NE LAISSEZ PAS LE HASARD DÉCIDER DE VOTRE AVENIR PROFESSIONNEL !
DEVENEZ LE 1ER DÉFENSEUR DE VOS DROITS !

DTBSL : À bout de souffle

À la DTBS, comme dans les autres directions de VNF, la modernisation souhaitée par l’établissement public est en marche. Beaucoup de projets sont annoncés, le décor est planté et l’avenir 2.0 se dessine dans les discours de la direction. Mais qu’en est-il du ressenti des agents qui assurent le quotidien de ce qui s’appelle encore la voie d’eau ?

Pour beaucoup d’entre nous, la partie la plus visible de cette modernisation tant médiatisée, est aujourd’hui (et restera) le remue-ménage des personnels. Si des travaux de fiabilisation sont bien en cours sur certains sites, la plupart ne verront pas dans l’immédiat (voire jamais) arriver sur leurs écluses ou leurs barrages les engins de chantier.

L’essentiel des investissements sera consacré à la téléconduite sur les infrastructures du grand gabarit plus porteur en termes de logistique. En clair, les barrages manuels le resteront, les locaux techniques et autres bureaux et logements resteront aussi dans leur état (d’origine) et la régénération du petit gabarit attendra… un peu (beaucoup ?).

LA MODERNISATION DE LA VOIE D’EAU SIGNIFIE TOUJOURS MOINS D’EFFECTIFS

Pourtant si tous les agents de la direction ne voient pas les travaux de modernisation de près, ils en ressentent concrètement les effets causés par le manque de personnel. Déjà flagrant ces dernières années, ce mouvement semble s’accélérer depuis quelques mois dans tous les services. Les difficultés rencontrées au quotidien dans la répartition des tâches, la prise de congés, ou encore une simple absence pour maladie, révèlent souvent un problème impossible à résoudre. Tout ceci donne une idée sur ce que va être la vie dans les UTI de demain.

Que ce soit dans les services fonctionnels ou sur le terrain, il est difficile de comprendre comment la direction va résoudre les problèmes de vacances de postes qui sont de plus en plus fréquentes et qui s’éternisent. La seule « solution » à ce jour reste le recours massif aux CDD ce qui n’est pas une fin en soi. De fait, la précarité d’emploi règne en maître à la DTBS. Hier, réservée à quelques postes en fin d’année pour atteindre le plafond d’emplois, c’est devenu aujourd’hui le système « fourre-tout » pour pallier aux errements de la direction dans sa gestion du personnel à court terme.

Il ne fait aucun doute, avec ce système à bout de souffle, que la situation n’est pas durable dans le temps ni satisfaisante. Le DT lui-même en est conscient et a déjà eu l’occasion de souligner à plusieurs reprises les difficultés de recrutement dans notre bassin d’emplois, sur des contrats précaires et des grilles de rémunérations non concurrentielles avec le secteur privé. Aussi le recours systématique aux CDD que la direction générale essaie de vendre comme une solution miracle est loin d’en être une ! Comme le préconise depuis longtemps déjà la CFDT-VNF, la direction doit pérenniser ses effectifs sous peine de voir se développer le syndrome des « sous-effectifs chroniques » reconnu comme la principale difficulté dans notre établissement public.

DTNE : Assemblée générale du 25 novembre

La CFDT-VNF de la DTNE organisera son Assemblée Générale le vendredi 25 novembre 2022. Tous nos sympathisants et adhérents sont invités et sont les bienvenus ! À cette occasion, nous pourrons faire un point sur toute l’actualité au sein de notre DT mais plus largement aussi à VNF et sur les négociations en cours. Cela sera aussi l’opportunité pour vous de poser toutes vos questions et à la marge de l’AG, nous pourrons échanger si besoin sur vos situations individuelles.

Nos échanges seront les briques de notre projet revendicatif au sein de notre DT et des concertations avec la direction.

DTNE : Places de parking attribuées en dépit du bon sens

Suite aux sollicitations des agents du siège, La CFDT-VNF de la DT-NE dénonce également la nouvelle attribution arbitraire des places de parking en fonction des classements hiérarchiques. Ce classement ne tient pas compte des contraintes physiques et personnelles des agents. Certains personnels avaient dû attendre un temps indéniable avant d’obtenir une place de stationnement proche du bâtiment ce que nous n’avons pas manqué de rappeler à la Directrice territoriale dans notre déclaration préalable au CTUP. La seule justification apportée par la Secrétaire générale est que selon elle, les cadres travaillent davantage en présentiel sur le site du Skyline alors que les autres agents seraient plus adeptes au télétravail.

La CFDT-VNF de la DT-NE n’accepte pas cette décision unilatérale et a obtenu sa suspension immédiate. Suite à nos interventions, la Direction s’est engagée à revoir sa copie en menant cette fois-ci, une concertation avec les agents concernés.

DTNE : La nouvelle organisation de l’exploitation aggrave les conditions de travail

Lors du Comité Technique du 28 juillet 2022, la nouvelle organisation de l’exploitation a été actée par la direction malgré deux votes négatifs des représentants du personnel. Le déploiement de ce projet se poursuit malgré la remontée des contestations d’agents qui dénoncent leurs conditions de travail dégradées et celles encore plus restrictives à venir.

Malgré les participations aux groupes de travail, les diverses alertes, les nombreux débats, nos propositions argumentées pour une mise en œuvre plus juste et favorable, la direction en bon petit soldat, continue de suivre le plan national de suppression des effectifs au détriment des agents. Puis sereinement, en faisant abstraction des négociations qui n’ont toujours pas eu lieu au niveau national sur le régime indemnitaire qui devrait remplacer l’ICT après le 31 décembre 2022, la direction continue d’affirmer qu’il n’y aura aucune perte financière pour les agents.

TOUJOURS PLUS DE KILOMETRES ET DES ÉQUIPES DE PLUS EN PLUS PETITES

En conséquence, et selon la volonté de la direction, les agents devront faire plus de kilomètres sur un linéaire détérioré. Ils devront travailler jusqu’à 20 jours supplémentaires par an, augmentant les temps de trajet domicile-travail. Certains subiront peut-être une baisse de leurs rémunérations (directe ou indirecte notamment en frais de transport ou de garderie) ou au mieux, une rémunération stagnante pour une charge de travail plus lourde.

Nous avons obtenu le maintien des équipes de 4 agents pour un chef d’équipe sur certains secteurs. Cependant, sur les secteurs restants, les équipes passent à 3 +1. Cette composition entraînera une surcharge de travail évidente qui sera amplifiée en cas d’absence d’un agent (congés, formation, maladie).

La CFDT-VNF de la DT NE regrette l’obstination de la Direction qui reste sourde face à ces évidences. À ce stade, la CFDT-VNF dénonce l’absence de réelles garanties qui auraient dû être un préalable à tout projet de réorganisation. Le combat continue et nous garderons un regard attentif sur les situations individuelles lors de la présentation des retours d’entretiens de positionnement. N’hésitez pas à nous solliciter !

UNE OBLIGATION LÉGALE DE CONSULTATION NON RESPECTÉE

Lors du Comité technique extraordinaire du 19 septembre 2022, la CFDT-VNF de la DT NE a exigé que la direction prenne ses responsabilités et soit transparente avec le personnel. Nous demandons une vision globale du projet de réorganisation desservices administratifs à venir et non des modifications de fiches de postes ou créations de postes au fil de l’eau ! Faire cela conduit au final à une réorganisation implicite qui s’impose à toutes et tous. La présentation de la stratégie de l’établissement est une obligation légale. À ce titre, il apparaît logique que pour consulter les instances, il puisse y avoir une vision globale des réorganisations en cours et non des présentations partielles générant une opacité totale sur le but et la stratégie finale. Par exemple :

  • Il est anormal de présenter indépendamment les réorganisations de chaque UTI, celles-ci devant être cohérentes les unes avec les autres. C’est bien l’ensemble des organigrammes des UTI qui devrait faire l’objet d’une présentation.
  • Dès 2023, les gestionnaires comptables et les personnels RH présents dans les UTI, seront à l’avenir encadrés par les services du siège. Les tâches tertiaires vont subir une réelle réorganisation encourageant une centralisation au siège. Aucune mobilité ne sera forcée, tant que les agents seront à leurs postes, mais à ce jour la Direction n’a permis aucune réelle négociation. Force est de constater qu’elle fait le choix de cacher sa stratégie.

La CFDT-VNF de la DT NE n’est pas dupe et reste vigilante sur cette façon de faire. Ces réorganisations qui ne sont pas présentées comme telles, mais qui en sont bien une, doivent se tenir en toute transparence. Elles doivent avoir du sens et permettre de donner de la visibilité aux personnels !

POSTES : JEU DE CHAISES MUSICALES

De plus, nous demandons une clarification sur le jeu de la direction consistant à supprimer certains postes de catégorie B ou B+ au profit de A ou A+ en les passant d’un service à un autre ce qui revient à « déshabiller Pierre pour habiller Paul ». Cette façon de faire peut mettre en difficulté certains services affaiblis et générer un transfert de tâches d’une catégorie à une autre en limitant les mobilités pour certaines catégories de personnel.

Siège : Les super héros !

À la tête nous avons donc le numéro 1 : le DG. Dans le second rang protocolaire le DGD suivi par le DGA !

Force est de penser qu’avec de tels titres, la charge de travail doit être conséquente, mais vous allez comprendre que dans l’esprit de la direction, on peut toujours faire plus.

La création

Il y a quelque temps, le DGA a occupé la mission de préfigurateur d’un nouveau concept de direction : la DIMOA ! Avec cette nouvelle direction, tout est devenu possible et ainsi d’une simple décision pouvait naître une nouvelle direction qui n’était pas vraiment au siège, pas vraiment en DT, mais qui surplombait le tout en se nourrissant de toutes et tous. 

Une direction qui peut agir partout avec toutes et tous… Le rêve sur le papier !

L’action

Ayant opéré la démonstration de sa forte capacité de penser, de créer et de vendre, le DGA est donc devenu le patron de la DIMOA. Alors qu’on aurait pu penser que cela nécessiterait un énorme investissement, il a su prendre ses nouvelles fonctions tout en restant DGA  ! 

Bon, quelles prérogatives relevaient du titre de DGA ? Nous ne l’avons jamais compris ! Mais pour la direction, tout semblait aller au mieux et cette innovation permettait d’afficher comment d’un poste et d’une personne nous pouvions faire deux postes avec une seule personne !

La magie a ses limites et le clonage n’existant pas encore, il aura fallu persévérance pour le croiser aux dires de quelques-uns… Vu l’immensité de la tâche renforcée par un COP et des budgets d’investissements croissants, sauf à ce que les missions d’un DGA soient tellement peu prenantes qu’il en reste sous le capot, il aura très certainement fallu abandonner quelques missions initiales de DGA pour se consacrer à ce challenge ambitieux et être disponible pour sa nouvelle équipe ! 

Quelles sont les missions initiales du DGA qui ont dû être abandonnées ?

Dans quelle escarcelle sont tombées les missions abandonnées ? 

Motus ! Cela ne nous regarde pas et il faut croire que pour la direction nous n’aurions pas été en mesure de le comprendre donc pourquoi se donner la peine d’en parler !

Bis repetita !

Par le réseau, nous apprenons qu’un nouveau niveau va être franchi ! L’envie du changement pointant son nez, de nouveaux défis se présentant et le dédoublement ayant ses limites, il serait décidé de faire entrer dans la danse le numéro 2 du « gouvernement VNF ».

Ainsi, le DGA, actuel directeur de la DIMOA, voguerait vers de nouvelles aventures toujours sur l’océan VNF et le DGD deviendrait le nouveau directeur de la DIMOA ! 

On se repose les questions ? « Mais que faisait-il avant ? Quelles missions va-t-il abandonner pour relever ce nouveau challenge et réopérer la magie du dédoublement ? Comment objectivement être le porte-parole d’une direction et dans le même temps, être en capacité, de façon impartiale dans ses arbitrages, de représenter tout l’EPA et ses directions en qualité de DGD ? »

Rappelons en effet qu’il est tout de même censé remplacer le DG sur toutes ses missions en son absence !

Allo ? Tonton ? Pourquoi tu tousses ?

Curieux de l’impact sur le pilotage direct de l’établissement VNF, la CFDT-VNF a décidé d’interroger dans un premier temps le DRH. Les objectifs : se faire confirmer le changement de pilotage de la DIMOA, mais également prendre la mesure des impacts quant à la direction de l’établissement, son organisation et clairement le « qui fait quoi ? ». 

Quelle surprise de constater le dérangement qu’ont pu occasionner ces interrogations qui ont trouvé, dans un premier temps pour seule réponse, le fait que cela relevait d’une décision du directeur général et qu’à ce titre aucune justification ou réponse ne devait être apportée. 

Le refus catégorique de vouloir même répondre aux diverses interrogations a été exprimé avec force démontrant là toute l’autorité de notre direction et la considération qu’elle portait au dialogue social, aux représentants du personnel et par-delà aux personnels !

Mais quelle idée de se demander si les deux missions sont compatibles ? Si l’établissement dans son pilotage où la DIMOA avec tous les personnels qui y travaillent n’auront-ils pas à souffrir d’un tel choix et de ce nouveau dédoublement ? Après tout, l’expression « à tout vouloir faire on ne fait rien de bon » est une chimère, et toutes celles et tous ceux qui en font fait l’expérience peuvent le certifier.

Le seul fait rassurant serait que là aussi, il y avait de la réserve sous le capot, mais à ces postes-là cela semble peu probable, non ? 

Et puis, c’est bien connu, quand on est bon, on est bon en tout ! On sait tout faire et on connaît tout ! Et surtout, qui peut le plus peut le moins ! Si le DGD savait prendre les décisions qui s’imposaient pour piloter en binôme l’établissement, nul doute qu’il saura le faire au sein de la DIMOA et pourquoi pas, les deux en même temps ! 

Mais quelle vie trépidante et épuisante ont nos super héros !

Persévérance

À la CFDT-VNF, n’en déplaise, on a besoin de comprendre et d’y voir clair ! Après tout, même au parlement où parfois le 49.3 est de sortie, il peut y avoir des questions au gouvernement et personne n’y trouve à redire ! Bon, il faut admettre que parfois des réponses de Normands sont apportées et que l’on peut deviner sur quelques expressions un certain agacement de devoir y répondre ! 

C’est donc avec facilité que les représentants CFDT-VNF se sont laissés aller à une maladie professionnelle contractée en exercice : le radotage. Les symptômes étant forts, nous avons interrogé le numéro 1 du gouvernement VNF. 

Les réponses à apporter devaient être tellement évidentes qu’il n’a pas jugé bon de les donner de suite et sans nous éconduire, il a décidé de laisser planer un peu le suspense et de renvoyer cette discussion à une information ultérieure. Petite précision utile et pour « cranter » ce sujet mineur qui n’est autre que le pilotage de VNF et de sa direction phare la DIMOA, il ne s’agira que d’une information et, à ce titre, ne sera dit que ce que l’on voudra bien nous dire !

Ahhhhh le dialogue social, MAIS QUELLE BELLE INVENTION !

Le dénouement

Cette partie de la pièce reste à écrire et sera déterminante pour la catégoriser. Pour patienter et laisser libre cours à votre imagination, vous pouvez toujours consulter les différents genres théâtraux existants. Mais d’ores et déjà, nous ne pouvons pas exclure le théâtre d’improvisation.

DTRS : Lettre à Élise

Jusqu’à maintenant pour envoyer un document par courrier en UTI, il fallait :

  • Rédiger la lettre
  • La mettre dans un parapheur
  • Poser le parapheur sur le bureau du signataire
  • Récupérer le document signé généralement dans la foulée
  • Envoyer le document

Pour une fois qu’il y avait un processus de simple à VNF, c’était trop beau pour que cela dure… Donc est apparue cette chère ÉLISE !

Pour faire simple et le plus court possible, le processus peut être celui-ci :

  • Prendre en charge un document reçu en l’enregistrant dans ÉLISE tout en renseignant tous les éléments nécessaires
  • Créer un processus pour une réponse
  • Demander des taches pour ce document suivant les destinataires internes :
    • Prise en charge
    • Lecture
    • Traitement
    • Validations
    • Signature
  • Enregistrer le document comme « expédié » dans Élise
  • Diffuser par voie postale
  • Notifier l’envoi à tous les intervenants dans le processus

Pour ceux qui chercheraient de fausses notes dans cette partition, quelques indices dans les 24 tutoriels pour les utilisateurs (et faut bien ça…) :

Extraits : 

« Une fois le projet de réponse rédigé et validé, il convient d’imprimer le courrier définitif, de le faire signer (de manière manuscrite) et de l’intégrer à Élise en tant que courrier signé. »

QUELLE AVANCÉE ! Ne jetez surtout pas vos anciens parapheurs, ils serviront encore. Bon, ce sera plus long, mais c’est le progrès…

« Si le courrier signé a été réalisé en dehors d’Élise, il ne contient pas le QR code de reconnaissance. Il convient alors d’utiliser la fonction d’impression, option “fiche de numérisation” puis de scanner vers Élise les deux feuilles : fiche de numérisation puis courrier signé. Le courrier signé viendra automatiquement s’insérer comme une pièce du dossier courrier ».

Quand on vous dit que ce logiciel va vous simplifier la tâche…

« Attributions multiples : à un moment donné, plusieurs destinataires peuvent avoir, en même temps, des tâches à effectuer. L’attributaire actif à ce moment doit se charger de coordonner les actions des uns et des autres pour aboutir au traitement du courrier. »

Et pour l’attributaire actif susnommé, bonne chance à lui pour gérer cela… déjà qu’avant il fallait des années pour comprendre certains circuits de signatures selon les sujets… Mais oui, si vous ne l’aviez pas encore compris, ÉLISE va vous amener gain de temps et simplicité dans la gestion des courriers…

On se demande quelles têtes bien pensantes et bureaucratiques continuent de pousser le déploiement de ce logiciel à VNF alors qu’il fait une majorité de mécontents… A-t-on déjà oublié que les personnels en UTI ont d’autres choses à faire que d’essayer de se débrouiller avec des outils chronophages de la sorte ?

DES MOTS ET DES MAUX

S’il existe des petits MOTs, de grands MOTs, des gros MOTs, des MOTs doux…

Il convient de rappeler à ces directions qui nous en abreuvent régulièrement que tout doit avoir un sens et que chaque MOT, de par son sens, peut provoquer bien des MAUX.

Force est de constater les communications qui sont MOTivées par une volonté de vendre des objectifs fixés qui comportent de bons MOTs sans toutefois se soucier des MAUX qu’elles génèrent car l’éMOTion ne se maîtrise pas, c’est un ressenti… 

Aussi quel que soit le MOTif, si vous voulez rester MOTeur, attention à ce que vos MOTs ne soient pas source de MAUX car nous ne sommes pas des aniMAUX…

Sinon, les gros MOTs finiront par être de sortie et en attendant MOTus et surtout évitez les MOTs doux, nous n’y croirions pas…

Crise de popularité du DTCB : cherchez l’erreur

Cette façon de communiquer est très mal interprétée par le personnel. La vraie question à se poser est : « pourquoi si peu de personnels veulent y participer ? » 

La covid ? La forte rupture du dialogue social ? La lassitude des clowneries ? 

Sur le fond, les agents ne comprennent pas !!! Pas d’argent pour travailler, mais des manifestations coûteuses qui imputent d’un bras le budget de fonctionnement. Des réunions de service sont organisées à grands frais pour le paraître certainement ! Quelle est la volonté de nos responsables de service de passage chez nous ? Ils tricotent et détricotent, avec pour seul objectif de bons soldats aux ordres : répondre aux demandes de réductions d’effectifs du ministère et donc du DG.

Toujours à votre écoute et proche de vous, la CFDT-VNF est allée à votre rencontre en organisant notamment des HMI « volantes » :  les 27 et 28 avril sur le périmètre de l’UTI Saône-Loire (canal du Centre, canal de Roanne à Digoin) et SEMEH, puis les 24 et 25 mai sur l’UTI Val de Loire-Seine. 

De nombreuses questions ont concerné le devenir des agents dans le projet de VNF. Tout et son contraire sont colportés au sein des territoires. De nombreux sujets suscitent l’inquiétude des personnels : rupture numérique à la veille des élections, formations des agents… 

Cher(e)s Collègues, nous vous remercions pour avoir été présents aux HMI et pour la qualité des échanges. Nous restons à votre disposition pour vous apporter tout complément d’information ou pour échanger avec vous sur votre situation.

Dialogue social en DTCB : un début d’embellie

Les plus

Après des mois de rupture de dialogue et la mise en place d’un mouvement intersyndical, les instances reprennent progressivement… Ainsi, un CTUP s’est tenu le 12 mai dernier. À la demande des OS, la direction a accepté une modification de l’ordre du jour. 

Des avancées ont eu lieu sur des points d’achoppement qui duraient depuis plusieurs mois. La note de gestion relative aux véhicules d’astreintes a été finalisée et validée. Le groupe de travail portant sur les astreintes a été relancé sous l’égide de la directrice adjointe, ce qui a permis de faire voter le nouveau règlement intérieur de la DT.

La CCOPA s’est déroulée le 13 avril, au cours de laquelle les échanges ont été constructifs et pour une fois sans trop d’anicroches. La ligne directrice est de promouvoir le maximum de grades du premier niveau vers un niveau supérieur afin que les OPA de bas de grille se retrouvent au-dessus du SMIC horaire.

Bémol : une avance sur l’année 2023 ! En effet, pour parvenir à faire progresser l’ensemble des ouvriers, la CCOPA a dû demander une enveloppe en surbooking. Cette demande a été acceptée !


Les moins

Beaucoup trop de postes non occupés !

La direction construit ses analyses en comptabilisant uniquement les postes vacants. Mais si on y rajoute les restrictions pour incapacité au poste occupé et les arrêts maladie de longue durée, certains centres ne peuvent plus fonctionner. De plus, le peu d’agents restants doit se partager les missions des absents. Et quand le dernier survivant n’est plus là, tout explose !

À titre d’exemple pour l’exploitation : aucun chef d’équipe n’est présent au sein des équipes à St Satur et Nemours. Quant à Briare, 2 chefs d’équipe sont présents au lieu de 5… Les agents n’ont que 2 bras et ne peuvent assumer le travail de 3 ou 4 personnes prévues sur le papier.

Aussi, malgré la reprise timide du dialogue social dans la DT, n’oublions pas qu’en 2016, une enquête RPS avait démontré les effets délétères du projet de service. Pour autant, force est de constater qu’en 2022, on prend les mêmes et on recommence ! 

Ainsi, de nouveaux arrivants étudient et planchent sur les futures organisations sans tenir compte de l’historique et le devenir des personnels sur l’ensemble de la DT. 

Comme le disait Albert Einstein :
« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ».

De fait, les responsables de la DT quêtent le moindre signe d’amélioration, mais la DT serait plus attractive avec des promesses de financement et d’hypothétiques évolutions positives du COP. 

Dans le cas contraire, on peut toujours espérer un « EFFET KETCHUP » : à force de taper sur le fond de ce qui reste, la sauce finira par jaillir…

DTCB : De «nouvelles techniques» de surcharge sont inventées à l’UTI Val de Loire Seine

Technique n° 1 :
Le «  y’a qu’à, faut qu’on »

Problème : Les services (CEMI, CMS, PC) ont échangé avec l’UTI sur les difficultés rencontrées. 

À titre d’exemple, les encadrants des CEMI se plaignent de ne pas avoir assez de temps pour rencontrer les agents sur le terrain. Les agents, quant à eux, se plaignent de ne pas assez voir les encadrants sur le terrain. 

Après 4 mois d’échanges, on arrive aux solutions : « y’a qu’à, faut qu’on » ! Le tout sans prendre en compte les difficultés actuelles liées aux manques de moyens humains, techniques et financiers.

Solution miracle : organiser des réunions pour permettre les échanges ! 

Problème : le manque de temps ne le permet pas.

Résultat : c’est le serpent qui se mord la queue, les encadrants pourraient être considérés comme absents et les agents ont l’impression de ne pas être entendus.

Technique n° 2 :
«  Toujours plus… »

Problème : Comment faire encore plus avec toujours moins ?

Solution : On dit aux agents « faites ci, faites ça et rapprochez-vous des encadrants du CEMI ».

Puis aux encadrants « faites ci, faites ça et voyez cela avec les agents ».

Et aux agents et aux encadrants, on leur dit : « faites-moi un retour ».

Résultat : la voie hiérarchique est coupée et le planning de tâches est encore plus surchargé

Technique n° 3 :
Faire l’autruche

Problème : Tout est fait pour ne pas faire remonter les difficultés sous prétexte que VNF doit assurer un service public et qu’on se tire une balle dans le pied s’il est su (usagers, riverains, collectivités…) que les agents travaillent en mode dégradé. Manque de personnel, besoins de saisonniers, besoins de faucardage… Rien ne bouge. 

Solution : refuser les congés, faucarder en régie, mais sans faucardeur avec des chaînes, des crocs, une mini pelle et faire intervenir l’ensemble du CEMI (chef de centre, chefs d’équipe, agents pour retirer les algues), obliger les agents et saisonniers à passer de l’éclusage en poste fixe à l’accompagnement manuel sur 5 écluses sans émission d’avis à la batellerie aux usagers. 

Résultat : cela crée naturellement des tensions sur le terrain, et pour finir on demande au chef de CEMI d’aller écluser lui-même…

Technique n° 4 :
Faire culpabiliser les personnels

Problème : la direction (DIEE – service fonctionnel DTCB…) passe commande à l’UTI pour assurer la remontée des travaux pour les 10 années à venir. 

Solution : L’UTI demande aux CEMI de lui faire remonter ces informations en faisant un point avec les agents et en analysant l’ensemble du linéaire et tous les ouvrages.

Résultat : Ce travail est très intéressant, mais doit se faire en basse saison pour pouvoir compter sur la disponibilité des agents, et en déchargeant les encadrants de leurs missions quotidiennes. Cette mission prend du temps et n’est pas réalisable sur 3 semaines au mois de mai.

Réponse de l’UTI : « si on veut, on peut ». Mais bien sûr ! Certains peuvent peut-être commencer à 7 h et finir à 19 h et même manger devant l’ordinateur le midi pour gagner du temps ! Est-ce cela que souhaite la direction ? Pour rappel, le droit à la déconnexion existe !

Recrutement des saisonniers en DTCB : des méthodes discutables

La CFDT-VNF comprend les difficultés de recrutement et l’a même invoqué à plusieurs reprises, et ce même aux plus hautes instances de VNF (CTU Plénier du 12/10/2021 et CA de juillet 2021). 

Cependant, la CFDT-VNF a émis des réserves sur les conditions cavalières et anachroniques de cette réunion organisée sans préparation préalable. De plus et assez paradoxalement sur une UTI, les saisonniers, qui œuvrent depuis plusieurs années auprès de VNF, se voient menacés de ne pas être prolongés plus d’un mois. Cherchez l’erreur ?

Le comportement managérial à tous les étages provoque des départs ou les accélère, ce qui provoque l’inquiétude des agents : les nombreux départs annoncés génèreront parfois l’absence d’encadrants dès le mois de juillet. La CFDT-VNF ne cesse d’alerter la direction sur ces sujets.