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Auteur/autrice : webm@ster

Évolution de la DIMOA · L’improvisation : Acte II

Précédemment
Dans l’Acte I

La DIMOA connait le grand « chamboule-tout » à son sommet ! Il y a quelques semaines le départ du directeur de la DIMOA/DGA était annoncé, celui-ci partant voguer pour de nouvelles aventures toujours sur nos canaux VNF. Suite à nos interrogations, la direction avait confirmé cette information et le fait qu’il serait remplacé par l’actuel DGD qui, en plus de ses fonctions, prendrait le pilotage de la DIMOA. 

Là encore, devant nos questions concernant cette double casquette et la capacité d’être présent sur les deux fronts en gardant l’objectivité qui s’impose à un DGD, la direction avait défendu bec et ongles le bienfondé de leur décision. Dans un premier temps, si elle entendait ne pas en faire un sujet ni même expliquer ses choix et sa stratégie, sous la pression de la CFDT-VNF, elle s’était engagée à inscrire dans un prochain ordre du jour du CTU plénier un point d’information.

Scène 1
Le coup de théâtre

Quelle fut donc notre surprise d’apprendre, quelques jours après, que notre DGD allait quitter VNF. Le futur remplaçant à la tête de la DIMOA passe direct par la case départ ! Tant d’énergie déployée par le DRH et le DG pour légitimer ce choix pour au final, se retrouver sans aucun candidat ! 

Ainsi, nous risquons donc d’avoir le DGA qui, en plus de ses futures fonctions, assurera son propre intérim (avec ou sans prime d’intérim ?) le temps de trouver, peut-être de façon moins improvisée, le prochain directeur de la DIMOA.


Scène 2
La patate chaude

Au-delà du remplacement du DGD, l’urgence réelle est de savoir comment pourvoir tous les postes vacants au sein de la DIMOA pour répondre à la surcharge de travail générée par les budgets d’investissement croissants.

Il est à souhaiter que le profil du futur directeur de la DIMOA assurera la stabilité et y consacrera la totalité de son temps. 

Nous avons bien compris que dans l’esprit de la direction, elle décide et n’a aucun compte à rendre. Mais bon, « très chers directeurs », nous ne sommes pas « au jeu de la patate chaude » et derrière des intitulés de postes, il y a des attendus et des équipes ! Au minimum, il convient de penser à elles aussi et pas seulement aux désidératas des fonctions que souhaitent occuper ou cumuler quelques-uns !


Scène 3
L’effet domino

Dans un prochain numéro, on saura peut-être ce qu’il advient du pilotage de la Direction Territoriale Centre Bourgogne qui, subitement et sans réelle explication, s’est vu annoncer le départ du directeur alors même que le départ de la directrice adjointe est programmé en septembre, et qu’à ce jour on cherche encore les remplaçants… 

On a beau dire, on est loin de la situation d’un agent qui parfois reçoit un avis défavorable pour une mobilité parce qu’il n’a pas fait un temps suffisant sur son poste ou alors qu’on reporte sa prise de poste pour assurer une continuité dans son service d’origine !

Attention, on pourrait finir par croire que les pièces maitresses sur l’échiquier ne sont pas toujours celles que l’on pourrait imaginer. 

Des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) 2022 qui prennent du retard

Une 1ère mouture à 2,6 % du taux RMPP bien loin de l’inflation à +5,8 % en juin

Une première réunion de négociation a été organisée le 8 juin sur la base d’un taux RMPP de 2,6 % (en masse salariale), soit 603 585 €, alors que la direction, sur proposition de la CFDT-VNF, avait convenu dans le contexte actuel de solliciter un taux de 4 % relatif à l’inflation constatée sur l’année 2021. 

Même si le taux de 2,6 % est supérieur à celui de l’année dernière (1,6 %), une fois encore, la CFDT-VNF déplore la faiblesse des moyens octroyés par les tutelles financières qui ne sont pas à la hauteur des ambitions de l’établissement définies à travers son COP et encore moins du contexte économique et inflationniste subi. 

De plus, la CFDT-VNF déplore l’annonce tardive de ce taux, qui ne facilite pas les temps nécessaires à la négociation, l’organisation des ateliers salariaux et les échanges avec les personnels. 

Avec une augmentation du point d’indice à 3,5 % pour les personnels du privé : le +5 % s’impose

Dans un premier temps, pour la direction qui n’a pas été suivie dans ses demandes par les tutelles, il convenait de se satisfaire du taux de 2,6 %. Elle avait par ailleurs ajouté que ce taux pourrait faire l’objet d’une clause de revoyure afin de le mettre en cohérence avec la revalorisation du point d’indice si celle-ci était supérieure à 2,6 %. 

Depuis, le dégel du point d’indice pour la fonction publique a été annoncé avec une revalorisation à hauteur de 3,5 % et une entrée en vigueur au
1er juillet. Sans attendre, la CFDT-VNF a invité la direction à poursuivre les discussions avec les tutelles afin de revendiquer un taux réévalué à 5 %. 

En effet, les 3,5 % de revalorisation du point d’indice correspondent à une augmentation de salaire pour tous les agents de droit public (partie indiciaire) alors que pour les salariés de droit privé, le taux RMPP correspond à l’intégralité des mesures salariales qui ne se traduisent pas forcément par une augmentation de salaire pour toutes et tous (GIPA/égalité femmes/hommes/effet report/mobilités/expertises etc.).

Dans l’attente de l’arbitrage des tutelles…

Concernant les mesures individuelles (primes et expertises), les mêmes enveloppes que l’année dernière ont été figées. À ce titre, vous pouvez vous reporter sur la ventilation de l’année dernière si vous souhaitez connaitre le montant alloué à votre direction. 

Hors de question de revenir à la table des négociations avec un taux inférieur à 3,5 %

Toutefois la CFDT-VNF a été claire avec la direction, il serait inacceptable de revenir à la table des négociations avec aucune revalorisation ou une revalorisation inférieure à 3,5 %. Si tel devait être le cas, non seulement la CFDT-VNF appellera les salariés à se mobiliser, mais elle remettra en cause l’attribution de mesures individuelles aux dépens de la mesure générale qui quoiqu’il en coûte devra au minimum être doublée par rapport aux négociations sur la base des 2,6 %. 

Vous avez été très nombreux à participer à la réunion Teams pour suivre l’actualité des négociations.

Le 7 juillet 2022, la CFDT-VNF a convié tous les salariés de droit privé à une réunion Teams pour rendre compte de l’avancement des négociations. L’intégralité du projet d’accord a pu être expliquée que cela soit sur les mesures salariales impactant l’enveloppe RMPP ou les mesures hors enveloppe. 

Cet échange fut aussi l’occasion de valider le positionnement de la CFDT-VNF en fonction des retours des tutelles et arrêter le fait qu’il y aura une forte mobilisation si les arbitrages devaient être défavorables. 

Restez attentifs et mobilisés, nous vous tiendrons informés des suites des négociations.

Siège : Les super héros !

À la tête nous avons donc le numéro 1 : le DG. Dans le second rang protocolaire le DGD suivi par le DGA !

Force est de penser qu’avec de tels titres, la charge de travail doit être conséquente, mais vous allez comprendre que dans l’esprit de la direction, on peut toujours faire plus.

La création

Il y a quelque temps, le DGA a occupé la mission de préfigurateur d’un nouveau concept de direction : la DIMOA ! Avec cette nouvelle direction, tout est devenu possible et ainsi d’une simple décision pouvait naître une nouvelle direction qui n’était pas vraiment au siège, pas vraiment en DT, mais qui surplombait le tout en se nourrissant de toutes et tous. 

Une direction qui peut agir partout avec toutes et tous… Le rêve sur le papier !

L’action

Ayant opéré la démonstration de sa forte capacité de penser, de créer et de vendre, le DGA est donc devenu le patron de la DIMOA. Alors qu’on aurait pu penser que cela nécessiterait un énorme investissement, il a su prendre ses nouvelles fonctions tout en restant DGA  ! 

Bon, quelles prérogatives relevaient du titre de DGA ? Nous ne l’avons jamais compris ! Mais pour la direction, tout semblait aller au mieux et cette innovation permettait d’afficher comment d’un poste et d’une personne nous pouvions faire deux postes avec une seule personne !

La magie a ses limites et le clonage n’existant pas encore, il aura fallu persévérance pour le croiser aux dires de quelques-uns… Vu l’immensité de la tâche renforcée par un COP et des budgets d’investissements croissants, sauf à ce que les missions d’un DGA soient tellement peu prenantes qu’il en reste sous le capot, il aura très certainement fallu abandonner quelques missions initiales de DGA pour se consacrer à ce challenge ambitieux et être disponible pour sa nouvelle équipe ! 

Quelles sont les missions initiales du DGA qui ont dû être abandonnées ?

Dans quelle escarcelle sont tombées les missions abandonnées ? 

Motus ! Cela ne nous regarde pas et il faut croire que pour la direction nous n’aurions pas été en mesure de le comprendre donc pourquoi se donner la peine d’en parler !

Bis repetita !

Par le réseau, nous apprenons qu’un nouveau niveau va être franchi ! L’envie du changement pointant son nez, de nouveaux défis se présentant et le dédoublement ayant ses limites, il serait décidé de faire entrer dans la danse le numéro 2 du « gouvernement VNF ».

Ainsi, le DGA, actuel directeur de la DIMOA, voguerait vers de nouvelles aventures toujours sur l’océan VNF et le DGD deviendrait le nouveau directeur de la DIMOA ! 

On se repose les questions ? « Mais que faisait-il avant ? Quelles missions va-t-il abandonner pour relever ce nouveau challenge et réopérer la magie du dédoublement ? Comment objectivement être le porte-parole d’une direction et dans le même temps, être en capacité, de façon impartiale dans ses arbitrages, de représenter tout l’EPA et ses directions en qualité de DGD ? »

Rappelons en effet qu’il est tout de même censé remplacer le DG sur toutes ses missions en son absence !

Allo ? Tonton ? Pourquoi tu tousses ?

Curieux de l’impact sur le pilotage direct de l’établissement VNF, la CFDT-VNF a décidé d’interroger dans un premier temps le DRH. Les objectifs : se faire confirmer le changement de pilotage de la DIMOA, mais également prendre la mesure des impacts quant à la direction de l’établissement, son organisation et clairement le « qui fait quoi ? ». 

Quelle surprise de constater le dérangement qu’ont pu occasionner ces interrogations qui ont trouvé, dans un premier temps pour seule réponse, le fait que cela relevait d’une décision du directeur général et qu’à ce titre aucune justification ou réponse ne devait être apportée. 

Le refus catégorique de vouloir même répondre aux diverses interrogations a été exprimé avec force démontrant là toute l’autorité de notre direction et la considération qu’elle portait au dialogue social, aux représentants du personnel et par-delà aux personnels !

Mais quelle idée de se demander si les deux missions sont compatibles ? Si l’établissement dans son pilotage où la DIMOA avec tous les personnels qui y travaillent n’auront-ils pas à souffrir d’un tel choix et de ce nouveau dédoublement ? Après tout, l’expression « à tout vouloir faire on ne fait rien de bon » est une chimère, et toutes celles et tous ceux qui en font fait l’expérience peuvent le certifier.

Le seul fait rassurant serait que là aussi, il y avait de la réserve sous le capot, mais à ces postes-là cela semble peu probable, non ? 

Et puis, c’est bien connu, quand on est bon, on est bon en tout ! On sait tout faire et on connaît tout ! Et surtout, qui peut le plus peut le moins ! Si le DGD savait prendre les décisions qui s’imposaient pour piloter en binôme l’établissement, nul doute qu’il saura le faire au sein de la DIMOA et pourquoi pas, les deux en même temps ! 

Mais quelle vie trépidante et épuisante ont nos super héros !

Persévérance

À la CFDT-VNF, n’en déplaise, on a besoin de comprendre et d’y voir clair ! Après tout, même au parlement où parfois le 49.3 est de sortie, il peut y avoir des questions au gouvernement et personne n’y trouve à redire ! Bon, il faut admettre que parfois des réponses de Normands sont apportées et que l’on peut deviner sur quelques expressions un certain agacement de devoir y répondre ! 

C’est donc avec facilité que les représentants CFDT-VNF se sont laissés aller à une maladie professionnelle contractée en exercice : le radotage. Les symptômes étant forts, nous avons interrogé le numéro 1 du gouvernement VNF. 

Les réponses à apporter devaient être tellement évidentes qu’il n’a pas jugé bon de les donner de suite et sans nous éconduire, il a décidé de laisser planer un peu le suspense et de renvoyer cette discussion à une information ultérieure. Petite précision utile et pour « cranter » ce sujet mineur qui n’est autre que le pilotage de VNF et de sa direction phare la DIMOA, il ne s’agira que d’une information et, à ce titre, ne sera dit que ce que l’on voudra bien nous dire !

Ahhhhh le dialogue social, MAIS QUELLE BELLE INVENTION !

Le dénouement

Cette partie de la pièce reste à écrire et sera déterminante pour la catégoriser. Pour patienter et laisser libre cours à votre imagination, vous pouvez toujours consulter les différents genres théâtraux existants. Mais d’ores et déjà, nous ne pouvons pas exclure le théâtre d’improvisation.

DTRS : Lettre à Élise

Jusqu’à maintenant pour envoyer un document par courrier en UTI, il fallait :

  • Rédiger la lettre
  • La mettre dans un parapheur
  • Poser le parapheur sur le bureau du signataire
  • Récupérer le document signé généralement dans la foulée
  • Envoyer le document

Pour une fois qu’il y avait un processus de simple à VNF, c’était trop beau pour que cela dure… Donc est apparue cette chère ÉLISE !

Pour faire simple et le plus court possible, le processus peut être celui-ci :

  • Prendre en charge un document reçu en l’enregistrant dans ÉLISE tout en renseignant tous les éléments nécessaires
  • Créer un processus pour une réponse
  • Demander des taches pour ce document suivant les destinataires internes :
    • Prise en charge
    • Lecture
    • Traitement
    • Validations
    • Signature
  • Enregistrer le document comme « expédié » dans Élise
  • Diffuser par voie postale
  • Notifier l’envoi à tous les intervenants dans le processus

Pour ceux qui chercheraient de fausses notes dans cette partition, quelques indices dans les 24 tutoriels pour les utilisateurs (et faut bien ça…) :

Extraits : 

« Une fois le projet de réponse rédigé et validé, il convient d’imprimer le courrier définitif, de le faire signer (de manière manuscrite) et de l’intégrer à Élise en tant que courrier signé. »

QUELLE AVANCÉE ! Ne jetez surtout pas vos anciens parapheurs, ils serviront encore. Bon, ce sera plus long, mais c’est le progrès…

« Si le courrier signé a été réalisé en dehors d’Élise, il ne contient pas le QR code de reconnaissance. Il convient alors d’utiliser la fonction d’impression, option “fiche de numérisation” puis de scanner vers Élise les deux feuilles : fiche de numérisation puis courrier signé. Le courrier signé viendra automatiquement s’insérer comme une pièce du dossier courrier ».

Quand on vous dit que ce logiciel va vous simplifier la tâche…

« Attributions multiples : à un moment donné, plusieurs destinataires peuvent avoir, en même temps, des tâches à effectuer. L’attributaire actif à ce moment doit se charger de coordonner les actions des uns et des autres pour aboutir au traitement du courrier. »

Et pour l’attributaire actif susnommé, bonne chance à lui pour gérer cela… déjà qu’avant il fallait des années pour comprendre certains circuits de signatures selon les sujets… Mais oui, si vous ne l’aviez pas encore compris, ÉLISE va vous amener gain de temps et simplicité dans la gestion des courriers…

On se demande quelles têtes bien pensantes et bureaucratiques continuent de pousser le déploiement de ce logiciel à VNF alors qu’il fait une majorité de mécontents… A-t-on déjà oublié que les personnels en UTI ont d’autres choses à faire que d’essayer de se débrouiller avec des outils chronophages de la sorte ?

DES MOTS ET DES MAUX

S’il existe des petits MOTs, de grands MOTs, des gros MOTs, des MOTs doux…

Il convient de rappeler à ces directions qui nous en abreuvent régulièrement que tout doit avoir un sens et que chaque MOT, de par son sens, peut provoquer bien des MAUX.

Force est de constater les communications qui sont MOTivées par une volonté de vendre des objectifs fixés qui comportent de bons MOTs sans toutefois se soucier des MAUX qu’elles génèrent car l’éMOTion ne se maîtrise pas, c’est un ressenti… 

Aussi quel que soit le MOTif, si vous voulez rester MOTeur, attention à ce que vos MOTs ne soient pas source de MAUX car nous ne sommes pas des aniMAUX…

Sinon, les gros MOTs finiront par être de sortie et en attendant MOTus et surtout évitez les MOTs doux, nous n’y croirions pas…

Crise de popularité du DTCB : cherchez l’erreur

Cette façon de communiquer est très mal interprétée par le personnel. La vraie question à se poser est : « pourquoi si peu de personnels veulent y participer ? » 

La covid ? La forte rupture du dialogue social ? La lassitude des clowneries ? 

Sur le fond, les agents ne comprennent pas !!! Pas d’argent pour travailler, mais des manifestations coûteuses qui imputent d’un bras le budget de fonctionnement. Des réunions de service sont organisées à grands frais pour le paraître certainement ! Quelle est la volonté de nos responsables de service de passage chez nous ? Ils tricotent et détricotent, avec pour seul objectif de bons soldats aux ordres : répondre aux demandes de réductions d’effectifs du ministère et donc du DG.

Toujours à votre écoute et proche de vous, la CFDT-VNF est allée à votre rencontre en organisant notamment des HMI « volantes » :  les 27 et 28 avril sur le périmètre de l’UTI Saône-Loire (canal du Centre, canal de Roanne à Digoin) et SEMEH, puis les 24 et 25 mai sur l’UTI Val de Loire-Seine. 

De nombreuses questions ont concerné le devenir des agents dans le projet de VNF. Tout et son contraire sont colportés au sein des territoires. De nombreux sujets suscitent l’inquiétude des personnels : rupture numérique à la veille des élections, formations des agents… 

Cher(e)s Collègues, nous vous remercions pour avoir été présents aux HMI et pour la qualité des échanges. Nous restons à votre disposition pour vous apporter tout complément d’information ou pour échanger avec vous sur votre situation.

Dialogue social en DTCB : un début d’embellie

Les plus

Après des mois de rupture de dialogue et la mise en place d’un mouvement intersyndical, les instances reprennent progressivement… Ainsi, un CTUP s’est tenu le 12 mai dernier. À la demande des OS, la direction a accepté une modification de l’ordre du jour. 

Des avancées ont eu lieu sur des points d’achoppement qui duraient depuis plusieurs mois. La note de gestion relative aux véhicules d’astreintes a été finalisée et validée. Le groupe de travail portant sur les astreintes a été relancé sous l’égide de la directrice adjointe, ce qui a permis de faire voter le nouveau règlement intérieur de la DT.

La CCOPA s’est déroulée le 13 avril, au cours de laquelle les échanges ont été constructifs et pour une fois sans trop d’anicroches. La ligne directrice est de promouvoir le maximum de grades du premier niveau vers un niveau supérieur afin que les OPA de bas de grille se retrouvent au-dessus du SMIC horaire.

Bémol : une avance sur l’année 2023 ! En effet, pour parvenir à faire progresser l’ensemble des ouvriers, la CCOPA a dû demander une enveloppe en surbooking. Cette demande a été acceptée !


Les moins

Beaucoup trop de postes non occupés !

La direction construit ses analyses en comptabilisant uniquement les postes vacants. Mais si on y rajoute les restrictions pour incapacité au poste occupé et les arrêts maladie de longue durée, certains centres ne peuvent plus fonctionner. De plus, le peu d’agents restants doit se partager les missions des absents. Et quand le dernier survivant n’est plus là, tout explose !

À titre d’exemple pour l’exploitation : aucun chef d’équipe n’est présent au sein des équipes à St Satur et Nemours. Quant à Briare, 2 chefs d’équipe sont présents au lieu de 5… Les agents n’ont que 2 bras et ne peuvent assumer le travail de 3 ou 4 personnes prévues sur le papier.

Aussi, malgré la reprise timide du dialogue social dans la DT, n’oublions pas qu’en 2016, une enquête RPS avait démontré les effets délétères du projet de service. Pour autant, force est de constater qu’en 2022, on prend les mêmes et on recommence ! 

Ainsi, de nouveaux arrivants étudient et planchent sur les futures organisations sans tenir compte de l’historique et le devenir des personnels sur l’ensemble de la DT. 

Comme le disait Albert Einstein :
« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ».

De fait, les responsables de la DT quêtent le moindre signe d’amélioration, mais la DT serait plus attractive avec des promesses de financement et d’hypothétiques évolutions positives du COP. 

Dans le cas contraire, on peut toujours espérer un « EFFET KETCHUP » : à force de taper sur le fond de ce qui reste, la sauce finira par jaillir…

DTCB : De «nouvelles techniques» de surcharge sont inventées à l’UTI Val de Loire Seine

Technique n° 1 :
Le «  y’a qu’à, faut qu’on »

Problème : Les services (CEMI, CMS, PC) ont échangé avec l’UTI sur les difficultés rencontrées. 

À titre d’exemple, les encadrants des CEMI se plaignent de ne pas avoir assez de temps pour rencontrer les agents sur le terrain. Les agents, quant à eux, se plaignent de ne pas assez voir les encadrants sur le terrain. 

Après 4 mois d’échanges, on arrive aux solutions : « y’a qu’à, faut qu’on » ! Le tout sans prendre en compte les difficultés actuelles liées aux manques de moyens humains, techniques et financiers.

Solution miracle : organiser des réunions pour permettre les échanges ! 

Problème : le manque de temps ne le permet pas.

Résultat : c’est le serpent qui se mord la queue, les encadrants pourraient être considérés comme absents et les agents ont l’impression de ne pas être entendus.

Technique n° 2 :
«  Toujours plus… »

Problème : Comment faire encore plus avec toujours moins ?

Solution : On dit aux agents « faites ci, faites ça et rapprochez-vous des encadrants du CEMI ».

Puis aux encadrants « faites ci, faites ça et voyez cela avec les agents ».

Et aux agents et aux encadrants, on leur dit : « faites-moi un retour ».

Résultat : la voie hiérarchique est coupée et le planning de tâches est encore plus surchargé

Technique n° 3 :
Faire l’autruche

Problème : Tout est fait pour ne pas faire remonter les difficultés sous prétexte que VNF doit assurer un service public et qu’on se tire une balle dans le pied s’il est su (usagers, riverains, collectivités…) que les agents travaillent en mode dégradé. Manque de personnel, besoins de saisonniers, besoins de faucardage… Rien ne bouge. 

Solution : refuser les congés, faucarder en régie, mais sans faucardeur avec des chaînes, des crocs, une mini pelle et faire intervenir l’ensemble du CEMI (chef de centre, chefs d’équipe, agents pour retirer les algues), obliger les agents et saisonniers à passer de l’éclusage en poste fixe à l’accompagnement manuel sur 5 écluses sans émission d’avis à la batellerie aux usagers. 

Résultat : cela crée naturellement des tensions sur le terrain, et pour finir on demande au chef de CEMI d’aller écluser lui-même…

Technique n° 4 :
Faire culpabiliser les personnels

Problème : la direction (DIEE – service fonctionnel DTCB…) passe commande à l’UTI pour assurer la remontée des travaux pour les 10 années à venir. 

Solution : L’UTI demande aux CEMI de lui faire remonter ces informations en faisant un point avec les agents et en analysant l’ensemble du linéaire et tous les ouvrages.

Résultat : Ce travail est très intéressant, mais doit se faire en basse saison pour pouvoir compter sur la disponibilité des agents, et en déchargeant les encadrants de leurs missions quotidiennes. Cette mission prend du temps et n’est pas réalisable sur 3 semaines au mois de mai.

Réponse de l’UTI : « si on veut, on peut ». Mais bien sûr ! Certains peuvent peut-être commencer à 7 h et finir à 19 h et même manger devant l’ordinateur le midi pour gagner du temps ! Est-ce cela que souhaite la direction ? Pour rappel, le droit à la déconnexion existe !

Recrutement des saisonniers en DTCB : des méthodes discutables

La CFDT-VNF comprend les difficultés de recrutement et l’a même invoqué à plusieurs reprises, et ce même aux plus hautes instances de VNF (CTU Plénier du 12/10/2021 et CA de juillet 2021). 

Cependant, la CFDT-VNF a émis des réserves sur les conditions cavalières et anachroniques de cette réunion organisée sans préparation préalable. De plus et assez paradoxalement sur une UTI, les saisonniers, qui œuvrent depuis plusieurs années auprès de VNF, se voient menacés de ne pas être prolongés plus d’un mois. Cherchez l’erreur ?

Le comportement managérial à tous les étages provoque des départs ou les accélère, ce qui provoque l’inquiétude des agents : les nombreux départs annoncés génèreront parfois l’absence d’encadrants dès le mois de juillet. La CFDT-VNF ne cesse d’alerter la direction sur ces sujets.