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Flash Info : publication du décret « modernisant » le décret du 21 mai 1965 / OPA

Vous trouverez en pièce jointe le décret publié au journal officiel du 31 août 2025 concernant le statut des ouvriers des parcs et ateliers relevant des ministères chargés de l’environnement, de la mer et des transports et de leurs établissements publics.

Ce décret n° 2025-869 du 29-08-25 apporte une évolution au statut des ouvriers des parcs et ateliers. Il modifie le décret n° 65-382 du 21 mai 1965 pour actualiser des dispositions obsolètes et tenir compte d’évolutions réglementaires applicables aux agents publics.

Décryptage du décret n° 2025-869 du 29 août 2025

Objet : moderniser le statut des ouvriers des parcs et ateliers (Ponts & Chaussées, bases aériennes), avec des dispositions simples et des garanties améliorées.

Quand ?
Le décret entre en vigueur le lendemain de sa publication au Journal officiel, soit à partir du 1er septembre 2025.

1. Qui est concerné ?

Tous les ouvriers des parcs et ateliers relevant des ministères en charge de l’environnement, de la mer et des transports, ainsi que leurs établissements publics.

Ces agents bénéficiaient déjà d’un cadre spécifique, notamment en matière d’indemnités et de congés, depuis… eh bien, 1965, et ce décret met à jour ce cadre à l’aune des évolutions réglementaires modernes.

2. Harmonisation des ministères de tutelle

Le texte actualise les intitulés :

  • On remplace « ministère chargé du développement durable » par « ministères chargés de l’environnement, de la mer », plus représentatif des compétences actuelles.

3. Mobilité et mise à disposition facilitées

  • Les ouvriers peuvent désormais être affectés ou mis à disposition dans les ministères et établissements publics concernés, sans limitation de durée, à leur demande, ou dans le cadre d’un transfert de mission ou de transfert vers les collectivités territoriales.
  • La mobilité reste soumise au processus interne, en prenant en compte les besoins du service et la situation personnelle des agents.
  • En cas de restructuration, un ouvrier peut bénéficier prioritairement des mesures d’accompagnement prévues par le Code de la fonction publique.
  • Les frais liés à ce changement de résidence administrative peuvent être pris en charge, notamment avec possibilité de prime de mobilité temporaire, dans les conditions existantes.

4. Droits fondamentaux garantis

Le décret réaffirme des droits essentiels pour les ouvriers concernés :

  • La liberté d’opinion, le droit de grève, ainsi que plusieurs protections statutaires (non-discrimination, droit disciplinaire, etc.) sont précisés et renforcés.
  • Les garanties liées à la gestion de leur dossier individuel (promotion, mobilité, évaluation, discipline…) sont clarifiées.

5. Commissions consultatives : une voix pour les ouvriers

  • Le décret institue des commissions consultatives, obligatoires au sein des ministères et établissements concernés.
  • Ces commissions sont mixtes (administration/personnel), en nombre équivalent, et élues pour un mandat de 4 ans.
  • Leur rôle ? Être consultées sur le recrutement, les avancements, l’évaluation professionnelle, les licenciements, et bien d’autres questions statutaires importantes.
  • Des règles précises sont prévues en cas de réorganisation, de remplacement de membres, ou d’impossibilité de composer la commission.

6. Évaluation et formation professionnelle

  • Introduction d’un entretien professionnel annuel, suivi d’un compte rendu, comme c’est le cas pour de nombreux agents publics.
  • Accès aux dispositifs de formation professionnelle, au compte personnel d’activité, et à d’autres parcours d’évolution, répondant aux dispositions de droit commun.

7. Rémunération et avantages

  • Une prime d’ancienneté est confirmée, avec taux et conditions fixés par arrêté ministériel. Elle inclut les périodes de service réalisées (ex. service civique, volontariat…).
  • Maintien de la prime d’expérience, ainsi que d’une prime de métier, selon les textes existants.
  • Les augmentations générales (par points ou pourcentage) s’appliquent automatiquement au salaire de base.

8. Indemnités et conditions de travail

Les ouvriers peuvent également bénéficier de différents avantages parties liées à leur fonction :

  • Indemnité de sujétions horairesastreintesindemnité de permanencetravaux sous-marinsrémunération des activités annexes (formation, jury…).
  • Télétravail possible selon les mêmes règles que les fonctionnaires, avec allocation forfaitaire dédiée.
  • Forfait mobilités durables : remboursement partiel des trajets maison-travail (vélo, covoiturage).
  • Frais de déplacement pour missions : idem droit commun, pris en charge dans les conditions habituelles.

9. Temps de travail et congés

  • La durée hebdomadaire de travail est alignée sur celle définie pour les autres agents, avec possibilité d’aménagement (temps partiel, horaires adaptés, congé familial).
  • Congés annuels équivalents à ceux des fonctionnaires titulaires. Possibilité de compte épargne tempscongés exceptionnels, ainsi que congé sans solde (jusqu’à 15 jours/an) selon les nécessités de service.

En résumé, ce qui change pour vous

  • Mobilité facilitée : mise à disposition sans limite de durée, avec frais et prime de mobilité possibles.
  • Droits renforcés : droit de grève, protection contre la discrimination, respect de la carrière.
  • Évaluation annuelle : entretien professionnel obligatoire.
  • Formation : accès élargi à la formation et au compte personnel d’activité.
  • Rémunération : maintien de la prime d’ancienneté, d’expérience et de métier, augmentations générales garanties.
  • Indemnités : astreintes, permanence, déplacements, télétravail, forfait mobilités durables.
  • Temps de travail & congés : mêmes règles que la fonction publique (CET possible, congés exceptionnels).
  • Dialogue social : commissions consultatives élues pour 4 ans, saisies sur recrutements, avancements, licenciements, etc.

Entrée en vigueur : 1er septembre 2025

Flash Info sur la Négociation Annuelle Obligatoire (NAO) pour les salariés de droit privé

À l’issue de quatre réunions de négociation avec la direction, nous vous avons rendu compte du bilan des négociations au travers une réunion d’information (HMI-Teams) le 1er juillet dernier à laquelle vous avez été près de 200 participants. La CFDT-VNF vous remercie pour votre participation nombreuse, votre confiance et votre soutien. Votre implication renforce notre capacité à faire entendre votre voix et à obtenir des progrès sociaux concrets.

Forte du mandat confié par 98% des votants lors de cette HMI, la CFDT-VNF a signé l’accord NAO 2025 qui devient donc pleinement actif et l’avenant à la convention collective qui en découle.

Dans le prolongement de cette réunion, vous trouverez ci-joint un récapitulatif du déroulement des négociations ainsi que des avancées obtenues grâce à l’action de vos représentants CFDT-VNF.

La CFDT-VNF reste mobilisée pour défendre vos intérêts et se tient à votre disposition pour toute question ou complément d’information.

Flash Info : Enfin ! L’intéressement pour les agents publics de VNF devient réalité !

Grâce à une mobilisation constante et déterminée, la CFDT-VNF obtient une avancée historique : les agents de statut public de Voies navigables de France bénéficieront désormais, au même titre que leurs collègues de droit privé, d’une prime d’intéressement à la performance collective.

Cette reconnaissance tant attendue est actée à travers :

  • Un projet de décret intégrant VNF au dispositif d’intéressement prévu dans les administrations de l’État (décret du 29 août 2011)
  • Un projet d’arrêté en fixant les modalités précises d’application pour les agents de droit public

Le dispositif s’appliquera pour les années 2026, 2027 et 2028 (calcul de son montant basé sur les résultats d’indicateurs des années civiles précédentes)

Montant maximal annuel : 400 €, calculé selon l’atteinte d’indicateurs, couvrant notamment :

  • Les recettes domaniales
  • L’exécution des budgets d’investissement (modernisation et hors modernisation)
  • Le taux d’accès à la formation
  • La sécurité au travail
  • La disponibilité du réseau
  • La régénération des ouvrages
  • Le recrutement en apprentissage

La CFDT-VNF n’a jamais rien lâché, exigeant l’équité de traitement entre les personnels de droit public et privé. Ce résultat est le fruit d’un travail de fond, de négociations constantes et d’une vision syndicale tournée vers la justice et la reconnaissance.

Ce dispositif devrait désormais se concrétiser rapidement par une publication officielle (JO), un suivi rigoureux de sa mise en œuvre et une transparence totale sur les résultats et les modalités de calcul du montant servi.

La CFDT-VNF restera pleinement mobilisée pour veiller à une application équitable et au bénéfice de tous les agents.

Comptes rendus : CSA ordinaire et extraordinaire du 17 juillet 2025

Vous trouverez ci-joint le compte-rendu de la CFDT-VNF du CSA Central extraordinaire du 17 juillet suite au vote défavorable le 26 juin dernier ainsi que le compte-rendu de la séance ordinaire qui s’est tenue également le 17 juillet 2025.

En réunion du CSA Central extraordinaire ont été abordés les sujets suivants :

  • Lignes Directrices sur les orientations Générales (LDG) en matière de mobilité à VNF
  • Plan de développement des compétences 2025

En réunion CSA Central ordinaire ont été abordés les sujets suivants :

  • Le compagnonnage
  • Les conditions d’accueil des apprentis
  • La mission accompagnement au changement à VNF
  • La situation de l’emploi à VNF

Bonne lecture,

CSA et CSSCT : synthèse des échanges

Vous trouverez ci-dessous les comptes rendus CFDT-VNF au CSA Central des 26 et 27 juin 2025 et à la CSSCT Centrale qui s’est tenue le 19 juin 2025. Lors de ces réunions d’instance nationale, les sujets suivants ont été abordés :

Réunion du CSA Central des 26 et 27 juin

  • Point sur la modernisation
  • État d’avancement et retours d’expériences sur l’Outil PEP
  • Situation financière de VNF 2024
  • École du management
  • Lignes Directrices sur les orientations Générales (LDG) en matière de mobilité à VNF
  • Plan de développement des compétences 2025

Réunion de la CSSCT Centrale du 19 juin

  • Bilan de l’accidentologie 2024
  • Programme de prévention des risques professionnels et amélioration des conditions de travail 2025
  • Démarches RPS
  • Bilan d’activité 2024 du secrétaire de la CSSCT Centrale

Bonne lecture !

EDITO Les Eq’Eaux (mai 2025)

L’acte 1 du projet de modernisation, loin d’être achevé, fait déjà place à l’acte 2 qui impactera l’ensemble des directions supports que cela soit au siège ou dans les DT. A VNF, c’est le grand chamboule tout et pour bon nombre de personnels, on marche à l’aveugle.

Sur l’acte 1 : Quid des fermetures de sites, de la localisation finale de certains PCC, des passerelles et du process pour évoluer de l’exploitation à la maintenance, de l’organisation du travail au PCC en mode dégradé, du devenir de la maintenance et de son organisation ? Malgré une conduite du changement prônée à tous les étages, les agents restent avec leurs questions et n’y voient pas plus clair.

Sur l’acte 2 : Bien que la direction indique n’en être qu’aux prémices de ses réflexions et qu’aucun scénario n’est retenu à ce stade, le sentiment d’un travail en coulisse, plus avancé qu’on ne veut bien nous le dire, s’accroît. Pour preuve s’il fallait un exemple, la réorganisation de la DJEF pour laquelle des inquiétudes sur le volet juridique ont surgi quand « malheureusement » pour la direction un document actant un modèle d’organisation « sans conditionnel » nous est parvenu. Suite à notre interpellation auprès de la direction générale en intersyndicale avec FO, il a été indiqué que ce n’était qu’un scénario parmi deux ou trois et qu’à ce stade rien n’était encore acté.

Ainsi, la direction générale réfléchit à un modèle d’organisation reposant sur des directions nationales à l’instar de la DSIN, de la DIMOA ou d’un nouveau modèle à définir.

► Quels seront les impacts quant au travail quotidien des personnels ? Cela reste à ce stade un mystère…
► S’agira-t-il d’un management fonctionnel par le siège ?
► Un management matriciel ?
► Un rattachement hiérarchique au siège ?
► Une nouvelle répartition des missions ?
► Une délégation de pouvoir revue pour les DT ?
► Quel impact et organisation pour les instances représentatives du personnel ?
► Quelle place laissée à la concertation avec les personnels, ces derniers étant les mieux placés pour savoir ce qui fonctionne bien et moins bien dans leur travail au quotidien ?

Voilà un flot de questions dont la directrice générale s’est engagée à apporter des réponses d’ici juillet, et nous ne manquerons pas de vous tenir informés.

Dans le grand chamboule tout, VNF ne s’arrête pas là et modifie en profondeur les process et les outils de travail. Prenons l’exemple de PEP : outre le blocage des crédits durant le premier trimestre qui a généré une incapacité de traitement pour les gestionnaires et de nombreuses plaintes de prestataires non payés, des lenteurs ont été constatées dont VNF n’a pas la maitrise et pour lesquelles le prestataire peine à répondre. De plus, l’absence de procédure ou de process interne fonctionnels et connus de tous, rendent l’appropriation de l’outil encore plus difficile. Les dents se serrent et, il faut le dire, le personnel n’avait vraiment pas besoin de ça !

En parallèle, les négociations battent à plein régime que cela soit sur :
► les catégories C ou B,
► le Zéro Mobilité Géographique Imposée (ZMGI),
► la clause du grand-père,
► la NAO…
Toutes ces négociations doivent normalement aboutir avant les congés d’été.

A celles-ci s’ajoutent :
► l’expérimentation du compagnonnage au sein de l’exploitation devant découler sur une généralisation du dispositif pour tous les personnels en 2026,
► la gestion de la filière maintenance avec la remise à plat des rémunérations au second semestre 2025,
► le plan d’actions RPS,
► la « fameuse conduite du changement »
► et la mise en place de l’école du management avec son socle obligatoire mais sans savoir vraiment pour qui il s’appliquera !

Bref, l’année est une nouvelle fois chargée mais vos élus tiennent la barre et savent rester force de propositions sur l’ensemble des négociations. Espérons que la direction tiendra aussi la cadence et qu’il ressortira des éléments positifs de toutes ces réunions parfois bien trop longues pour des résultats minimes…

Concernant la réunionite aiguë, nous sommes tous logés à la même enseigne…

Alors courage cher(e)s collègues !

Rudy DELEURENCE,
Secrétaire général de la CFDT-VNF

Nouvel arrêté logement pour les 5 prochaines années

Lors du CSA Central d’avril, la direction a présenté en urgence un projet d’arrêté logement pour les 5 années à venir.
Or, les élus manquent d’éléments essentiels pour se prononcer en connaissance de cause :
► Quels seront les impacts sur les agents concernés ?
► Quelle est la cartographie des sites pérennes ?
► Les garanties de la clause du grand-père seront-elles maintenues ?
À ce stade, aucune réponse concrète n’a été apportée.

Malgré cela, la demande des organisations syndicales de requalifier ce point en simple information a été refusée, pour des raisons de calendrier.

Faut-il y voir une volonté de mettre les élus sous pression, en invoquant le calendrier ministériel comme prétexte ? Les organisations syndicales, en désaccord total, ont quitté collectivement la séance après avoir formulé un vote unanimement contre le projet.

Mais elle refuse de donner un avis sans connaître les conséquences pour les personnels.
C’est une question de responsabilité, fidèle à la confiance que vous avez placée en vos élus lors des élections professionnelles.

Suite à l’opposition unanime exprimée lors du CSA Central du 24 avril, la direction a re-convoqué les élus le 22 mai, cette fois en fournissant les comptes rendus des commissions d’attribution des logements tenues dans les différentes DT, ainsi que la liste connue à ce jour des sites pérennes (stabilisée à 90%).

Malheureusement, ces comptes rendus sont très disparates d’une DT à une autre. Certains relatent l’expression des représentants du personnel et un avis clair sur l’impact de ce nouvel arrêté, d’autres pas du tout et semblent plus correspondre à une information descendante n’appelant pas au débat.
Sous notre impulsion, la direction s’est engagée à clarifier la composition, le rôle et la latitude de ces commissions qui devront à l’avenir éclairer les échanges dans les CSA Locaux.

Le directeur de l’immobilier s’est engagé, suite à notre demande à reconsulter les DT pour réduire s’ils en confirment le besoin, le nombre de logements NAS et COP-A déclassifiés. L’objectif serait d’aller moins vite et de se garder une latitude suffisante dans l’attente d’une clarification des sites pérennes et de la future cartographie.
La direction s’est engagée à nous informer des éventuelles modifications sur le projet d’arrêté.

A la demande des élus au CSA Central, la Directrice générale a rejoint le CSA Central du 22 mai pour apporter la confirmation que l’instruction de la clause du grand père, rédigée par son prédécesseur, continue de s’appliquer.
Suite à la parution du nouvel arrêté logement, elle s’est engagée à signer une nouvelle instruction portant sur la « clause du grand père » confirmant le dispositif actuel dans les conditions similaires.

Enfin, vos élus ont demandé à la Directrice générale qu’elle soit vigilante sur l’octroi des moyens financiers mis à disposition de la direction de l’immobilier dans son futur budget. S’il ne s’agit pas de simples vases communicants, il semblerait logique que les recettes ou les économies découlant de la rationalisation du parc immobilier soient mises au service de la rénovation du parc restant et prioritairement sur les logements NAS,
COP-Aet COP15 mis à disposition de nos personnels. Le budget actuel reste très largement insuffisant au regard des besoins.

Rachat des JRTT pour les salariés de droit privé

Instauré en 2022, le rachat de jours de repos (JRTT) permet aux salariés de droit privé de monétiser leurs jours RTT avec l’accord de l’employeur. La CFDT-VNF s’est fortement mobilisée pour obtenir ce droit, malgré les réticences initiales de la direction, qui craignait un effet d’aubaine. En 2023, bien que le dispositif ait été mis en place dans des conditions restrictives, aucun abus n’a été constaté.

► 12 JRTT pour les niveaux 1 à 6,
► 10 JRTT pour les niveaux 7 et 8.

La CFDT-VNF rappelle les atouts de ce dispositif par rapport à la simple liquidation du CET :
► pas de cotisations sociales sur les journées rachetées, soit une valeur nette supérieure,
► majoration de 25 % par VNF,
► exonération d’impôt sur le revenu, bien que soumis à la CSG et CRDS (inclus dans le revenu fiscal de référence).

L’engagement pris en NAO : limiter la hausse des dépenses à +15 % par rapport à 2023. Or, le bilan présenté le 11 février 2025 fait état d’un effet d’entraînement de +37,5 % en euros.

Toutefois :
► Le nombre de demandeurs est en baisse : 205 en 2024 contre 210 en 2023,
► L’augmentation est liée au relèvement des plafonds et non suite à un usage généralisé abusif.

La direction a entendu les arguments de la CFDT-VNF, mais a souhaité ajuster les plafonds pour les niveaux les plus mobilisateurs du dispositif.

Ainsi, pour 2025 :
► niveaux 1 à 6 : jusqu’à 12 jours,
► niveaux 7 et 8 : 6 jours maximum (réduction par rapport à 2024).

Les demandes doivent être faites via Octave avant le 31 octobre 2025, pour un versement en novembre.

Attention :
► ce rachat est complémentaire au dispositif de liquidation du CET, dont la demande doit être faite avant le 31 mai (paie de juin) ou avant le 31 octobre (paie de novembre) ;
ne placez pas vos JRTT sur le CET trop tôt : une fois versés, ils ne sont plus éligibles au rachat JRTT.

Initialement prévu jusqu’à fin 2025, le dispositif est prolongé par le gouvernement jusqu’à fin 2026.

► la monétisation des JRTT,
► l’alimentation et la liquidation du CET.

Risques psychosociaux (RPS)

À la suite d’une action intersyndicale en DT Nord-Est et d’un arbitrage de l’inspection du travail, VNF a lancé en mars 2024 une démarche de diagnostic RPS, accompagnée par le cabinet Sémaphores.

Après un cadrage national, des ateliers ont été organisés dans les DT et au siège entre juillet 2024 et février 2025. Les résultats des diagnostics ont été présentés en COPIL et CSSCTL, puis restitués au personnel via des webinaires et réunions.

► une participation globale faible : 22 %,
► un objectif atteint de justesse (20 %, cible réduite depuis 25 %), mais avec des écarts significatifs selon les DT,
► une présence artificiellement gonflée par les ateliers avec les représentants du personnel,
► une méfiance persistante du personnel envers la volonté réelle de la direction à agir.

► il corrobore les retours terrain,
► il renforce l’analyse DEGEST menée en DT Nord-Est,
► il montre une aggravation des RPS liée au projet de modernisation et aux reprises d’effectifs.

Des groupes de travail locaux sont mis en place dans chaque DT et au siège pour :
► prioriser les propositions issues des ateliers,
► élaborer des plans d’actions concrets, selon l’impact et la complexité.

► chaque groupe comprend un représentant par unité de travail et des membres du COPIL,
► un représentant syndical par OS représentative a été intégré, en plus du secrétaire CSSCTL (membre de droit).
Chaque entité (DT / siège) produira un plan d’actions local, pendant que le COPIL national assurera la cohérence et le pilotage des mesures transversales.

À nouveau, la CFDT-VNF a obtenu la présence d’un représentant par organisation syndicale au sein de ce COPIL national.

Mais elle alerte sur la nécessité de transformer ce diagnostic en mesures tangibles :
► pas de simples formations ou effets d’annonce,
► des actions ciblées, à impact réel sur les conditions de travail.

Un bilan à un an a été exigé par la CFDT-VNF, qui veillera à tirer toutes les conséquences nécessaires.

Vous pouvez compter sur vos représentants pour faire respecter ces engagements.

Retrouvez ici la déclaration préalable et le compte rendu CFDT-VNF de la CSSCT Centrale du 10 avril 2025

NAO pour les salariés de droit privé

Alors que le taux RMPP (évolution moyenne des rémunérations) était de 3,7 % en 2024 et 3,5 % les années précédentes, il chute à 1,7 % en 2025.

La direction justifie cette baisse par le ralentissement de l’inflation, mais les prix des biens essentiels continuent d’augmenter et un rebond inflationniste est même envisagé par le gouvernement.

contre 936 420 € en 2024

Des dispositions réglementaires obligatoires grèvent directement l’enveloppe :
effet report : 50 271 € (31 790 € en 2024),
ancienneté : 127 000 € (120 550 € en 2024),
GIPA : baisse à 61 800 € (105 471 € en 2024) grâce aux revalorisations passées du pouvoir d’achat.

En 2024, la NAO avait permis :
► une mesure pouvoir d’achat (750 € ou 950 € selon les niveaux),
► une prime collective de 100 € en décembre.

Toutefois, la CFDT-VNF insiste sur le maintien d’une mesure collective, même symbolique. Elle s’oppose à l’orientation 100 % individuelle proposée par la direction.

La CFDT-VNF a constitué un groupe de travail qui a formulé 18 propositions réalistes, visant à améliorer concrètement le quotidien des salariés, même sans impact direct sur la paie.

Ces propositions ont été présentées, expliquées et argumentées lors de la 2eme réunion de négociation.

En retour, la direction a transmis un projet d’accord éloigné de ces propositions.

Face à ce constat, la CFDT-VNF a demandé une révision complète du projet, soulignant qu’à l’aube de l’acte 2 du projet de modernisation, les personnels méritent une reconnaissance tangible de leur implication dans un contexte de refontes multiples et de dégradation des conditions de travail.

Comme chaque année, une consultation via Teams sera organisée pour recueillir vos avis et remarques sur le prochain projet d’accord NAO.

La CFDT-VNF organise régulièrement des HMI (Heures Mensuelles d’Information) et des Assemblées Générales (AG) dans l’ensemble des directions territoriales et au siège de VNF.

Ces rencontres sont des moments privilégiés d’échanges, où l’information circule, les idées se partagent et vos préoccupations sont entendues.

Ces temps d’échanges sont l’occasion de :
► faire le point sur les dossiers en cours,
► aborder vos problématiques concrètes,
► répondre à vos questions,
► partager des informations claires et actualisées.
Vous informer est un droit, et ce temps est considéré comme du temps de travail effectif.

Au-delà de l’information, ces moments vous permettent de :
► exprimer vos attentes,
► faire remonter vos revendications,
► co-construire les positions défendues localement et nationalement.

Votre présence et votre expression sont essentielles pour nourrir notre action collective.