vacance de poste,
► l’organisation de concours locaux si nécessaire.

Le plan de la direction va dans le bon sens mais reste largement insuffisant. La CFDT-VNF continuera de porter la revendication d’un droit au temps de travail juste et reconnu, pour chaque heure réellement effectuée.

Communiqué intersyndical – CSA Central du 24 avril 2025 – Départ de séance : nos raisons sont claires

Les représentants des organisations syndicales siégeant au CSA Central du 24 avril 2025 ont décidé de quitter la séance, après avoir constaté l’obstination de l’administration à maintenir à l’ordre du jour un point pourtant contesté dans sa forme comme sur le fond : l’arrêté relatif aux logements NAS et COP-A.