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Auteur/autrice : Cindy Leroy

Orientations de recrutement 2025 / Cycle mobilité et LDG

La publication “au fil de l’eau” des postes peut améliorer la réactivité du système, mais la CFDT-VNF alerte sur sa mise en œuvre effective :
► Quelle cohérence avec les orientations ministérielles ?
► Quelles garanties pour les agents de VNF ?
Des précisions sont indispensables pour garantir l’équité et la lisibilité du processus.

Aujourd’hui, les agents de VNF bénéficient d’une première vague de publications en interne, leur offrant une priorité sur les postes avant ouverture externe. Le projet de LDG supprime cette étape, se contentant d’une “attention particulière” aux candidatures internes.

► les mobilités internes doivent être prioritaires,
► les agents VNF ne doivent pas être mis en concurrence directe avec l’ensemble de la fonction publique ou du secteur privé dès le départ.

Le texte soumis à consultation prévoit :
► une durée minimale d’affectation (3 à 5 ans) convenue, tout en prévoyant avec aval de la DRHM et l’avis du service d’accueil la possibilité d’y déroger ;
► la faculté pour le service d’origine de refuser une mobilité, même après plusieurs années, pour des raisons de nécessité de service ou projets en cours.

► la durée minimale doit être limitée à certains postes en cohérence avec le décret ministériel et affichée sur la fiche de poste dès sa publication afin que l’agent en ait connaissance,
► tout report de mobilité doit être cadré, justifié et limité dans le temps,
► les blocages arbitraires sont inacceptables et portent atteinte à l’équité de traitement.

► le N+1 doit participer aux recrutements, en particulier aux entretiens,
► le même principe doit s’appliquer aux promotions, où la hiérarchie directe est encore trop souvent écartée.

Le N+1 est un acteur clé de l’évaluation et du développement professionnel : il doit être reconnu comme tel.

► pas de concours PEVNF organisés dans 5 DT sur 7, malgré plus de 100 postes vacants restés sans candidat après les cycles de mobilité ;
► la direction avait promis des clarifications, affirmant adhérer à l’idée d’ouvrir des concours là où les besoins sont avérés.

A ce jour, aucune information concrète n’a été fournie.

La question demeure entière : Toutes les DT lanceront-elles enfin des concours en 2025 ?

► une priorité claire aux candidatures internes,
► une transparence accrue sur les règles de mobilité,
► des durées d’affectation clairement affichées et des reports limités,
► une implication systématique des N+1 dans les recrutements et promotions,
► une politique de concours équitable et coordonnée dans toutes les DT.

Face à nos interrogations, aux contradictions soulevées en séance et nos contestations avec contre-propositions, la direction a accepté de requalifier ce point de consultation en point d’information. Elle s’est engagée à revoir le projet pour une nouvelle consultation au CSA central du 26 juin.

Souhaitons qu’en plus d’avoir été écoutés, nous serons entendus et que le futur projet appellera à davantage de compréhension et d’acceptation dans l’intérêt collectif des personnels de VNF.

Retrouvez les déclarations préalables complètes du CSA Central du 24 avril et 22 mai.

Surcomplémentaire santé optionnelle et volontaire

Comme annoncé précédemment, le contrat est déficitaire : le ratio Prestations / Cotisations atteint près de 150 %, menaçant la viabilité du dispositif.

Pour rétablir l’équilibre financier, une augmentation de 30 % des taux de cotisation a été réalisée à compter du 1er janvier 2025, en sus de la revalorisation du PMSS (Plafond Mensuel de la Sécurité Sociale).

  • 6,28 € / mois pour un assuré isolé,
  • 16,09 € / mois pour un assuré famille.

Pour évaluer l’intérêt du maintien ou de l’évolution du dispositif, la CDS a lancé une enquête en décembre 2024 et janvier 2025.

  • 81 % sont satisfaits des garanties actuelles
  • 86 % souhaitent continuer à en bénéficier
  • 63 % seraient favorables à un élargissement des garanties, même avec une cotisation famille portée à 20 €/mois
  • 26 % envisagent d’y adhérer dans les conditions actuelles
  • 54 % seraient intéressés par une version enrichie du contrat à 20 €/mois

Ces résultats montrent une forte appétence pour une couverture santé améliorée, malgré un tarif plus élevé.

Les répondants ont suggéré plusieurs évolutions pour mieux répondre à leurs besoins :
► meilleure articulation entre le contrat socle et la surcomplémentaire, avec plus de lisibilité sur les remboursements,
► renforcement de la couverture optique et dentaire, y compris les dépassements d’honoraires,
► prise en charge élargie des médecines douces : psychologue, naturopathe, pédicure, ergothérapeute…,
► meilleur accompagnement lors de l’analyse de devis ou en cas de refus de prise en charge.

Si vous ne bénéficiez pas encore de la surcomplémentaire et que vous souhaitez y adhérer :
► Rendez-vous sur le portail MGEN, rubrique « Nous contacter »
► Indiquez votre date de début de contrat (au plus tôt le 1er jour du mois suivant la demande)
► Joignez :
– Un mandat SEPA complété
– Votre RIB

Écrêtage : travailler plus sans gagner plus

► formations à la gestion de la charge de travail pour agents et managers,
► charte nationale de la bonne gestion du temps,
► alertes automatiques dans Octave pour signaler les dérives.

► documentation pédagogique (méthode “arbre des causes”, fiches réflexes),
► évolution du formulaire d’entretien professionnel.

La CFDT-VNF a revendiqué avec force :
► le paiement oula récupération des heures écrêtées comme règle de droit,
► la reconnaissance des temps de trajet validés par ordre de mission,
► la création d’un compteur dédié pour suivre les heures injustement écrêtées.

► une note de cadrage nationale avec un objectif de “Zéro heure écrêtée”,
► un suivi mensuel et annuel des heures écrêtées dans Octave, visible par tous,
► un plan de communication à l’ensemble des personnels,
► un bilan semestriel par DT/siège présenté en CSA Central.

La CFDT-VNF proposait un élargissement des périodes au-delà des 2 mois actuels sans limitation à 1 jour/
mois. La direction a accepté une expérimentation de 6 jours récupérables par semestre, sous réserve des nécessités de service, sur les compteurs d’écrêtage ou crédit/débit.

Désormais, un système d’alerte est prévu :
Dès 7h30 d’écrêtage par trimestre, une réunion tripartite sera déclenchée entre :
► l’agent (qui doit alerter en cas de surcharge),
► le manager (chargé de la répartition et du relais des demandes),
► le PPRH (garant du respect du droit).

Une expérimentation au siège a déjà montré ses limites : les alertes, trop fréquentes, ont conduit certains managers à les désactiver, tuant le dispositif dans l’œuf.

La CFDT-VNF rappelle que 1 200 postes ont été supprimés entre 2013 et 2025, alors que les missions de VNF n’ont pas diminué. Les personnels compensent par du temps de travail non rémunéré, rendu invisible par l’écrêtage. La seule réponse pérenne : agir à la source, c’est-à-dire recruter et pourvoir les postes vacants.

► la présentation des organigrammes en CSA local,
► un focus sur les postes vacants :
o Ont-ils été publiés ?
o Combien de fois ?
o Quelles actions ont été mises en place pour les pourvoir ?
► la présentation des moyens de remplacement et de réorganisation en cas de vacance de poste,
► l’organisation de concours locaux si nécessaire.

Le plan de la direction va dans le bon sens mais reste largement insuffisant. La CFDT-VNF continuera de porter la revendication d’un droit au temps de travail juste et reconnu, pour chaque heure réellement effectuée.

Communiqué intersyndical – CSA Central du 24 avril 2025 – Départ de séance : nos raisons sont claires

Les représentants des organisations syndicales siégeant au CSA Central du 24 avril 2025 ont décidé de quitter la séance, après avoir constaté l’obstination de l’administration à maintenir à l’ordre du jour un point pourtant contesté dans sa forme comme sur le fond : l’arrêté relatif aux logements NAS et COP-A.

DT CB – Service RH

Les personnels RH de proximité de la DT CB expriment de nombreuses inquiétudes concernant le projet de refonte prévu pour 2026. Nombre d’entre eux s’interrogent sur leur avenir, dans un contexte marqué par un manque de clarté et d’anticipation.

En novembre dernier, la DRHM adjointe a rencontré les organisations syndicales (OS). Cependant, plusieurs questions essentielles sont restées sans réponse, laissant le personnel dans l’incertitude :

  • Est-il officiellement acté qu’un pôle RH gestion paie et carrière sera délocalisé à Dijon ?
  • Comment ce pôle sera-t-il dimensionné ?
  • Quelles seront ses missions précises ?
  • Quelles modalités concrètes seront mises en place pour les agents de la DT CB (bourse aux postes, prépositionnement, etc.) ?
  • Comment maintenir l’intérêt et la motivation des personnels RH locaux si leur rôle se limite à un relais SGAP/agents ?
  • Les agents qui refuseront un rattachement au siège pourront-ils bénéficier des mesures d’accompagnement prévues lors des restructurations (primes, accompagnements, etc.) ?

La centralisation des missions soulève également des préoccupations plus larges :

  • Ce schéma sera-t-il étendu à d’autres équipes du SG ? (exemple : recrutement, formation, commande publique, immobilier).
  • Quel budget sera réellement alloué pour accompagner les agents dans leurs nouvelles missions ?
  • À terme, tous les gestionnaires RH conserveront-ils des missions en lien avec la gestion RH ?
  • Conformément aux engagements du pacte social, aucune mobilité ne sera-t-elle imposée ?

Face à ces interrogations, la CFDT-VNF reste mobilisée. Vous pouvez compter sur elle pour relayer ces questions auprès de la direction et veiller à ce que des réponses claires soient apportées aux personnels concernés. A ce titre, un questionnaire a été transmis à l’ensemble des personnels de la filière RH dans les sièges et UT des différentes DT. Nous encourageons le personnel à en prendre connaissance et à y répondre : « S’exprimer, c’est déjà faire changer les choses » car vos réponses nous permettront de mieux relayer vos inquiétudes, interrogations et surtout d’obtenir des réponses

DT CB – Pollution !

La CFDT-VNF souhaite souligner l’implication des agents sur le canal du Loing, à la suite d’une pollution industrielle survenue début novembre. Il leur a fallu vidanger le canal, récupérer les poissons morts, sécuriser les abords du canal. Nous saluons leur travail !

DT NPDC – Téléconduite : une mise en place à marche forcée

C’est pourquoi, malgré les arguments avancés par la direction, les organisations syndicales ont voté unanimement « contre » ce projet lors du CSA d’avril dernier.

Depuis l’annonce de la mise en place de ce projet, la CFDT-VNF s’est faite écho des craintes grandissantes des agents et s’est engagée activement à défendre leurs droits et leurs intérêts. En effet, cette évolution va bien au-delà d’une simple modernisation technique : elle modifie profondément l’organisation du travail des agents et leur rapport au terrain.

Les éclusiers, habitués à intervenir localement, se retrouvent confrontés à la perspective d’une centralisation qui remet en question leur rôle de proximité, pourtant essentiel pour la sécurité des installations et la qualité du service public. Ils redoutent une perte de sens dans leur travail autrefois
ancré dans le concret et le local. Cette évolution impactera leurs conditions de travail : diminution des effectifs, risque de surcharge de travail…

La réduction sur site de la présence humaine chargée d’assurer le service public inquiète les agents et la CFDT-VNF. En effet, les usagers bénéficiaient jusque-là d’une assistance directe en cas de besoin, une réactivité que la téléconduite pourrait fortement affaiblir car elle rompt le lien de proximité qui faisait la force de VNF.

Préalablement à la mise en place de la téléconduite, la DT NPDC a souhaité faire évoluer l’offre de service de son réseau grand gabarit pour atteindre, à terme, une exploitation 24 h/24 et 7 j/7. Cette nouvelle offre de service est effective depuis le 3 juin dernier sur l’ensemble de ce réseau, à l’exception d’une écluse qui passera à ces nouveaux horaires dans quelques mois. Ce périmètre représente 84 postes de travail d’exploitation.

La téléconduite des écluses du réseau grand gabarit sera assurée depuis un poste de commande centralisé (PCC) unique, implanté sur 2 sites : Waziers et Valenciennes. Sa mise en place est organisée en 4 étapes :

  • Phase 1 (2024) : Itinéraire Escaut — 6 sas
  • Phase 2 (2025) : Itinéraire Sensée-Deûle et écluse de Palluel — 10 sas
  • Phase 3 (2026) : itinéraire Bauvin-Dunkerque — 4 sas
  • Phase 4 (horizon 2030) : Canal Seine-Nord Europe

La première phase était prévue initialement le 16 décembre 2024 mais la direction nous a annoncé le report de sa mise en place en raison de problèmes techniques rencontrés lors de la phase de tests. Ce report d’environ 3 mois n’est pas sans impact en termes d’organisation de travail et de coût financier pour VNF qui doit prolonger les contrats des CDD en conséquence.

L’organisation de la première phase du projet s’articule autour

  • d’un responsable de PCC,
  • de 12 opérateurs,
  • de 5 chefs de salle.
    L’exercice d’affectation des agents s’est achevé mi-septembre. Sur les 18 éclusiers,
  • 10 ont accepté d’évoluer vers le poste d’opérateur,
  • 2 ont été retenus pour un poste de chef de salle,
  • 1 est maintenu à son poste à l’écluse (départ en retraite dans moins de 2 ans),
  • 5 ont refusé leur proposition d’affectation en tant qu’opérateur ou chef de salle.

Un plan de formation pour l’intégration des agents au PCC est en cours de déploiement depuis mai dernier. Parallèlement, un recensement des compétences détenues et attendues par les 5 agents qui n’intégreront pas le PCC est ou sera engagé.

Le travail sur la réorganisation de la maintenance n’ayant pas encore été initié à la DT NPDC, il a été difficile pour les agents concernés de se projeter sur cette filière sans avoir d’autres véritables alternatives. Sur les 5 agents ne souhaitant pas rejoindre le PCC, 4 agents se sont vu proposer un poste notamment dans le domaine de la maintenance. Un agent s’est vu « imposer » un poste qui ne lui convient pas.

La CFDT-VNF dénonce un manque d’accompagnement de ces agents, un manque de visibilité en amont du prépositionnement sur les postes vacants. Même si les agents ont pu bénéficier d’entretiens individuels en 2023 et 2024 et de réunions d’information en UTI au cours desquelles ils ont pu poser leurs questions, ils n’ont pas pour autant obtenu toutes les réponses utiles, car le projet s’est précisé au fur et à mesure de sa mise en œuvre.

La CFDT-VNF avait demandé la mise en place d’une foire aux questions (FAQ) spécifique afin de permettre aux agents concernés d’être informés et de faire un choix éclairé quant à leur avenir professionnel à VNF. Malheureusement, cette FAQ n’a jamais été mise en place. Les agents ont dû se contenter de l’ouverture d’une boîte mail « téléconduite ». Elle déplore également que les futurs chefs de salle potentiels n’aient eu que tardivement connaissance du planning définitif.

Pour la CFDT-VNF, les moyens humains ne sont pas une option, mais une nécessité pour le succès de la téléconduite. Elle défend une vision où modernisation et respect des agents vont de pair.

De nombreuses questions techniques se posent et sont relayées par la CFDT-VNF. En effet, la présence physique des agents sur le terrain est cruciale pour réagir rapidement en cas d’incident (embâcles) ou de panne. La téléconduite limite la capacité d’action immédiate en cas de problème : quelle sera l’organisation de demain pour pallier ces difficultés ? Quel protocole d’intervention rapide en cas d’urgence ?

Aucune technologie ne peut remplacer l’expertise et la réactivité d’un agent en place. De nombreuses interrogations émergent également concernant les caméras :

  • Sont-elles en nombre suffisant ?
  • Un stock est-il prévu et qui en assurera la gestion (interne ou externe) ?
  • Dans quels délais et à quels coûts ?
  • Quel est le type de pannes récurrentes sur ces équipements ?

En cas de panne généralisée, quelle est la procédure en mode dégradé ? Qui va gérer la maintenance du poste de commande ? Quels sont les moyens d’alerte en cas de rupture de la fibre optique ?

Les réformes en cours à VNF, notamment dans le cadre de la mise en place de la téléconduite, imposent des changements majeurs dans l’organisation du travail. La CFDT-VNF est consciente de l’importance de ces évolutions pour la modernisation de l’établissement mais elle reste ferme sur le fait que ces transformations ne doivent pas se faire ni au détriment des agents ni de la mission de service public.

La mise en place de la téléconduite à la DT NPDC s’effectue par phases et la CFDT-VNF s’assurera que chaque étape soit accompagnée d’un dialogue social de qualité. Pour la CFDT-VNF, il est crucial que les intérêts des agents restent au centre des décisions, et elle restera mobilisée lors de chaque étape de ce déploiement.

DT NPDC – SDVE : Des difficultés qui perdurent

Rappelez-vous, le SDVE de la DT NPDC a fait l’objet d’une réorganisation initiée en 2019 et mise en place en octobre 2023. En 2022, nous évoquions les difficiles négociations avec la direction dans le cadre de cette réorganisation et nous vous avions également fait part des avancées que la CFDT-VNF avait obtenues.

En 2023, des problématiques liées à une surcharge de travail, en raison des postes vacants, avaient été dénoncées.

Une fois encore, à la suite de plusieurs alertes du personnel, la CFDT-VNF a interpellé la direction sur les problématiques persistantes au sein de ce service. Les principaux sujets d’inquiétude relevés incluent :

  • une surcharge de travail et l’absence d’encadrement intermédiaire causées par des postes vacants ou non remplacés,
  • un manque de reconnaissance et une perte de sens au travail,
  • un sentiment d’isolement et d’abandon chez les agents,
  • une communication défaillante de la hiérarchie.

Ces conditions dégradées affectent directement le moral et l’efficacité des agents.

Les agents de la filière domaine/immobilier ont exprimé leurs préoccupations concernant leur avenir professionnel et le manque de clarté dans la répartition des tâches entre la DT et les UTI. Ce flou organisationnel s’ajoute à leurs inquiétudes face à une nouvelle réorganisation annoncée au sein du service, sans réelle visibilité sur ses implications.

Pour donner suite aux alertes de la CFDT-VNF, la direction a organisé des entretiens individuels pour permettre aux agents de s’exprimer. Elle a également affirmé son intention de résoudre les difficultés identifiées et de revoir l’organisation d’une partie de ce service.

En tout état de cause, la CFDT-VNF reste en attente d’actions concrètes et de décisions de la part de la direction. Elle restera mobilisée et vigilante quant aux mesures qui seront mises en place pour répondre aux préoccupations des agents.

DT BS – Neige en novembre…

La neige tombe doucement sur la région parisienne, reléguant aux oubliettes les fastes des Jeux Olympiques. Le quotidien a repris son cours à la direction territoriale Bassin de la Seine (DT BS). Le Directeur territorial signe un accord avec EDF, tandis que la fibre optique continue son déploiement. En parallèle, le plan de sobriété énergétique se dessine, promettant de conditionner nos activités dans les années à venir. L’ambiance générale est morose.

L’établissement public semble évaluer la progression de la modernisation sur un unique paramètre : les kilomètres de fibre optique posée pour relier ses ouvrages. Certes, la modernisation avance à la DT BS, mais qu’en est-il du ressenti des personnels, des utilisateurs, des riverains, et du petit monde de la voie d’eau ?

Les crues de l’hiver dernier ont exacerbé les tensions entre les riverains, les usagers et l’établissement public. Et avec la dégradation des conditions climatiques, il est peu probable que cette situation s’améliore.

Le programme d’investissement à long terme, notamment pour le remplacement des barrages manuels et des autres digues, soulève des interrogations. Le budget dédié à ces travaux sera-t-il encore d’actualité dans dix ou quinze ans, lorsque les travaux auront lieu ?

Nous vivons une époque marquée par des périodes d’étiage plus longues et des crues plus rapides, rendant l’adaptation aux bouleversements climatiques plus urgente que jamais. Pourtant, le dérèglement du climat progresse plus vite que les décisions de l’administration.

Pour les agents de la DT BS, le constat est encore plus inquiétant. Ce n’est pas une tempête isolée, mais un enchaînement de faits, apparemment sans lien direct entre eux, qui traduit un malaise croissant face aux bouleversements induits par la modernisation de l’établissement.

Les agents peinent à se retrouver dans le discours officiel de l’établissement. Des termes comme « maîtrise de l’avenir professionnel », « formations innovantes », ou encore « référents accompagnement au changement » résonnent souvent comme des concepts éloignés de leur réalité quotidienne. Si ce storytelling n’est pas totalement mensonger, il reste limité, voire improbable dans certains endroits.

Le plan de sobriété énergétique n’épargne rien ni personne : exploitation des ouvrages, température dans les bureaux… tout est passé au crible. Le mot d’ordre est clair : économiser de l’énergie. La téléconduite est d’ailleurs présentée comme l’un des leviers majeurs de ce dispositif.

La CFDT-VNF avait déposé le 28 octobre 2024 un préavis de grève à compter du 15 décembre 2024 reconductible sans date de fin pour les agents de la circonscription HSAV, GTC de Joinville le Pont. Les revendications portaient principalement sur les conditions de travail des agents de la circonscription HSAV, GTC de Joinville le Pont.

S’agissant d’une situation locale, la Directrice Générale de VNF avait missionné le Directeur territorial pour recevoir une délégation de la CFDT-VNF afin de nous permettre de développer les éléments présentant la situation et d’entamer les discussions sur les revendications portées dans le préavis.

Après avoir mené une négociation au cours de trois réunions, la CFDT-VNF a obtenu satisfaction sur l’ensemble de ses revendications. Aussi, en accord avec les personnels, la CFDT-VNF a fait le choix de lever son préavis de grève le vendredi 13 décembre à 20H.

De réelles avancées ont pu être actées par le biais d’engagements portant sur :

  • des travaux de sécurisation des sites ;
  • les effectifs et les recrutements ;
  • les logements de service dans la circonscription ;
  • la rémunération des personnels.

Bien entendu, la CFDT-VNF restera vigilante sur le fait que la totalité de ces engagements soient respectés et mis en œuvre dans les délais. A ce stade, nous n’avons aucune raison d’en douter.

La CFDT-VNF remercie Monsieur Bousquet, Directeur territorial Bassin de la Seine et Loire aval, Monsieur Ribein, le Directeur adjoint, Madame Delaune, la Secrétaire générale et Monsieur Orain, le Responsable d’UTI, pour la qualité des échanges et la volonté partagée de parvenir à un accord constructif et positif, tant pour les personnels que pour le service.

La CFDT-VNF, avec les agents unis qui lui ont fait confiance, démontre une nouvelle fois sa capacité à négocier en étant force de propositions.

DT NPDC – Un futur déménagement annoncé pour les agents du SEME et de la DIMOA/UOL

Cela fait quelques années que les agents du SEME et de la DIMOA/UOL, hébergés dans les locaux de la rue Jeanne Maillotte, subissent des conditions de travail dégradées, notamment en période hivernale :

  • dysfonctionnement du chauffage,
  • problèmes d’humidité et infiltrations d’eau,
  • fenêtres condamnées.

Faute d’un accord avec le bailleur pour financer les travaux nécessaires, la DT NPDC a lancé une prospection pour trouver de nouveaux locaux à Lille, capables d’accueillir les personnels concernés.

Cinq sites avaient été identifiés dans le périmètre ciblé. Cependant, le premier site pressenti a été écarté en raison de travaux de façade trop importants prévus dans les prochains mois, rendant les conditions d’accueil inacceptables pour les agents.

À ce jour, après concertation, la direction a retenu le site ONIX, situé au 556 avenue Willy Brandt. Ce site présente plusieurs avantages :

  • localisation accessible : 18 minutes de la DT NPDC, 9 minutes de la gare Lille Flandres et 7 minutes de la gare Lille Europe ;
  • un plateau de 834 m² comprenant des bureaux lumineux, des locaux techniques, un réfectoire et 15 places de parking pour les véhicules de service (en partie) ;
  • un bâtiment climatisé offrant des conditions de travail modernes.

Le projet nécessite encore des ajustements et les locaux devront être aménagés. Selon le calendrier établi, le déménagement pourrait avoir lieu à la fin du premier semestre 2025.

La CFDT-VNF restera attentive tout au long de ce processus pour garantir des conditions de travail optimales et une transition sans heurts pour les agents concernés.