NE LAISSEZ PAS LE HASARD DÉCIDER DE VOTRE AVENIR PROFESSIONNEL !
DEVENEZ LE 1ER DÉFENSEUR DE VOS DROITS !

Auteur/autrice : webm@ster

DT Rhône-Saône

Après avoir réduit considérablement les effectifs en automatisant les ouvrages.
Après avoir intégré aux équipes des saisonniers (3 +1) afin de diminuer encore les effectifs pérennes.
Après avoir redécoupé sans cesse les secteurs d’itinérants allongeant ces derniers au-delà de ce qui est réalisable sur une journée de travail.
Après avoir annoncé la baisse du niveau d’enfoncement sur le Canal du Rhône au Rhin (CRR) empêchant ainsi les derniers bateaux utilisateurs de passer ce qui conduira à terme à un passage en gestion hydraulique.
Après avoir annoncé remplacer certains agents temporairement par des saisonniers de par l’impossibilité de recruter qu’impose le plafond d’emploi et ceci au mépris complet de la réorganisation mise en place en 2017 et du Plan Particulier d’Exploitation (PPE) correspondant.

C’est maintenant sur les saisonniers que le couperet tombe en divisant par 2 le nombre de recrutés.
C’est maintenant qu’il n’y a plus aucune marge de manœuvre que l’on pourra toujours faire porter la responsabilité de la baisse du niveau de service sur l’absence ou la maladie d’un agent.

Mais sur ces points, nous disons : ASSUMEZ plutôt que de faire croire en la fatalité !
Assumez que, malgré vos démentis qui renvoient vers une participation des régions pour le maintien du niveau de service actuel, votre intention est de « dénaviguer » le Petit Gabarit de la DTRS.

DTNPC : Téléconduite… T’es où ? Mais t’es pas là !

Après un début effervescent et prometteur en termes de communication et d’information fin 2018 — début 2019 sur le sujet, nous faisons le constat que notre direction n’a pas tenu sa ligne directrice en 2020, une vraie année blanche !
L’histoire ne serait-elle pas sans fin ?… La crise sanitaire ne peut tout expliquer et les grands discours du projet de modernisation de notre service via le Contrat d’Objectifs et de Performance, à la une de toutes nos réunions, ne nous paraissent pas suffisants. Où en est-on ? Où sont les infos que nous attendons légitimement ? Une simple allusion en termes de réponse à nos questions quant à la rédaction d’un cahier des charges pour le choix d’un bureau d’études qui peine à sortir n’est pas une réponse acceptable !
L’inquiétude grandissante de nos collègues impactés par ce projet ne semble pas être un critère suffisamment important pour partager des informations réelles et concrètes sur leur devenir professionnel et, disons-le aussi, familial, car tout changement n’est pas anodin !
La mise en œuvre de la téléconduite passera par de nouvelles méthodes d’exploitation, de nouveaux métiers, de nouveaux outils de travail… Elle a été annoncée progressive entre 2021 et 2023, il est grand temps pour le bien de tous de sortir de cette zone d’ombre, de reprendre le dialogue, de partager les informations, de répondre aux questions des agents concernés (questions déjà remontées pour la plupart depuis plus deux ans !).
N’oublions pas que le silence est l’expression du mépris et que seule la discussion permet des échanges productifs pour faire avancer les choses !

À la DTSO…

Dans les Services territoriaux, les Unités Infrastructure, Eau, Exploitation (UIEE) intègreront les futurs Centres Territoriaux (CT). Les CT issus de la fusion de 2 ex-centres d’exploitation verront le jour à compter du 1er novembre, ce décalage devant permettre aux unités supports (UIEE notamment) déjà mises en place de se mettre en ordre de marche pour être opérationnelles d’ici là. Elles seront théoriquement suffisamment dimensionnées et organisées pour assurer leurs missions. Mais ces unités seront-elles totalement pourvues et opérationnelles au 1er novembre ? Telle est à la fois notre interrogation et notre crainte.

Ces futurs CT assureront l’interface avec les acteurs territoriaux sur lesquels VNF souhaite renforcer sa représentativité. La représentativité de VNF est une évidence pour nous, mais le Chef de centre devra également continuer à organiser, gérer, arbitrer les missions d’un centre désormais étendu sur deux sites… Cette nouvelle organisation devra reposer sur des qualités d’organisation et de management, ce qui complique et renforce les responsabilités du chef de centre. Tout cela dans un contexte inédit marqué par la mise en place d’unités qui doivent être suffisamment solides pour aider les centres tout en assurant leurs missions transversales. Les chefs d’unités et leurs adjoints risquent eux aussi de voir leurs activités et leurs responsabilités fortement augmentées… C’est un test à grande échelle !!!

Les chefs d’équipe principaux qui, eux, épaulaient au quotidien le chef de centre d’exploitation, seront désormais placés sous l’autorité hiérarchique d’un chef de centre territorial « mutualisé » dont la présence et la disponibilité seront certainement réduites compte tenu de l’élargissement de son périmètre d’actions sur 2 sites.
Par ailleurs, à l’heure où les discussions sur une valorisation cohérente et justifiée de la PTETE des chefs d’équipe principaux (notamment encadrants) sont en cours, il est nécessaire que les personnels de catégorie B bénéficient d’une valorisation financière correspondant à l’évolution de leurs responsabilités. Une demande en ce sens a été faite auprès de la direction.

Une page se tourne à la DTS…

Mais avant d’en arriver là, Patrick, qui avait repris le flambeau au sein de la DTS il y a 39 ans, a, petit à petit, et avec beaucoup de patience et de combativité, développé et fait grandir ce syndicat. Il allait à la rencontre des agents, les défendait, les conseillait et portait fermement et avec conviction tous les dossiers traités en instance. Il a su s’entourer de militants investis tout au long de ces années et savait mobiliser les personnels dans des actions mémorables pour certaines !!!

Après 3 mobilités et plusieurs fonctions, il a toujours su garder les pieds sur terre et aura toujours su se souvenir « d’où il vient ». Cette proximité de terrain si utile à son engagement lui manquera certainement, mais les agents de la DTS ne l’oublieront pas de sitôt ! Il restera ancré dans cette mémoire collective.
Engagé, il l’a été jusqu’à son dernier jour de travail et l’a encore maintes fois prouvé lors de cette période sanitaire complexe où il s’est investi sans compter ses heures et a enrichi les nombreux débats et échanges avec la direction.

Mais cet investissement n’était pas que local, il l’a également été lors de ses nombreuses réunions « nationales » où Patrick a toujours été force de propositions.
Aussi la section syndicale de la DTS lui souhaite une longue et heureuse retraite. Un grand merci également à son épouse Claudia qui, tout au long de ces années, l’a accompagné contre vents et marées. Qu’ils sachent profiter ensemble d’une paisible retraite et de leur petite fille venue récemment agrandir le cercle familial.

Arrivée d’un nouveau directeur à la DTS

La CFDT-VNF de la DT de Strasbourg lui souhaite la bienvenue et compte sur son expérience pour développer le tourisme et la logistique fluviales. Elle espère un dialogue social de qualité pour le bien-être des agents et cela, malgré une pandémie qui dure et une importante réorganisation en cours dont nous n’apercevons pas encore le bout du tunnel.

DT Nord-Est

Les réorganisations des petits gabarits battent leur plein

Lors de notre dernier échange avec la DT autour des points d’actualité, nous avons été informés des secteurs où les réorganisations futures sur le petit gabarit allaient battre leur plein. Seule l’UTI du Canal des Vosges n’est pas concernée, l’exercice a été fait précédemment. Les groupes de travail ont continué à se réunir cet été, dont les résultats serviront de base pour réformer le service. Les objectifs sont connus : bien que les offres de service ne soient pas entièrement arrêtées, la Direction devrait suivre les recommandations de la Direction de l’Infrastructure, de l’Eau et de l’Environnement et cesser l’exploitation aux écluses dès le 1er janvier 2023 sur le Canal des Ardennes, la Meuse amont de Dom-le-Mesnil et le Canal des Vosges de Neuves-Maisons à Fontenoyle Château…

La voie d’eau en attente des investissements des collectivités locales

Entre temps, le Président et le Directeur Général de VNF ont reçu les élus de la région Grand-Est à l’antenne parisienne de l’EPA afin de leur présenter le plan de relance et les investissements futurs de l’Etat, fortement appuyés par les collectivités locales, que pourrait réaliser VNF sur le réseau à petit gabarit de la région. Au vu de cette année très sèche, où le manque d’eau dans les biefs envahis par les herbes a restreint fortement la navigation, les collectivités investiront-elles pour le passage de quelques bateaux ou développeront-elles les voies vertes sans navigation sur le canal ? C’est clair : il y aura des fonds de l’État appuyés par la région, à condition que les petites collectivités proposent des projets sur le canal. En parallèle, malheureusement, notre DT est bien contrainte à suivre la baisse des effectifs tout en proposant de suspendre et aménager des offres de service aux usagers afin de tenir les orientations de Bercy.

DTCB : Point covid

Depuis, sur de nombreux sites, ces travaux ont repris en mode dégradé ou n’ont pas redémarré dans les temps. Ce sujet a été remarqué au niveau national. Les baisses d’effectifs « voulues » obèrent une fois encore la bonne marche de ses projets. Les différents acteurs ne sont pas bien définis chacun dans leurs fonctions et à l’inverse, les fonctions ne sont pas bien définies pour chacun des acteurs.

La maintenance

Les personnels sont inquiets sur le devenir de leurs missions et leur avenir professionnel. C’est encore plus prégnant pour les personnels affectés à la maintenance, quel que soit le niveau, notamment compte tenu du devenir du statut OPA, des départs et des mutations annoncés ou déjà effectifs et les difficultés à recruter les bonnes compétences sur des contrats précaires. Malgré les palabres du siège sur l’enjeu stratégique de la maintenance dans le projet de transformation de VNF, cette difficulté à recruter démontre une nouvelle fois le manque d’attractivité et de considération pour ce métier. Au final, s’il est un sujet sur lequel le nombre d’affirmations péremptoires est inversement proportionnel à la connaissance réelle que l’on a du phénomène, c’est bien le domaine de la maintenance. « Ni rire, ni pleurer, mais comprendre » (Spinoza)

Le dialogue social local

Une délégation de représentants de la maintenance avait pourtant échangé avec la Direction sur ce sujet. Pour toute réponse, un projet de modification des UTI a balayé d’un revers de main les demandes de clarification de ces personnels et a été présenté en CTUP. La CFDTVNF s’y est d’ailleurs une nouvelle fois opposée. Le directeur a affirmé que cette organisation était provisoire, mais le provisoire qui dure on connait bien à VNF et, malheureusement, les promesses n’engagent que ceux qui les croient. À l’aube d’un grand projet de modernisation de l’établissement notamment à la DTCB, les paradigmes ont la vie dure. Lors d’un CTUP, la CFDT-VNF a interpellé la Direction sur les inquiétudes des personnels liées au projet de transfert de la maintenance sur les sites de la rivière Seille à la DT Rhône-Saône. Par une réponse proche d’une fin de non-recevoir, la Direction nous a fait croire que ce sujet n’était pas d’actualité et elle a cherché à minimiser encore une fois les craintes des personnels. Nous demandons une confirmation officielle de l’abandon de ce projet et s’il s’avère que ce n’est pas le cas, nous demandons une réunion d’information réunissant les CTU de proximité des deux DT impactées.

Et le transfert de la DT BS vers la DT CB ça donne quoi ?

S’agissant du secteur rivière Yonne, la DT CB n’a pas encore digéré cette fusion qui présente encore aujourd’hui de nombreuses incertitudes et dysfonctionnements. Rappelons que, sur ce sujet, le DG n’a pas souhaité consulter les instances nationales. Aussi, les personnels ne croient plus les paroles et promesses faites lors du transfert. Ils veulent désormais des actes sans que ceuxci pénalisent les autres secteurs de la Direction. Les représentants CFDT-VNF ont à plusieurs reprises dénoncé cet état de fait en CTUP. Lors d’une consultation en instance, ils se sont d’ailleurs opposés vivement aux modifications d’horaire proposées sur le secteur, regrettant que ce dossier n’ait pas été présenté initialement pour information, ce qui leur aurait permis de consulter les personnels concernés et de mesurer l’impact de cette décision. Faute d’un dialogue social serein et constructif, les représentants CFDT-VNF ont parfois même été contraints de quitter les instances (CLHSCT de décembre et de refuser de siéger au CTUP de février 2020) pour exprimer leurs désaccords sur les méthodes de l’administration.

À votre rencontre…

Avant ce nouveau confinement, les représentants de la section CFDT-VNF à la DT CB avaient pu reprendre les rencontres avec le personnel au mois d’août et ont constaté des tensions palpables dans les équipes notamment entre une partie des managers de proximité et une partie des agents. Devant le mal-être exprimé par certains agents et leur description de comportements hiérarchiques pour le moins inappropriés, la CFDT-VNF a alerté la Direction et a sollicité la mise en place d’un CLHSCT pour échanger sur ces difficultés. Pour autant, à ce jour, la Direction ne semble pas vouloir y donner suite ni réagir. Si les choses devaient s’aggraver, la Direction devra assumer ses responsabilités et ne pourra pas se contenter de renvoyer la faute sur les agents.

Le règlement intérieur de la DT CB

Le groupe de travail sur le Règlement Intérieur (RI) est relancé et une délégation de la « DT CB band » part en tournée dans les UTI pour son « RI Tour 2020 ». Alors que les préceptes du RI actuel ne sont pas ou peu respectés en de nombreux endroits, la Direction explique que ces différences entre UTI sont liées à l’incompréhension « des petits encadrants »… La CFDT-VNF demandera des clarifications sur ces propos lors d’une bilatérale.

DTBSL : Marathon man

Le projet olympique le porte-flamme de VNF

Ainsi VNF et la DTBS se sont aventurés dans un long marathon et surfent sur la vague olympique pour vendre une image idyllique de l’établissement public. Présenté comme un acteur essentiel de la préparation des Jeux Olympiques de 2024, le fluvial, géré par la Direction du Bassin de la Seine, en profite pour démontrer les atouts de la voie d’eau. Dans les communiqués de presse, la Direction n’hésite plus à évoquer le bilan carbone du transport fluvial, ses faibles nuisances environnementales, le nombre de camions qui ne rouleront pas sur les routes d’Ile-de-France ! La convention qualifiant dans une envolée lyrique d’accélérateur de transition écologique cette formidable avancée…! Ce partenariat c’est un peu le chêne majestueux qui cache la forêt malade du manque d’investissement de l’État. Pourtant les promesses faites par la Direction en 2021 devront être tenues jusqu’en 2024.
Et dans tous les cas faire de telle sorte de ne pas être dépassé par l’événement. La DTBS, SOLIDEO et HAROPA seraient bien inspirés de profiter de cette « dynamique » autour du fleuve pour mettre en exergue les faiblesses de la voie d’eau et de son gestionnaire, et elles sont nombreuses.

L’arbre qui cache la forêt

Les ouvrages de navigation en région parisienne datent pour la plupart du début siècle dernier, voire de la fin de 19e. À l’endroit même où vont avoir lieu certaines épreuves des JO, l’établissement public aura beaucoup de mal à masquer les errements de décennies d’une gestion calamiteuse. La mode actuelle est au vintage, toutefois l’état de certains barrages laisse clairement deviner leur manque d’entretien et le désintérêt de l’établissement à l’égard de ces missions. SOLIDEO et HAROPA risqueraient de tomber de haut en apprenant l’état réel des écluses et des barrages empruntés chaque jour par les convois des entreprises de construction du village olympique.
Comme nous ne sommes pas à une contradiction près, tous ces beaux objectifs ambitieux n’empêchent pas le gouvernement d’inscrire dans le projet de loi de finances 2021 une nouvelle baisse de 99 ETP ! Cela se passe de commentaire !
*(société de livraison des ouvrages olympiques)

L’impact de la réorganisation des services de la DTSO trop rapidement survolé

Cela présageait une mise en place hâtive à l’exploitation sans prise en compte des impacts négatifs collatéraux sur les agents, et en particulier en ce qui concerne :

  • la charge de travail des chefs de centre,
  • le dimensionnement des secteurs d’itinérance et d’astreinte,
  • l’insuffisance du nombre de personnels d’encadrement,
  • l’absence d’unités supports,
  • l’imprécision des missions des personnels d’exploitation.

Malgré ce vote, la CFDT-VNF, conformément à son habitude, n’a pas rompu le dialogue social mais, au contraire, a recherché les mesures qui pourraient être prises pour atténuer fortement les impacts négatifs. Il convient de rappeler que, dans le cadre d’une reconvocation, les organisations syndicales représentatives n’ont pas le pouvoir de bloquer le projet de la Direction, ces instances n’étant que consultatives.

En conséquence, se contenter uniquement d’être contre n’apporte aucune amélioration pour les agents. Dans le cadre de la convocation du CTUP le 8 octobre 2020, la Direction a répondu aux demandes et propositions de la CFDT-VNF par :

  • la confirmation que le service ne remplacera pas un titulaire à l’exploitation par un saisonnier pour lui faire faire de l’entretien des espaces verts ;
  • la priorité donnée à l’exploitation pour les titulaires en ce qui concerne les tâches nécessitant une expertise ;
  • la recherche d’une solution en cours pour réduire le nombre de contrats de saisonnier. L’objectif est d’établir un contrat pour l’ensemble de la saison afin de simplifier la gestion des saisonniers ;
  • l’engagement d’accompagner systématiquement l’automatisation des écluses par la création dedérivation.
  • Il faut d’abord résoudre la question de la gestion hydraulique avant de pouvoir automatiser ;
  • l’engagement de revoir le périmètre de l’automatisation qui n’est pas compatible avec le trafic généré par l’attractivité de Carcassonne ;
  • la possibilité de décaler l’effectivité des centres territoriaux après la saison de navigation 2021 ;
  • l’engagement de ne pas modifier les secteurs d’itinérance et d’astreinte tant que la modernisation/automatisation n’est pas opérationnelle ;
  • l’engagement de maintenir le nombre de chefs d’équipe dans les centres tant que la modernisation n’est pas opérationnelle ;
  • l’engagement concernant l’absence de mobilité géographique imposée et de perte de rémunération ;
  • l’engagement de ne pas supprimer de NAS pour les agents tant qu’ils restent sur le poste correspondant à la NAS.

La CFDT-VNF sera vigilante lors des prochaines phases du projet afin que les engagements de la Direction soient bien respectés. Dans l’attente, afin de reconnaitre les avancées faites et les garanties apportées par la Direction, la CFDT-VNF a fait le choix de s’abstenir sur cette consultation.

DTRS : La centralisation décisionnaire et ses dérives

Les exemples sont nombreux et se multiplient ces dernières années :
Centralisation des missions comptables et demain les services facturiers,
Gestion domaniale,
Informatique (DSIN),
DIMOA…

La centralisation génère une perte d’identité des agents

Il y a cette centralisation affichée, mais aussi celle plus insidieuse où les agents en UTI se sentent de moins en moins concertés, écoutés dans le pilotage de leurs cœurs de métier. En effet, si cette centralisation peut se comprendre d’un point de vue du pilotage stratégique de l’établissement, ce sont ses dérives qui créent le malaise chez les agents en UTI qui ont de plus en plus de mal à se projeter professionnellement.

Pourtant, bien souvent les connaissances, l’expérience, les compétences et le pragmatisme des agents en UTI permettraient d’éviter des erreurs stratégiques, techniques ou sociales.

Une perte d’expertise et de l’expérience du terrain

Prenons l’exemple de la DIMOA : une vacance de poste et un turn-over important des agents dans ce service peuvent conduire à un manque d’expérience et de connaissance de l’établissement aboutissant à une dérive bureaucratique, une lourdeur des procédures qui vont à
l’encontre même des raisons de sa création qui visait une plus grande fluidité et une optimisation des budgets !

Dans tous les domaines métiers de VNF, les agents de terrain, qui connaissent leurs secteurs, leurs ouvrages, les partenaires locaux doivent être entendus et autant que possible écoutés si l’on ne veut pas accentuer encore davantage ce sentiment de millefeuilles de bureaux dans les sièges où chacun y va de sa procédure, de sa directive, en croyant que les agents en UTI n’ont pas d’avis utiles et qu’ils doivent seulement appliquer ce qu’on leur dit.

Si l’on veut que l’établissement avance en optimisant ses ressources et ses moyens, il ne peut pas y avoir cette scission entre la base et les sièges, car chacun apprend des autres, dans des relations de confiance montantes et descendantes…. À condition de s’écouter !
Ces questions peuvent encore se poser et sont primordiales aujourd’hui, mais qu’en sera-t-il demain ? En effet, on pourrait aussi parler d’autres dérives comme : l’externalisation, la réduction des effectifs ou les implantations géographiques, mais ça serait beaucoup trop long…