NE LAISSEZ PAS LE HASARD DÉCIDER DE VOTRE AVENIR PROFESSIONNEL !
DEVENEZ LE 1ER DÉFENSEUR DE VOS DROITS !

DTBSL – Épreuve olympique de natation dans la Seine : Évitez de boire la tasse !

Un miracle, quand on sait que la baignade est interdite dans la Seine (à Paris) par un arrêté datant de 1923 ! Si la pollution a toujours été présente dans la rivière, la prise de conscience ne remonterait donc pas à plus d’un siècle ?!
La direction parisienne du Bassin de la Seine et Loire, rendue amnésique par l’éclat de la flamme olympique, a tendance à oublier un passé un peu trop présent.
Toutefois les choses vont commencer à s’arranger tout doucement à partir des années 60. La qualité des eaux progressera jusqu’à nos jours, mais des améliorations sont encore à accomplir.

Taquiner le « goujon », mais ne pas le faire frire !

Deux espèces de poissons vivotaient à l’époque dans le bouillon de culture pollué par de nombreux rejets ; aujourd’hui ce ne sont pas moins d’une trentaine d’espèces différentes qui prolifèrent dans les eaux de la capitale devenues presque fréquentables pour les Sandres et autres Brochets. Toutefois, il est toujours déconseillé (voire interdit) aux pêcheurs de consommer les poissons.

Avec l’approche des JO, de gros investissements sont réalisés pour éliminer les rejets de polluants encore en activité dans la Seine et ses affluents.

Ce sont, pour les plus importants, ceux issus des bateaux stationnaires ou encore des eaux pluviales. Bien sûr, la DTBSL, directement concernée, est présente pour apporter son soutien à cette œuvre de salut public. Un petit détail que la direction omet de préciser devant les journalistes et aux autres acteurs du « Plan qualité des eaux de baignade »… ;

Pas de « tout-à-l’égout » pour beaucoup de maisons éclusières ! Un comble !

En effet, la plupart des anciennes cabines d’écluse — toujours en service — ne sont pas reliées à un réseau d’assainissement ni équipées d’un système de traitement des eaux usées.

De nombreuses maisons éclusières souffraient encore récemment du même problème, et rejetaient aussi leurs eaux usées dans les rivières. Encore une fois, le ministère avance masqué sur ce dossier et exige des autres ce qu’il est bien incapable d’imposer dans ses services.

Dans cette affaire, la direction parisienne, par effet d’aubaine, brandit bien haut l’étendard d’un établissement moderne toujours plus vert, plus vertueux et plus soucieux de l’environnement. Le spectacle donné actuellement a de quoi laisser songeur les agents fiers de travailler sur et pour la voie d’eau. Pour VNF, c’est une autre histoire.

DTNE – Le projet d’adaptation des organisations des équipes d’exploitation, maintenance et gestion hydraulique au sein des UTI petit gabarit : la Direction fait la sourde oreille

Le choix de l’intersyndicale pour mettre la pression !

Le projet a été présenté en fin d’année dernière par le secrétariat général, qui n’a pas tenu compte des propositions et remarques émises par la CFDT-VNF lors des dernières réunions. Ainsi, la mise en œuvre d’une transformation assez étourdissante a été proposée, ce qui a créé une incompréhension commune au sein des organisations syndicales locales. Face à ce constat, les représentants de la CFDT-VNF ont fait le choix de l’intersyndicale en octobre 2021.

Montée en compétences nécessaire et forcée

La CFDT-VNF revendique des conditions et une organisation de travail en cohérence avec l’activité des personnels. Même si le dialogue social est maintenu et que les négociations avancent à petits pas, la direction doit appréhender la montée de la polyvalence chez bon nombre de nos agents ainsi que les risques psycho-sociaux (RPS) qui découlent de ce projet d’organisation.

À minima, 4 personnes + 1 chef d’équipe pour la CFDT-VNF

La direction a organisé plusieurs groupes de travail, auxquels participe la CFDT-VNF. Lors d’une première réunion sur « les futurs positionnements à l’exploitation du petit gabarit », vos représentants CFDT-VNF ont démontré qu’une équipe de 3 agents et 1 chef d’équipe n’était pas viable. Aussi, nous préconisons une organisation composée au minimum de 4 agents et 1 chef d’équipe sur un secteur géographique de 40 kilomètres ainsi qu’une gestion hydraulique assurée 365 jours par an. La CFDT-VNF a aussi dénoncé les horaires proposés par la direction, qui engendreraient des journées supplémentaires de travail sans pour autant offrir un service satisfaisant aux usagers de la voie d’eau.

Plus de budget, mais toujours insuffisant pour outiller correctement les équipes

Un second groupe de travail est consacré à la définition des besoins en matériels. Même si l’enveloppe allouée pour l’exploitation est plus importante que les années précédentes, les équipes restent dans l’impossibilité de travailler dans des conditions acceptables faute de moyens financiers et humains suffisants. La prolifération des plantes invasives sur notre territoire, le manque de matériels spécialisés, le manque de personnel et l’état dégradé du réseau rendent les conditions de travail très difficiles pour les agents et empêchent la réalisation optimale des missions. À cette occasion, la CFDT-VNF a demandé l’achat de faucardeurs sur le petit gabarit.

Les chefs d’équipe pas assez associés dans les entretiens individuels

Enfin, un troisième groupe de travail est consacré aux entretiens individuels des personnels du terrain impactés par la réorganisation. Ces temps d’échanges sont organisés pour que les agents puissent faire part de leur souhait de positionnement au sein du collectif de travail. Aussi, la CFDT-VNF déplore que lors de ces moments privilégiés, certains chefs d’UTI n’ont pas toujours fait le choix d’être assistés par les encadrants directs.

Les représentants au CLHSCT veulent une expertise externe pour mesurer l’impact sur les conditions de travail du projet 

Lors du CLHSCT du 1er mars 2022, l’intersyndicale a de nouveau demandé le recours à une expertise externe afin d’étudier l’impact du projet de réorganisation sur les équipes et identifier les risques psychosociaux qui en découlent. La direction reste sceptique face à cette requête, prétextant qu’une telle expertise générerait une perte de temps dans le déroulé des opérations à déployer ainsi qu’une perte financière importante. Pour la CFDT-VNF, cette expertise est un préalable. Rapidité et économie à court terme ne sont pas synonymes d’efficacité et de sécurité ! De nouvelles négociations sont prévues fin mars.

Par ailleurs, les représentants au CLHSCT s’interrogent actuellement sur le respect des règles en matière d’hygiène et sécurité au travail sur certains secteurs. Ces derniers temps, force est de constater un nombre important d’accidents que nous pourrions qualifier de
« surprenants ». Seraient-ils liés à la surcharge de travail et au manque de personnels dans les équipes ? La CFDT-VNF a alerté la direction sur ce sujet.

Les organisations « gruyère » qui prolifèrent

La CCOPA du Nord-Est s’est réunie le 15 février dernier. Il devient urgent de recruter des OPA sur les postes de « responsables d’ateliers », car de nombreux postes restent vacants (Chef d’atelier de Montigny les Metz (UTI Moselle), Chef d’atelier de Givet (UTI Meuse-Ardennes), Responsable de maintenance versant Saône (UTI Canal des Vosges) et Responsable de maintenance versant Moselle et CARB (UTI Canal des Vosges).

Les postes sont ouverts à la mutation en classification Techniciens (de Tech1-1 à Tech3) pour être pourvus plus rapidement.

La CFDT-VNF a signalé que le niveau de recrutement n’est pas correct, ces postes correspondant à des niveaux IHM (Ingénieur Haute Maitrise). Elle dénonce également les pratiques de la direction : positionner des techniciens sur ces postes en leur faisant miroiter une promotion plus rapide est illusoire, comme en politique les promesses n’engagent que ceux qui les croient !

Enfin, concernant la prime de rendement, les élus CFDT-VNF ont signalé que certains OPA n’ont pas perçu l’ajustement national pour 2022, soit 8,4 % pour tous, et demandent que ces situations soient régularisées.

Calendrier

À vos agendas :
Votre équipe à votre rencontre dans les prochaines semaines !

Le planning des heures mensuelles d’information (HMI) est en cours d’élaboration. Nos équipes de militants se rendront prochainement dans les différents sites de la DTNE afin de rencontrer l’ensemble des personnels tertiaires et d’exploitation.

Par ailleurs, la CFDT-VNF organisera très prochainement son Assemblée Générale sur le site de Toul. Cet événement est un moment important d’échanges et de partages grâce aux expériences, savoir-faire et témoignages de chacun. Tous nos sympathisants et adhérents sont invités et les bienvenus. Nous profiterons de cette occasion pour remercier Pascal SIMON, notre cher camarade qui sera alors fraichement retraité, autour d’un verre de l’amitié.

DTRS : Pitoyable…

Le plus pitoyable dans l’histoire est que cet agent attendait cette promotion afin de pouvoir se projeter sur son départ en retraite, mais aussi que la direction pensait qu’il y avait deux exercices promotion au titre de 2021 et que le déclasser ne lui ferait rien perdre, car il passerait en promotion lors du second exercice…

Il passera donc en promotion, mais au titre de 2022, ce qui lui aura juste fait perdre une année… Si, bien évidemment, la direction ne l’oublie pas en cours de route…
Ceci met en avant le fait que, même si les CAP avec les organisations syndicales n’étaient peut-être pas un exercice facile, elles avaient au moins le mérite d’avoir des élus qui connaissaient parfaitement les situations individuelles des personnels, mais aussi le système obscur et complexe des promotions tantôt à l’année N, tantôt à l’année N+1…
Le législateur en a voulu autrement tablant sur une expertise suffisante de ses services.
Le premier exercice en la matière a prouvé qu’il se trompait…
On verra si le cru 2022 sera meilleur…
L’augmentation des taux de promotion défendue par la CFDT devrait aider la direction à éviter les loupés…

Histoire banale…
ATTENTION !!! Public averti seulement :

UN TECHNICIEN :
« Bonjour, monsieur VNF, je suis nouveau chez vous, je m’occupe des travaux sur mon UTI et en faisant le tour de mon secteur, j’ai vu une écluse très vétuste. J’ai envie de la rénover complètement, plateforme, maçonnerie, bajoyer, portes, automatisme.
Quand je suis arrivé, on m’a dit que VNF était en pleine modernisation donc ça tombe bien. J’ai travaillé tout le dossier technique donc quand est-ce que je pourrai commencer les travaux et ainsi contribuer à cet effort de modernisation ? »
VNF :
« Génial, on a besoin d’agents motivés comme vous. Vous allez voir, c’est très simple…
Déjà, il faut que ce soit inscrit dans la programmation budgétaire de la DIMOA. Avec un peu de chance comptez 1 an ou 2, à condition que l’on ait les crédits et suivant les priorités.
Il faut l’AE, les CP…
Ensuite il faut saisir le marché dans MARCO. »
LE TECHNICIEN :
« Bon c’est un logiciel moderne, ça doit être facile. »
VNF :
« Malheureux ! ATTENTION, il y a des paramètres obsolètes qu’il faudra modifier manuellement en éditant sous un format modifiable.
Bon. Une fois fini vous faites un rapport de présentation du DCE et le tout devra être corrigé et validé par PJM et BGQO, chacun leur tour. Sans oublier le CSP pour le CCAP. Avec un peu de chance, après plusieurs échanges par mail (bon, une vingtaine minimum quand même) la troisième ou quatrième version corrigée devrait être la bonne.
Puis ce rapport devra être signé par le RPA. ATTENTION, n’oubliez pas le bordereau de circuit des signatures. Il y en a qui l’ont oublié, ils ont eu des problèmes…
Toutes les pièces devront être enregistrées sous plusieurs dossiers sur le serveur, mais aussi sur un site SharePoint spécifique avec plein de sous-dossiers. Si ce n’est pas au bon endroit, faudra pas vous étonner que ça piétine…
Ensuite, le marché est publié dans PLACE et quand on a reçu toutes les offres vous choisissez le titulaire. »
LE TECHNICIEN :
« OK, et après on y va ? »
VNF :
« Holà pas si vite… »
« Pour que le marché soit signé, il faut rédiger un RAO que là aussi vous soumettez à BGQO et PJM (là aussi, normalement la 2e ou 3e version corrigée…) avant de le faire valider par le RPA. Ne pas oublier le bordereau de circuit des signatures et de faire numéroter le marché…
Bon, je résume le cas le plus simple. Maintenant si “ça monte” à Béthune à la DMP et CB, ce serait trop long à expliquer. Restons dans le simple, on n’a pas 4 heures devant nous… »
LE TECHNICEN :
« Oui, vous avez raison de simplifier… Parce que déjà là… Bon donc après ça c’est tout bon, je peux commencer le chantier ? »
VNF :
« C’est une blague ?
Vous êtes un marrant vous. Sérieusement, ensuite vous remplissez l’annexe 5 pour demander un EJ au CSP. ATTENTION de tout bien renseigner : Numéro de programme, de l’opération, du sous thème en vérifiant qu’il y a bien les CP bien sûr.
Comme vous êtes un chanceux, j’espère que vous n’aurez pas de déclaration de sous-traitant, sinon là aussi on n’a pas quatre heures…. »
LE TECHNICIEN (en sueur…).
« Bon. Donc après je commence le chantier ? Ça va être plus simple après ? »
VNF :
« Oui. Déjà c’est bien. Vous êtes arrivé jusque-là. Simple ? Pourquoi pas si par miracle tout se passe comme prévu sur le chantier.
Sinon prix nouveaux, avenant, OS, constats, prolongation de délai, décision de poursuivre… Avec à chaque fois le tourne-manège habituel : Rapport, BGQO, PJM, modifications puis 2e tour… 3e tour… »
LE TECNICIEN :
« Ne me parlez pas de malheur, ce serait la poisse ! Vivement la fin de chantier alors. »
VNF :
« Oui, si on veut.
À la fin, ce n’est pas compliqué : vous remplissez les documents Exe 4, Exe 5 et le 6 avec les 3 signatures, en espérant qu’il n’y ait pas de réserves. Ensuite les états d’acompte en calculant les révisions de prix (ATTENTION, pas de confiance aveugle dans MARCO…), puis les SF. Ensuite le DGD.
Je ne vous réexplique pas le circuit BGQO, PJM, CSP, RPA….
Bon tout est clair ? Pas de questions ? »
LE TECHNICIEN :
« Heu si. Je crois que cette écluse, à bien y réfléchir, elle est bien comme elle est. Sinon, la modernisation de la commande publique elle a lieu quand ? »

Fin

Toute l’équipe de la section CFDT-VNF vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année.

Siège : L’âne et ses bottes de foin

En effet, la ville du Pas de Calais a vu naitre un philosophe qui nous a transmis son savoir et que nous vous proposons de découvrir au travers du prisme de notre actualité du siège. Il s’agit de Jean Buridan, né au 13e siècle et ayant, entre autres, donné son nom au paradoxe de l’âne de Buridan. Rassurez-vous, nous n’allons pas nous embarquer dans une épreuve du bac littéraire.

Il s’agit d’une démonstration logique et absurde qui met en scène un âne affamé incapable de se décider entre deux bottes de foin identiques. Cette pauvre bête, ne pouvant choisir entre les deux bottes et restant coincée dans son dilemme, finit par mourir de faim sur place.

Attention, il est inutile d’appeler la SPA, nous n’avons pas eu besoin d’un âne pour vérifier cette démonstration, d’une part parce que nous sommes contre les violences envers les animaux et, d’autre part, parce que la direction générale le fait déjà très bien elle-même.

Pour y arriver, il suffit de remplacer l’âne par la direction générale et les bottes de foin par le secrétariat général et la direction des ressources humaines et des moyens.

Depuis la création de l’EPA, la gestion des ressources humaines des salariés et agents du siège est un serpent de fleuve pour notre pauvre direction générale. Comment s’occuper de cette structure qui n’est pas une 8e direction territoriale, mais qu’on ne peut pas non plus considérer comme une exception d’un point de vue des ressources humaines ? Doit-on y consacrer des moyens pour le faire fonctionner, sur le modèle des secrétariats généraux des DT ou faut-il compter sur les ressources de la DRHM ?

Et si on laisse la DRHM s’occuper du siège, peut-on toujours considérer qu’il s’agit toujours d’une direction nationale qui ne s’occupe que des sujets nationaux ? Coincée entre ces deux services/directions, la direction générale a été, ces dernières années, incapable de décider vers qui se tourner pour échanger, dialoguer et surtout comprendre comment organiser le fonctionnement des directions du siège.

La première botte de foin serait celle du secrétariat général qui connait les personnels, peut piloter les réorganisations sur la base d’échanges préalables avec les équipes, assure le fonctionnement des instances et se pose comme l’interlocuteur RH des directeurs du siège. Mais très souvent, sa place et sa latitude sont insuffisantes et le Secrétariat Général enregistre les changements plus qu’il ne les pilote.

La seconde botte serait celle de la DRHM, direction dédiée aux questions des ressources humaines, totalement en capacité d’assurer la cohérence entre les décisions nationales et leur application locale, avec un directeur des ressources humaines qui a le poids nécessaire (normalement) pour garantir que chaque recrutement se fait sur une fiche de poste dédiée, pesée, avec un processus identique et sans passe-droit. Mais là aussi, choisir la DRHM risque de noyer le fonctionnement du siège dans une direction déjà surdimensionnée, à l’image des questions informatiques qui n’ont jamais pu exister en son sein.

C’est ce paradoxe qui tracasse notre animal, car, depuis 10 ans, il hésite et n’arrive pas à se décider.
Les deux organisations ont du sens et chacun de ces choix pourrait permettre d’avoir enfin une méthodologie de travail cohérente, mais, hélas pour les personnels et pour leurs représentants, la direction générale fait et défait son modèle.

Initialement confiée à la DRHM, il avait été décidé il y a quelques années de créer ce service de proximité via un Secrétariat Général (SG). Mais finalement, il s’avère compliqué pour la direction générale de piloter ce SG (et les instances) donc il devient urgent de remettre à plat ce fonctionnement en demandant à la DRHM de piloter à nouveau les ressources humaines du siège.

Vous le voyez, notre pauvre âne n’a pas fini d’hésiter entre ses deux bottes de foin et il est probable qu’il continue à hésiter dans les prochaines années.

Du point de vue de la CFDT VNF, nous ne nous inquiétons que d’un seul aspect, celui des personnels concernés qui vont re re changer de direction. Heureusement que, pour une fois, le processus s’est fait à peu près dans les règles, mais que d’énergie perdue pour revenir au point de départ.

S’il fallait retenir malgré tout une morale, c’est qu’il est toujours possible d’avancer quand on prend le temps d’analyser la situation et qu’on accepte de dialoguer avec les personnes concernées. Mais si la finalité consiste à revenir au point de départ, il y a fort à parier que Buridan ait eu raison et que notre âne finira par mourir d’inanition… Comme le dialogue social !

FIN

Toute l’équipe de la CFDT-VNF Siège vous souhaite de bons moments et de très belles fêtes de fin d’année avec vos proches et votre famille.

DTSO : Encadrement du passage à la demande le week-end en basse saison : la CFDT-VNF défend le droit des agents d’exploitation à une vie familiale

Depuis plusieurs années, le passage à la demande des plaisanciers le week-end en basse saison entraine de nombreuses difficultés, notamment par des comportements abusifs de quelques plaisanciers avec des conséquences particulièrement sérieuses sur les personnels d’exploitation.

Ce sujet avait déjà fait l’objet de vifs débats en CHSCT, il y a quelques années. En effet, un agent d’exploitation avait assuré un passage à la demande le week-end en dehors des garanties minimales en raison du comportement abusif de la part d’un plaisancier. Au lieu de choisir la facilité en reportant la faute sur le chef d’équipe qui a organisé ce passage à la demande dans de mauvaises conditions, la CFDT-VNF avait fait le constat que la DTSO n’avait déjà plus les moyens d’offrir aux plaisanciers la possibilité de naviguer en basse saison de la même manière qu’en haute saison sur le Canal des Deux Mers.

Garantir trois week-ends de repos sur quatre en basse saison

En effet, compte tenu des réductions récurrentes d’effectif depuis de trop nombreuses années que nous déplorons tout autant que les autres syndicats, le passage à la demande de tous les bateaux le week-end en basse saison se fait au détriment, au mieux du droit à une vie familiale des agents d’exploitation, au pire du respect des garanties minimales.

Il convient de rappeler que les agents d’exploitation sont aujourd’hui mobilisés un week-end sur deux en haute saison et un week-end sur quatre en basse saison.

Sur certains centres, il arrive actuellement qu’en basse saison, les agents d’exploitation doivent travailler un week-end sur trois. Cela démontre bien qu’en l’absence d’augmentation des effectifs de la DTSO, il est indispensable de trouver des solutions afin que les week-ends, où les agents d’exploitation sont mobilisés par le service, n’augmentent pas et particulièrement en basse saison.

Ainsi, la CFDT-VNF souhaite la garantie que tous les agents d’exploitation ne soient pas mobilisés par le service plus d’un week-end sur quatre en basse saison.

Encadrer les passages les week-ends des plaisanciers en basse saison

En cohérence avec cette revendication, la CFDT-VNF demande depuis plusieurs années que les passages à la demande le week-end en basse saison soient encadrés, car très peu de plaisanciers sont présents sur le réseau en basse saison. Néanmoins, les conséquences pour les personnels d’exploitation sont particulièrement impactantes sur leur vie privée et familiale.

Avec responsabilité et réalisme, la CFDT-VNF assume donc cette demande. Il convient de rappeler que l’encadrement du passage à la demande des plaisanciers le week-end, proposé par la direction, s’est fait en concertation avec les représentants des usagers. Cet encadrement ne supprime pas les passages à la demande le week-end concernant :
les professionnels (bateaux à passagers/péniches hôtel).
les convoyages si annoncés par une base de location.
les passages pour raisons techniques (notamment réservation en cale ou chantier) y compris pour les plaisanciers.

Comme cela a été demandé par les représentants des usagers, cet encadrement du passage à la demande ne sera pas appliqué le premier week-end de la basse saison afin de permettre aux plaisanciers de naviguer jusqu’à la fin de la haute saison.

Par ailleurs, la CFDT-VNF a demandé à la direction d’étudier la possibilité d’instaurer des règles différentes pour le passage à la demande entre le Canal du Midi et le Canal Latéral. En effet, ces deux canaux étant très différents tant en termes de fonctionnement que de fréquentation, la question mérite d’être posée.

En outre, la CFDT-VNF a également demandé la mise en place d’outils informatiques pour faciliter la gestion des passages à la demande.

Les demandes de la CFDT-VNF et plus particulièrement son souhait de garantir à tous les agents d’exploitation le droit à une vie familiale ayant été entendues par la direction territoriale, la CFDT-VNF a décidé de s’abstenir concernant le projet d’encadrer le passage à la demande le week-end en basse saison.

A vous toutes et tous, à vos proches, à vos familles, la section CFDT-VNF de la DT SO vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année. Profitez bien et prenez soin de vous.

DTNE : Le projet de réforme de l’exploitation mis en œuvre à marche forcée par la nouvelle directrice

Nos représentants de section de la CFDT-VNF ont bien été reçus en bilatérale le 28 septembre. Nous pouvons affirmer que notre directrice territoriale prendra bien la suite de Pascal Gautier en cherchant déjà des appuis auprès des collectivités territoriales, mais aussi hélas en proposant l’application du projet de réforme de l’exploitation qu’elle souhaite mettre en place dès avril 2022. Les 3 OS et les personnels d’exploitation se retrouvent tous « vent debout » contre ce projet.

Lors du Comité Technique Unique de Proximité (CTUP) d’octobre, la DTNE nous a présenté pour la première fois ses propositions sur les futures réorganisations de service concernant les modes de travail, dont les différents cycles proposés à l’exploitation. La DT est bien décidée à continuer de proposer les réformes pour tenir les orientations du COP, sans connaitre toutefois les nouvelles offres de service à venir et toujours dans l’expectative du soutien (ou pas) des élus territoriaux. Le rouleau compresseur imposé par le COP et la DIEE de VNF continue d’avancer.

Si des groupes de réflexions sur les orientations futures de travail se sont tenus depuis 2 ans ainsi que des réunions d’information auprès des agents, de nombreuses questions restent en suspens. Aussi, la CFDT-VNF incapable d’émettre un avis éclairé lors de la consultation du CTUP d’octobre, avait contacté les autres organisations syndicales et proposé que ce point soit requalifié en point d’information plutôt qu’en consultation.

Une exploitation 365 jours sur 365 financièrement supportée par les agents

Nous devons bien nous rappeler qu’en 2012, la DT Nord-Est avait insisté pour mettre en place une organisation de l’exploitation 365 jours/an afin d’assurer la gestion hydraulique, que désormais, elle dénonce pour 2022. Sous prétexte d’uniformité des cycles de travail, les agents courent le risque d’enregistrer davantage de jours de travail par an tout en supportant des frais annexes et de trajet plus élevés. Même s’ils peuvent bénéficier de primes de mobilité, au-delà de quelques mois c’est pure perte pour les agents. De plus nous ne ferons pas de commentaires sur les prix croissants des carburants…

En convoquant à nouveau le CTUP le 8 novembre, notre direction souhaitait recueillir un avis de pure forme et nous laisser la possibilité d’exprimer nos doléances sans en tenir compte, pour enfin appliquer la réorganisation selon un projet quasi identique à la première mouture.

Unis en intersyndicale, nous n’avons pas siégé à ce CTUP, considérant que les mesures de sécurité ne pouvaient pas être respectées dans la salle de réunion de l’abbaye des prémontrés (installés au coude à coude sans pouvoir même ouvrir une fenêtre…). Nous avons décidé de rédiger un tract commun et de déposer un préavis de grève illimité à partir du 15 novembre afin de négocier les points bloquants de ce projet.

Sous l’impulsion de la CFDT-VNF, les 3 DT où le dialogue social était bloqué ont été invitées à participer au CTU Plénier extraordinaire du 2 décembre. Lors de ce CTU plénier, la CFDT-VNF à marteler ses revendications et ses doléances et suite à celui-ci, les représentants locaux ont été reçus par la DT. Lors de cet échange, il a été acté la mise en place de groupes de travail pour remettre à plat les cycles de travail. Une seconde réunion permettra d’échanger sur le retour des premiers entretiens individuels des personnels. De fait, la date butoir initialement fixée au mois d’avril 2022 pour la mise en place du projet de réorganisation a été reportée après l’été.

La CFDT-VNF sera attentive pour s’assurer que toutes les conditions préalables soient requises pour permettre une consultation éclairée sur ce point impactant pour les personnels.

Le paiement des remboursements des frais de trajet toujours en attente

S’agissant de nos collègues postés sur le grand gabarit, ils sont aussi touchés par plusieurs remises en cause de VNF concernant les principes de fonctionnement et rémunérations. À titre d’exemple, certains sont toujours dans l’attente du paiement des frais de trajets réalisés lors d’interventions pour les régulations de nuit.

Quant aux personnels administratifs et techniques, le COP viendra encore accentuer la baisse des effectifs, qu’ils connaissent maintenant depuis plusieurs années.

La CFDT-VNF reste vigilante et solidaire avec les personnels et les invite à rester unis pour défendre leurs conditions de travail et leurs rémunérations à venir ! Si la direction mise aujourd’hui sur le Complément Indemnitaire Temporaire (ICT), celui-ci s’arrête au 31/12/2022 et à ce jour, nous ne connaissons toujours pas les conditions d’un éventuel autre dispositif.

Dans l’attente d’y voir plus clair, toute la section CFDT-VNF de la DT NE vous souhaite pour vous et vos proches d’excellentes fêtes de fin d’année.

DTBSL – La direction mise sur la com’ externe plutôt que sur une gestion interne appropriée

D’ailleurs, VNF a décroché une médaille (d’argent) ! Certes décernée par un groupe de conseil en communication pour une campagne de pub sur les réseaux sociaux vantant le tourisme fluvial, mais bien réelle. Si cette pub ne marque pas les mémoires, la volonté de l’établissement public d’affirmer son image d’établissement attractif et vertueux se concrétise pour entrer avec quelques décennies de retard dans le 21ème siècle. VNF est en train de devenir un établissement (comme tant d’autres entreprises), dont les performances sont jugées par les consommateurs à travers le filtre des réseaux sociaux et des médias.

Aujourd’hui, les industriels comme les administrations peuvent difficilement échapper à ces exigences qui déterminent en partie leur politique de communication. Dans ce contexte la Direction Territoriale du Bassin de la Seine et de la Loire aval fait preuve d’un zèle particulier pour redorer le blason VNF auprès des usagers actuels et futurs. Le logo est associé à nombre d’évènements censés présenter l’établissement sous ses aspects les plus flatteurs. Si FLUDIS, FINX ou encore XYT ne vous parlent pas aujourd’hui, ce seront peut-être demain les moyens de se déplacer ou de transporter des marchandises au cœur des villes en partie grâce à des financements attribués par l’établissement public.

En l’absence d’effectifs, moderniser et restructurer, mais avec qui ?

Il est indéniable que la Direction réussit sa com et change l’image que pouvait avoir l’établissement chez certains esprits chagrins. Toutefois, l’exercice s’arrête dès qu’il faut s’adresser à ses personnels.
Depuis la fin de la crise du COVID avec la reprise de l’activité, les problèmes ont resurgi avec plus d’acuité. Les réponses de la Direction sont malheureusement toujours les mêmes : modernisation et restructuration sont les remèdes qui vont nous sauver de la sinistrose. Inutile d’en discuter, la direction traite le personnel comme un rebouteux le ferait d’un patient récalcitrant qui ne comprend pas le traitement qu’on lui inflige. « Puisque je vous dis que c’est ce qui est le mieux pour vous ! »

Les candidats ne sont pas dupes, les réseaux sociaux ne suffisent pas à recruter

Ce discours en interne se démarque franchement de l’image de modernisme sur laquelle l’établissement veut assoir sa réputation. La complexité de certains recrutements rencontrée par la DTBSL depuis plusieurs années n’est pas étrangère à cet état de fait. Le peu d’attractivité des salaires de la Fonction Publique étant aussi un frein sur un marché du travail aujourd’hui concurrentiel. La crise du COVID, en créant de nouvelles attentes, a mis la fonction « Ressources Humaines » au cœur du débat. Mais encore une fois la déception est grande, les ambitions affichées par la modernisation sont bien loin de la réalité du quotidien des personnels de la Direction.

Communiquer ne suffit plus, la DTBSL et l’établissement dans son ensemble vont devoir apporter la preuve des actions qui sont mises en place. Leur crédibilité est en jeu, n’oublions pas que se sont les personnels qui parlent le mieux de l’établissement dans lequel ils travaillent. Sur ce point de gros progrès sont encore à réaliser avant que la direction figure au palmarès de « l’employeur de l’année ».

Toute la section CFDT-VNF vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année.

DTCB : Le spectacle continue

La CFDT-VNF a diffusé un flash-info auprès des personnels de la DTCB. En effet, depuis des mois :
« La CFDT-VNF dénonce successivement et régulièrement les décisions présentées dans les instances locales (CLHSCT, CTUP) comme :

le changement d’horaires sur le Canal de Nivernais-Yonne ;
le projet des UTI type ;
les modifications de chaque UTI.

La CFDT-VNF a voté contre le projet d’organisation de l’UTI Nivernais-Yonne lors d’un CTUP dénonçant le maquillage des centres de maintenance et s’est opposée au projet de fusion des UTI Val de Loire et Loire Seine.

De plus, la CFDT-VNF dénonce depuis plusieurs mois :

les situations que subissent les personnels sur certains CEMI ;
le déni de démocratie suite au questionnaire sur la pause méridienne diligenté par la direction et pour lequel elle n’a pas tenu compte de la majorité exprimée ;
la situation des passages de bateaux au quart d’heure ou à la minute ;
le résultat du travail sur l’astreinte présenté au dernier CTUP ;
Le fait que la direction crée des situations conflictuelles pour ensuite essayer d’éteindre les incendies. En mode pompier et dans un second temps, les services RH font de leur mieux pour essayer de répondre aux problèmes causés par la direction, mais le flux des dossiers est en forte augmentation.

La CFDT-VNF est également intervenue :

sur le problème de changement de planning des agents d’exploitation en entretien et des Indemnités de Sujétions Horaires (ISH) ;
pour réintégrer des locaux sur le secteur Nivernais-Yonne afin de rendre aux agents des conditions de travail décentes.

La saison estivale était encore riche en rebondissements.

La CFDT-VNF alerte régulièrement sur les situations fragiles notamment des restructurations, dont les organisations présentent des faiblesses notoires. Lors de sa dernière newsletter, la CFDT-VNF avait alerté sur le risque de déclassement des services de maintenance notamment sur une UTI. Force est de constater qu’elle avait vu juste.
Sur cette UTI, un service maintenance n’a pas été autorisé à répondre à une demande de l’exploitation suite à une avarie sur une écluse stratégique. Sur cette UTI, la communication entre l’exploitation et la maintenance s’effectue avec un nouveau réseau social « GMAO-TOCTOC », plus aucun contact, mais l’application est remplie…

Dans le cadre de ses missions, un représentant CFDT-VNF s’est rendu sur site cet été pour défendre et permettre la remise en fonctionnement partiel de l’exploitation de l’écluse. Sans cette intervention, cette écluse aurait été immobilisée une semaine en pleine saison. À l’aube d’un projet de modernisation, ce n’est pas très positif pour l’image de VNF.

Sur une autre UTI, à titre d’exemple, il est reproché au service maintenance de ne pas réparer une cuvette de WC desserrée, alors que dans le même temps les personnels de maintenance ne peuvent plus réaliser d’opérations sur les ouvrages. Certains systèmes d’entraînement sont bâchés pour pallier l’absence de réparation des maçonneries des piles de barrage et éviter les infiltrations, qu’en sera-t-il en cas de crue couplée avec des coupures d’énergie ou autres ?

Depuis des mois en instance et ailleurs, la CFDT-VNF alerte et dénonce des situations qui potentiellement seraient accélératrices de risques particulièrement sur l’UTI transférée en 2018. La direction se veut rassurante, prétextant que les représentants du personnel exagèrent, qu’elle a toute confiance en ses encadrants, que la technique n’est pas importante…

N’étant pas écoutés au niveau local, nous avons relayé ces dysfonctionnements au niveau national. Une alerte a ainsi été déposée par les représentants du CHSCT Central auprès de la direction sur la dangerosité et l’état critique de nombreux ouvrages, notamment sur le périmètre de la DTCB où le dialogue social est rompu. Un CHSCT central extraordinaire a été organisé le 14 octobre dernier. A cette occasion, le rapport de l’ISST a été transmis. Celui-ci soulève des incohérences et notamment des problèmes liés au fonctionnement des chaînes hiérarchiques, qui engendrent une augmentation des situations à risque.

Par ailleurs, la DTCB souffre de vacances de poste. La direction a recours à des personnels sous contrat précaire (saisonniers, CDD, intérim), qui ne sont pas remboursés de leurs frais de déplacement pendant des mois. Certains ont d’ailleurs terminé leur mission avant que cette situation ne soit régularisée. La règle est parfois changée en cours de contrat. Il ne suffit pas à la Direction Générale de promettre des ETP à la DTCB sans donner les moyens humains et financiers pour gérer ces contrats. La surcharge de travail générée (environ 400 contrats pour la saison) oblige à recruter d’autres CDD pour assurer cette gestion… et au final on embauche des intérimaires pour combler les recrutements prévus sur le terrain, cherchez l’erreur… ou comment faire du précaire sur du précaire….

Dialogue social

La CFDT-VNF alerte très régulièrement la direction sur de nombreux sujets au sein de la DTCB. Faute d’être entendues depuis 2 ans, les organisations syndicales se sont regroupées et ne participent plus aux instances locales depuis le mois de septembre.

Les représentants des organisations syndicales ont été reçus par le Directeur territorial le 28 septembre dernier. A cette occasion, elles lui ont présenté un cahier revendicatif commun, qui a fait l’objet d’une réponse présentée par la direction le 12 octobre. Celle-ci ne convenant pas à l’intersyndicale, une clause de revoyure a été fixée au 15 novembre. Dans l’attente d’une méthodologie pratique, l’intersyndicale est restée sur ses positions. Deux autres réunions ont eu lieu avec l’intersyndicale les 23 novembre et 7 décembre afin d’essayer de trouver des solutions mais les avancées sont très réduites.

La CFDT-VNF est pleinement impliquée dans ses actions et interpelle le directeur, notamment lors de sa tournée du « COP » lancée au sein des UTI depuis le 23 septembre, pour dénoncer les incohérences des sujets.
Dans de nombreux endroits, le climat s’est encore dégradé depuis le RETEX et la création des UTI. La DT soutient mordicus ses managers impliqués. Le fossé s’est encore creusé entre les services de l’exploitation et de la maintenance spécialisée et parfois au sein même des équipes, sans oublier les services administratifs qui saturent. Faire et défaire c’est travailler, mais l’absurde ne dérange pas certains managers.

Même si les congés de fin d’année ne sont pas les plus reposants, ils feront du bien. La section CFDT-VNF de la DT CB vous souhaite de bons moments avec vos proches et votre famille ainsi que de joyeuses fêtes de fin d’année.

DTS : Les HMI sont de retour !

Cependant, des assemblées générales et heures mensuelles d’informations reportées, plus d’échanges autour d’un simple café et ce pendant cette très longue période. Depuis des mois, nous nous sommes efforcés de trouver de nouvelles façons de communiquer, nos militants devant chercher le bon moyen de rester au contact des adhérents… La visio, pas à la portée de tous, s’est avérée utile pour certains, notamment pour les préparations des instances ou la tenue de nos réunions internes, mais a rapidement démontré ses limites. En parallèle de ces visios se sont développés des échanges téléphoniques plus longs et nombreux, des Flash infos réguliers, des newsletters etc…

Bref un combat au quotidien fortement virtualisé, mais nous éloignant par la même occasion de nos adhérents, et des discussions productives en présentiel. Pendant ce temps, les réorganisations à répétitions n’ont pas pris de retard, bien au contraire !

Mais pendant un espace temps, un allègement des contraintes sanitaires nous a rouvert les portes des HMI !

Enfin !!! Nous n’avons pas hésité et nous voilà revenus au contact des agents de terrain, de vrais échanges, des discussions riches et utiles, tant pour les agents que pour nos représentants du personnel.
De nombreuses questions nous sont remontées pour alimenter nos instances et autres réunions de travail avec notre administration. Des arguments cohérents et constructifs sont portés par notre section face à une direction obtuse et aphone qui se réfugie derrière son directorat dès que les débats se corsent !

Tout au long de cet automne nous avons continué de sillonner la DTS de long en large à la rencontre de tous les agents. Le 29 novembre 2021, nous avons réuni une Assemblée Générale avec un maximum de personnels tout en respectant le protocole sanitaire et de sécurité en place. Les échanges productifs, les questions très concrètes des personnels et pour lesquelles malheureusement, ils n’avaient encore aucune réponse, ont été très utiles pour les représentants qui n’ont pas manqué de les relayer à la direction en exigeant des réponses claires. Au vu des « échéances organisationnelles » voulues par l’EPA VNF à marche forcée, l’unité et la mobilisation sont de mise et les personnels nous ont bien fait comprendre très majoritairement qu’ils sauraient être au rendez-vous si cela s’avérait nécessaire !

Allo !! Ici c’est Strasbourg !!! Quand la Direction fait la sourde oreille… La CFDT-VNF se fait entendre !

Suite au CTUP du 25 octobre 2021, les représentants du personnel de la CFDT-VNF à la DTS avaient décidé de boycotter les instances car il n’y avait plus d’échanges possibles avec une direction qui déroulait sans ménagement au galop un projet de réorganisation de manière unilatérale.

La direction avait fait le choix de faire la sourde oreille durant de longues semaines, ne jugeant pas utile de répondre aux questions et inquiétudes que se posait l’ensemble des agents. Nous avons donc décidé, après concertation avec les militants et sympathisants, de (re)venir vers la direction avec une forte représentativité des personnels de la Direction des Unités Territoriales (DUT), et non plus seulement les représentants du personnel.

Le mardi 7 décembre, ce fut donc plus de 130 agents de la DTS qui se sont mis en décharge d’activité pour se présenter au Quai de Paris, afin de faire la démonstration que « NON, tout ne va pas bien », comme veut nous le faire entendre la direction depuis des mois lors des GT et autres instances.

L’arrivée s’est effectuée dans le respect des gestes barrières et les mesures de sécurité qui avaient été rappelés en pleine période de marché de Noël à Strasbourg. La grosse caisse, des mégaphones et autres Vuvuzelas ont été déployés pour se faire enfin entendre et de nombreux panneaux revendicatifs exprimant de multiples questions relevant du terrain ont été brandis par la foule.

La première réponse de la direction a été de faire évacuer tous les employés présents au Quai de paris, les empêchant ainsi d’entendre les revendications de leurs collègues et de pouvoir s’associer à ce mouvement. Selon la direction, cette directive est liée à la sécurité des personnes dans le contexte sanitaire COVID. Ce COVID a quand même les épaules larges !!!
Puis ce furent deux cars de CRS qui se sont postés devant l’entrée du Quai de Paris, avec des agents équipés pour en découdre avec les méchants agents de VNF. Mais c’était pour sécuriser le marché de Noël nous a-t-on encore répliqué, décidément le marché de Noël a aussi bon dos !!!!

Après avoir trouvé un consensus acceptable, une déclaration a été lue et les agents ont enfin pu faire part de leurs inquiétudes à l’ensemble du CODIR présent. Ils se sont exprimés sur leurs difficultés à trouver leur place dans cette réorganisation « rouleau compresseur » qu’ils ne comprennent pas. Une discussion s’est engagée et des explications ont été données sans satisfaire, ni contenter l’assemblée présente.

L’ensemble des membres du bureau exécutif de la CFDT-VNF Strasbourg a ensuite été reçu pour expliquer les difficultés de projection et d’acceptation de ce projet par les agents. Ces agents pourtant si impliqués à la bonne marche du service et si fiers de leur métier qu’ils voudraient continuer à faire avec passion.

Nous avons pu ainsi expliquer toutes les revendications légitimes des agents et leurs questions mais également la difficulté des représentants du personnel à trouver une place pour des échanges constructifs dans le mode de fonctionnement des groupes de travail actuels. La direction s’est engagée à répondre à nos questions par écrit dans la semaine ce qu’elle a fait. Ces réponses seront étudiées par le bureau exécutif de la CFDT-VNF Strasbourg et en toute transparence nous vous en communiquerons le contenu et nos observations.

Les agents restent des êtres humains à part entière, et non des pions sur une carte avec des points d’appui fermés ou des PCC décidés en fonction d’une situation budgétaire actée dans des bureaux on ne sait où ??

La CFDT-VNF reste un acteur majeur de la défense des personnels et la réorganisation ne pourra pas se faire sans réelle concertation. Toute la section remercie une nouvelle fois le personnel qui s’est mobilisé à ses côtés et souhaite à toutes et tous de très belles fêtes de fin d’année.

Téléconduite en DTNPC

Voilà ce qu’il en ressort : la modernisation de l’exploitation concerne en particulier 16 sites éclusiers Grand Gabarit. Deux sites accueilleront un PCC (poste de commande centralisé), Waziers centre principal et Valenciennes centre secondaire. Ces PCC géreront le grand et le petit gabarit, la gestion hydraulique et la gestion trafic avec la présence permanente d’un chef de salle et des opérateurs de navigation (qui pourront exécuter deux sassées simultanées). Le tout reposera sur un réseau de fibres optiques déjà existant (SFR), mais des adaptations locales seront sans doute nécessaires, objet de discussions avec des opérateurs potentiels.

La planification porte sur une période de 2020 à 2030 (téléconduite GG Escaut fin 2023, Sensée/Deûle fin 2024 et Bauvin/Dunkerque fin 2025). Des essais virtuels ont été présentés en juillet sur l’ergonomie, les pupitres d’opérations téléconduite et le futur centre de téléconduite. Les travaux et les essais se poursuivront de fin 2023 à fin 2025.

Néanmoins, parallèlement à ce mutisme en DT, nous constatons une avancée significative du projet. Doit-on craindre que les mois à venir pour « finaliser le référentiel métiers » à échéance fin 2022, ne se traduisent que par une application pure et simple, en local, des décisions de principe prises par notre Direction Générale ?

2025, c’est demain ! Nous nous étonnons à ce stade qu’une approche plus terre à terre des conséquences au niveau humain ne soit pas prise en compte au sein de notre DT. Notre direction, pourtant zélée dans les suppositions de départs en retraite et dans ses projets de réorganisation, ne fait pas preuve de transparence sur ce sujet précis.
Le référentiel serait-il construit sans consultation des DT ? Nous ne le pensons pas… Alors pourquoi aucun échange avec les agents sur leurs souhaits concernant l’évolution de leurs missions, des impacts qu’ils craignent, du retour de leurs expériences… ? Tout cela nous semblerait plutôt de bon augure et préalable à la finalisation du référentiel métiers !

Et surtout, si un tel projet prenait enfin un aspect collaboratif, et notamment au sein des DT et de la nôtre particulièrement, il ne pourrait qu’en être mieux accepté, mieux adapté aux spécificités de notre voie d’eau et des agents qui actuellement en assurent la gestion !

En tout cas, la modernisation passe aussi par la rentabilisation de notre immobilier :
DÉBUT OCTOBRE : INAUGURATION DES NOUVEAUX LOCAUX DE L’ANTENNE DE CAMBRAI !

C’est ainsi qu’une antenne de l’UTI Escaut St Quentin, basée à Cambrai, s’est vue dans l’obligation de déménager, de libérer les locaux qu’elle occupait depuis une cinquantaine d’années ! Il n’y avait pas pourtant péril en la demeure !

La face cachée des réorganisations et de la réduction des effectifs génèrent des impacts, qui quelquefois ne sautent pas aux yeux au premier abord, mais finissent par surgir avec une telle précipitation sans concertation, ni explication, ni analyse préalable, où pourtant, pour ce cas précis, les départs naturels auraient rendu les choses bien plus faciles à 9 mois près !

Certains personnels ont passé plus de 40 ans de leur carrière dans ce bâtiment face au canal de Saint-Quentin et qui plus est propriétée de l’État ! Ils n’ont pas été écoutés ni les membres du CLHSCT, toutes les alertes sont restées vaines ! Cela aurait permis d’éviter des partages de nouveaux bureaux exigus d’autant plus avec les incidences de la crise sanitaire et ses gestes barrière ! Même si des efforts ont été faits pour les accueillir sur le site d’un atelier proche, avec des travaux basiques conséquents, nous comprenons les frustrations légitimes de ces personnels !

Les réorganisations doivent être traitées d’une façon globale toutes approches confondues et, sur le long terme, cela doit se traduire par des faits concrets sur le terrain avec notamment en premier lieu l’écoute et la communication avant toute démarche.

La déclinaison du pacte social annexé au COP, dont la CFDT-VNF se félicite d’avoir été en grande partie la seule force de propositions, ne doit pas être une simple rédaction, mais un outil à la portée de tous, pour repérer, analyser et solutionner au mieux toutes les conséquences gravitant autour des mobilités et suppressions de postes.

La section CFDT-VNF Nord — Pas-de-Calais en fait une priorité au quotidien. Malgré notre vigilance au sein des différentes instances nationales, locales et groupes de travail et face à une retenue flagrante d’informations de notre Direction, n’oubliez pas que vous, chers collègues, vous êtes nos relais essentiels pour véhiculer l’information de terrain et faire en sorte qu’elle nous arrive ! Tous ensemble, nous ferons avancer les choses ! A quelques jours des fêtes de fin d’années, nous en profitons pour vous souhaiter de belles fêtes en famille et avec vos proches, prenez bien soin de vous.