Passer au contenu principal
NE LAISSEZ PAS LE HASARD DÉCIDER DE VOTRE AVENIR PROFESSIONNEL !
DEVENEZ LE 1ER DÉFENSEUR DE VOS DROITS !

DT CB – Félicitations aux agents de l’ancien site d’Amilly

C’est l’histoire d’un point d’appui (PA) compatible avec le Contrat d’Objectifs et de Performance (COP), mais qui peinait à trouver sa place dans notre territoire. Cette situation découle d’une session malheureuse de ce site par l’ancienne direction à la commune de Montargis, dans le cadre d’un projet de développement économique.

Ainsi, le PA de Montargis est devenu successivement PA d’Amilly, puis PA de Montcresson.

Quel parcours pour ce PA et surtout, quel courage pour les agents qui ont dû subir tous ces changements, bien souvent malgré eux !

La CFDT-VNF tient à féliciter les agents pour leur ténacité et leur engagement. Ils ont finalement réussi à trouver un site répondant aux exigences du COP, alors même que cette mission ne relève pas de leurs attributions.

La CFDT-VNF remercie chaleureusement ces agents pour avoir pensé collectif et contribué à résoudre cette situation complexe. Bravo à tous pour votre implication et votre résilience !

DT NE – La centralisation encore et toujours…

La DRHM a rencontré les agents de la filière RH au siège de Nancy pour communiquer sur les prochaines évolutions de la stratégie RH. Parmi les annonces, une charte de gestion centralisée sera élaborée pour harmoniser les pratiques dans les différentes DT.

La gestion administrative centralisée de la DT Nord-Est (DT NE) sera effective en septembre 2025. À la suite de cette rencontre, un échange par visioconférence a eu lieu avec les représentants du personnel.

Lors de cet échange, la CFDT-VNF a exposé une problématique cruciale dans le plan d’action de la direction.

Actuellement :

  • les gestionnaires RH au siège de la DT se posent encore légitimement des questions sur leur avenir ;
  • les gestionnaires RH présents en UTI n’ont aucune perspective claire sur leurs futures missions.

La DRHM et le SG ne sont pas en mesure de fournir des réponses précises sur les tâches que les agents devront effectuer à l’avenir.

La réalité est que certains agents ne disposent pas des compétences nécessaires pour maîtriser les outils numériques et effectuer certaines missions spécifiques. Par exemple :

  • utiliser Teams pour le travail partagé,
  • organiser un webinaire,
  • réaliser un changement de situation via l’intranet.

Ces tâches dites orphelines pourraient être transférées aux agents RH de proximité ou, à défaut, à l’encadrement des UTI, accentuant la surcharge de travail.

À ce stade, les seules informations transmises par la DRHM sont les suivantes :

  • 30 % des tâches RH resteront en UTI, tandis que 70 % des missions seront dédiées à d’autres tâches, parfois éloignées du métier d’origine ;
  • il y aura moins de saisies et plus aucun contrôle ;
  • les gestionnaires devront se concentrer sur l’accompagnement, mais les attentes et les moyens restent flous.

La CFDT-VNF a exprimé ses attentes face à ces incertitudes :

La CFDT-VNF demande que la réorganisation soit présentée dans son intégralité, et non par étapes séparant le PPRH du siège de Nancy et les gestionnaires RH en UTI.

La méthodologie retenue dans le pacte social doit être respectée, et chaque condition préalable doit être satisfaite.

Les agents doivent pouvoir se projeter dans leur avenir professionnel, avec des fiches de poste précises, des missions concertées et des formations adaptées.

Une étude d’impact RH doit être présentée aux représentants du personnel en CSAL.

La CFDT-VNF rappelle que :

  • les plans de charge doivent être clairement définis pour éviter aux agents d’accumuler des tâches orphelines, invisibles et non valorisées ;
  • la direction locale doit suivre les recommandations du cabinet DEGEST, permettant aux personnels de trouver leur place dans un dispositif sécurisant.

La DRHM affirme que la digitalisation apportera des gains d’efficacité et d’efficience. Cependant, pour
la CFDT-VNF, cette promesse est insuffisante tant que les moyens concrets et les réponses aux inquiétudes des agents ne sont pas apportés.

À ce stade, l’échange avec la DRHM laisse un goût amer. Les représentants du personnel ont eu l’impression d’être écoutés par obligation et non par réelle volonté d’apporter des réponses.

Un questionnaire a été transmis à l’ensemble des personnels de la filière RH dans les sièges et UT des différentes DT. Nous encourageons le personnel à en prendre connaissance et à y répondre : « S’exprimer c’est déjà faire changer les choses » car vos réponses nous permettront de mieux relayer vos inquiétudes, interrogations et surtout d’obtenir des réponses.

DT RS – Corinne Lamalle : une éclusière engagée au service des agents

Après de nombreuses années passées comme éclusière Grand Gabarit et en tant que Secrétaire Adjointe de la section CFDT-VNF de la DT RS, Corinne Lamalle franchit une nouvelle étape dans son engagement syndical. À compter du 1er décembre 2024, elle devient permanente syndicale CFDT-VNF.

Corinne Lamalle a su, au fil des années, se distinguer par son dévouement et sa détermination dans la défense des agents. Forte de ses nombreux mandats locaux (CSAL, CAP PETPE, CSSCTL…) et de son rôle d’élue au Conseil d’Administration de VNF, elle consacrera désormais tout son temps à votre écoute et à votre défense.

La CFDT-VNF adresse ses félicitations chaleureuses à Corinne et lui souhaite une pleine réussite dans ses nouvelles fonctions. Avec son expérience et son engagement, elle continuera à représenter et défendre efficacement les intérêts des agents de VNF.

Siège – Lancement de la seconde phase du flex-office

Après une première phase de flex-office concernant la direction de la communication et la DRHM, incluant le rapatriement du SGAP rue Ludovic Boutleux, la seconde phase a débuté avec le lancement des travaux.

Ce projet, valorisé lors de la venue du Ministre de l’Époque et du Maire de Béthune, a été présenté comme un exemple à suivre pour le ministère et la mairie. La direction, s’appuyant sur un sondage auprès des personnels impactés, affirme qu’une majorité serait satisfaite des nouvelles conditions de travail. Mais derrière cette belle façade, des problèmes et interrogations demeurent.

Depuis l’installation des équipes, plusieurs agents expriment leurs doutes sur la durabilité du dispositif. Les multiples recrutements récents ont déjà obligé à réorganiser le mobilier et l’agencement des espaces.

La CFDT-VNF avait demandé une vision à moyen et long terme pour anticiper les réorganisations de la DRHM. En réponse, la direction avait reconnu la nécessité d’adapter le projet, sans toutefois préciser quand ni comment.

Le constat actuel est préoccupant : au lieu de suivre un plan structuré, le projet semble évoluer au gré des besoins immédiats, sans vision claire sur le long terme.

La CFDT-VNF avait alerté la direction sur les problèmes d’isolation des bureaux et recommandé de prioriser les travaux d’isolation extérieure (incluant les menuiseries) avant de s’atteler aux aménagements intérieurs.

Pour des raisons budgétaires et de délais, ces recommandations n’ont pas été suivies.

  • des températures très basses dans les bureaux et hors des zones réaménagées notamment le matin. Certains salariés signalent des températures difficiles ;
  • des conditions de travail difficiles, qui viennent s’ajouter aux défis d’adaptation liés au travail en open-space, l’isolation phonique n’étant pas non plus au rendez-vous ;
  • les nouvelles têtes thermodynamiques dites « intelligentes » installées ne semblent pas fonctionner de manière satisfaisante.

La CFDT-VNF insiste sur la nécessité d’arbitrages pour garantir des conditions de travail acceptables, comme maintenir une température minimale dans les bureaux pendant la nuit.

Avec l’augmentation des effectifs, le problème de stationnement s’aggrave.

Situations actuelles :

  • manque de places : la hausse des effectifs rend le stationnement encore plus difficile dans les parkings souterrains et en surface ;
  • stationnements sauvages : certains employés, faute de mieux, se garent dans des espaces inadaptés, ce qui provoque parfois des dégâts matériels sur les véhicules ;
  • amendes : d’autres sont contraints de déplacer leur véhicule toutes les deux heures dans des zones bleues ou risquent des contraventions.

Malgré ses engagements, la direction n’a pas encore proposé de solutions concrètes. Même le maire de Béthune, qui avait évoqué des possibilités lors de sa visite, n’a pas donné suite à ses déclarations.

La CFDT-VNF demande à la direction de :

Explorer des options comme la rue Willy Brandt ou le parc désert à l’arrière du bâtiment.

Accorder un minimum de 3 jours de télétravail et de la souplesse aux salariés qui en font la demande, notamment ceux éprouvant des difficultés à travailler en flex-office.

Veiller à ce que des espaces calmes soient disponibles pour les salariés ayant besoin de concentration. Actuellement, les salles silence sont détournées de leur usage initial et donc peu accessibles.

La CFDT-VNF insiste sur la nécessité d’une meilleure communication de la direction concernant :

  • le calendrier et l’organisation des travaux,
  • la répartition des espaces de travail, avec des informations claires sur « qui sera où ».

Si la direction affiche une grande satisfaction quant à l’avancée du projet, elle peine à convaincre les personnels et leurs représentants. La priorité ne doit pas être la fermeture de sites, mais bien la garantie de conditions de travail et d’accès au travail acceptables.

De fait, lors de la dernière CSSCT-L, les élus se sont prononcés contre la seconde phase du flex-office, notamment dû à l’absence d’avancées et de réponses de la direction sur les problématiques de stationnement et d’isolation phonique. En effet, ces deux points sont pourtant déterminants à l’aube d’accroître encore le nombre de personnels présents rue Ludovic Boutleux, d’autant plus que la direction n’apporte aucune garantie sur le maintien du site rue Saint-Pry et son parking attenant. Inutile de vous dire que sans celui-ci, et avec 30 personnes en plus, la situation va devenir impossible !

À l’approche de Noël et des traditionnels vœux de la direction générale en début d’année, la CFDT-VNF invite la direction à réfléchir sérieusement aux solutions à apporter et d’annoncer des décisions concrètes lors de cet événement afin de redonner confiance au personnel pour la suite de ce projet.

EDITO Les Eq’Eaux des régions n°5 (décembre 2024)

Cette fin d’année 2024 est marquée par un contexte politique complexe avec des enjeux importants pour l’établissement. Le Conseil d’Administration de VNF a voté le projet de budget initial 2025, actant une baisse du plafond d’emplois de 37 ETPT par rapport à 2024, malgré les engagements du COP. Cette décision, assortie suite à la déclaration préalable de la CFDT-VNF, d’une motion demandant au gouvernement de respecter ses engagements, reflète la nécessité de préserver les moyens indispensables à la modernisation de l’établissement.

La modernisation, les réorganisations et la centralisation sont autant de défis qui transforment nos métiers et nos organisations, parfois au détriment des agents. Les problématiques soulevées dans les différentes directions territoriales — que ce soit la téléconduite en Nord Pas-de-Calais, le projet de Flex-office au siège ou les contrats de canaux en Nord-Est — mettent en évidence les impacts directs de ces évolutions sur les conditions de travail des personnels.

La CFDT-VNF reste mobilisée pour défendre vos intérêts face à ces bouleversements. À travers ses enquêtes, ses interventions en instances et sa proximité sur le terrain, elle œuvre pour garantir une équité et le respect des agents.

Dans ce contexte, il est essentiel de rappeler que la réussite de nos projets repose sur les femmes et les hommes qui composent VNF. Les agents, qu’ils soient éclusiers, gestionnaires RH ou techniciens méritent des conditions de travail optimales et un accompagnement adapté face à ces transformations.

Qu’il s’agisse des inquiétudes des personnels RH sur la centralisation à venir, des agents du SEME et de la DIMOA de la DT NPDC confrontés à des déménagements, ou des équipes du CEMI Confluence en DTCB qui ont su relever un défi technique remarquable, ces exemples témoignent d’une volonté collective de surmonter les difficultés.

À l’approche des fêtes de fin d’année, les élus et militants des sections CFDT-VNF se joignent à moi pour vous remercier de votre engagement tout au long de cette année. Nous restons à vos côtés, dans chaque direction territoriale, pour vous accompagner au plus près de vos préoccupations. Nous vous souhaitons à toutes et à tous, ainsi qu’à vos proches, de belles fêtes de fin d’année. Que cette période soit l’occasion de moments chaleureux et réconfortants. En 2025, nous continuerons à défendre vos droits et à construire avec vous un avenir professionnel respectueux et valorisant.

Rudy Deleurence, Secrétaire général de la CFDT-VNF

EDITO Les Eq’Eaux n°52 (novembre 2024)

Comme nous l’indiquons dans le « bon à savoir » de cette Newsletter, des changements notables interviennent à la tête de l’établissement dont celui de la Directrice générale déléguée.

Mme DEBAR, désormais DRH au ministère, restera une interlocutrice clé pour l’établissement. Souhaitons qu’elle garde en mémoire son attachement à VNF et à son personnel. Nous espérons qu’elle continuera à soutenir les projets importants, notamment celui de la requalification des catégories C et B administratifs et techniques, un engagement signé par elle-même lors de son intérim en tant que DG et que la direction a porté auprès du ministère. Pour Mme DEBAR, c’est donc désormais le « retour à l’envoyeur ».

La fin d’année marque un temps de réflexion sur les actions concrètes entreprises et les progrès réalisés grâce aux efforts de vos représentants syndicaux. L’année 2024 a été intense en actualités sociales et en négociations : révision du pacte social, suivi des engagements post-sortie de préavis de grève, Négociation Annuelle Obligatoire (NAO), égalité professionnelle et lutte contre les discriminations, intéressement, mutuelle/prévoyance…

Comme à son habitude, la CFDT-VNF a été active et engagée sur tous les fronts, s’imposant comme une force de propositions résolue face à la direction pour faire progresser les droits de tous les personnels, qu’ils soient publics ou privés. Notre objectif reste constant : obtenir des avancées concrètes pour l’ensemble des personnels.

En parallèle, la mise en place du projet de modernisation se poursuit dans la nébuleuse. Les projets de réorganisation multiples, les évolutions permanentes accentuées d’une charge de travail croissante affectent profondément les équipes. Malheureusement, l’accompagnement réel au changement reste insuffisant, laissant certains dans l’incertitude quant aux éventuelles fermetures de sites et remettant en question l’engagement du « zéro mobilité géographique imposée ». En dépit des avancées sociales et salariales, la tension est palpable et les risques psychosociaux se multiplient pour des personnels parfois isolés, résignés et en souffrance.

La direction doit prendre en compte les alertes croissantes et repenser son projet de modernisation en cohérence avec les moyens humains et financiers de l’établissement, au risque d’une implosion. Le rapport RPS du cabinet DEGEST, très révélateur de la situation dans la DT Nord-Est, appelle à une analyse et des solutions généralisables à l’ensemble des directions et au siège de VNF. Un plan d’actions adapté, allant au-delà d’informations et de formations supplémentaires, est indispensable.

Vous êtes de plus en plus nombreux à adhérer à la CFDT-VNF, et nous vous en remercions. Cette mobilisation renforce notre capacité à défendre vos acquis sociaux, vos nouveaux droits et vos conditions de travail. Grâce à votre soutien, la CFDT-VNF a pu mettre en place des initiatives telles qu’une caisse d’entraide pour les grèves, une convention avec des avocats spécialisés et une communication renforcée pour soutenir ses adhérents.

Merci pour votre soutien constant. Cette newsletter est pour vous, et nous restons à vos côtés pour défendre les intérêts de chacun avec détermination. Bonne lecture.


Rudy DELEURENCE, Secrétaire général de la CFDT-VNF

L’heure du bilan des négociations

Revalorisation des titres-restaurant pour les agents de droit public (8 € au 1er juillet 2024 et 9 € au 1er juillet 2025), représentant à terme un gain de plus de 1 100 €.
Mise en place du RIVE avec des revalorisations du régime indemnitaire pour les personnels d’exploitation.
Mise en place de l’IOT Garantie de janvier 2024 à décembre 2033.
Création d’un complément annuel de 392 € sans modulation en 2024 pour tous les personnels d’exploitation.
Signature d’un second volet du pacte social avec diverses avancées et garanties pour le personnel.

Éligibilité des agents de maintenance très spécialisée à la classe exceptionnelle et des OPA encadrants à la classe F
Revalorisation de 100 € de la classe exceptionnelle et de 400 € à 700 € pour les agents en PCC modernisés.
Nouvelles majorations pour compagnonnage, bilinguisme indispensable, et intérim latéral.
Plan de requalification en catégorie B sur 3 ans pour les agents C3 encadrants remplissant les critères.

Mesure sociale de 250 € pour les catégories B dès 2024 sur l’IFSE inférieure à 7 200 € et augmentation pour toutes les catégories B de 250 €/an sur 2025-2026 et 2027.
Nouvelles classifications d’IFSE pour les C3 encadrants et requalifiés en catégorie B.
Garantie de maintien de l’écart de rémunération pour les encadrants de catégorie B issus du plan de requalification.

Demande d’un plan de requalification des catégories C en B et des B en A auprès du ministère.
NAO 2024 pour les salariés privés basée sur un taux RMPP de 3,7 %.
Enveloppe de 532 800 € pour valoriser le CIA des bénéficiaires et le CA des OPA, garantissant 359,51 € par agent.
Garantie de versement d’une somme équivalente au dispositif intéressement via le CIA/CA pour les agents publics, en attente du texte réglementaire.

PRIME EXCEPTIONNELLE EN NOVEMBRE 2024

En raison d’une sous-consommation des enveloppes de mobilité / GIPA et en concertation avec la CFDT-VNF, la direction a décidé de verser une prime exceptionnelle de 100 € brut en novembre 2024. Le choix s’est porté sur la prime dans un souci de gestion et de calendrier, une révision salariale étant plus complexe à réaliser. Celle-ci est destinée aux bénéficiaires de la mesure pouvoir d’achat, y compris ceux ayant rejoint l’établissement en cours d’année 2023.

Le protocole (pour les agents publics) et l’accord (pour les salariés privés) sur l’égalité professionnelle signés en 2020, tous deux à durée déterminée, sont arrivés à terme. De nouvelles négociations ont permis de concrétiser des avancées significatives :

Suivi des heures supplémentaires et écrêtées par genre pour garantir une équité salariale.
Aménagements différenciés dans les infrastructures pour répondre aux besoins des femmes.
Formation de mise à niveau pour les agents revenant de congé parental, maternité ou adoption.
Compensation horaire journalière pour les femmes enceintes dès le 3ème mois de grossesse.
Autorisation d’absence pour les cours de préparation à l’accouchement pour le second parent accompagnant.
Il est à noter que les 2 dernières dispositions étaient déjà prévues pour les salariés privés.

Pour les salariés ayant des enfants de 0 à 3 ans, une option de temps partiel sur-rémunéré à 70 % payé 100 % pour la première année est proposée, avec possibilité de poursuivre à 80 % sans surrémunération. Par ailleurs, un bilan comparatif des salaires entre femmes et hommes sera effectué pour identifier les écarts injustifiés et corriger les situations concernées.

Dans le même temps, le protocole d’accord relatif à la lutte contre les discriminations et les haines a été renégocié. Les protocoles d’accord et accords collectifs seront prochainement disponibles sur le site cfdt-vnf.fr.

Bon à savoir

Anne DEBAR, Directrice générale déléguée, a été nommée Directrice des ressources humaines au sein du secrétariat général du ministère du partenariat avec les territoires et de la décentralisation, du ministère de la transition écologique, de l’énergie, du climat et de la prévention des risques et du ministère du logement et de la rénovation urbaine, à compter du 1er novembre 2024 ;

Aurélie MILLOT, Directrice adjointe de la DDEV qui rejoint les Entreprises Fluviales de France ;

Nancy CANOVES FUSTER, Directrice de la DCOM qui rejoint, en qualité de Directrice de développement des publics et de la communication, l’établissement public qui gère la cité des sciences et le palais de la découverte.

La CFDT-VNF les félicite pour leurs mobilités et leur souhaite une pleine réussite dans leurs nouvelles missions.

Lancement d’une démarche de prévention des risques psychosociaux

Notre établissement est en pleine transformation et cela a un impact fort sur le personnel. Projets de réorganisation, centralisations, Flex-office, fermetures de centres, évolutions des méthodes et outils de travail, développement numérique, déménagements et modifications des conditions de travail… tous ces changements se font en même temps et pèsent sur les personnels.

A plusieurs reprises, la CFDT-VNF avait alerté la direction sur les RPS qui découlent du projet de transformation. Incertitudes professionnelles sur le lendemain, surcharge de travail suite à la suppression de 1000 postes en 10 ans, tensions budgétaires sur les budgets de fonctionnement, multiplication de l’écrêtage, mille-feuille hiérarchique, lourdeurs administratives… de nombreux facteurs aggravent ces risques, déjà bien présents dans l’établissement et confirmés par le rapport du cabinet DEGEST réalisé à la DT Nord-Est.

Pour rappel, le rapport du cabinet DEGEST fait suite à une expertise sur les RPS demandée par les représentants du personnel en CSSCT Locale de la DT Nord-Est. Menée au printemps 2024, elle a fait l’objet d’un rapport sur la base de 107 entretiens individuels et 21 entretiens collectifs (160 personnes interviewées). Ce document, criant de vérité, indique notamment que « nous sommes aujourd’hui face à un système délétère en lien avec des réorganisations « en réaction » et donc aucunement dans « l’anticipation », un encadrement consécutivement fragilisé et qui peine à expliquer les changements, un manque de méthodologie concernant la conduite du changement, et un manque de moyens et de méthodologie concernant la prévention primaire des RPS ». Face à ce constat alarmant, la direction ne peut plus faire la sourde oreille !

Au vu des remontées du terrain, il ne fait nul doute que le bilan réalisé par le rapport DEGEST au sein de la DT Nord-Est pourrait être le même dans chacune des DT. Aussi, la CFDT-VNF a demandé à la direction d’étendre la méthodologie appliquée en DT Nord-Est auprès des différentes DT et au siège. Si la direction a accepté le principe d’engager une démarche sur les RPS, elle a préféré la conduire au niveau national avec un pilotage interne et sous l’assistance d’un prestataire externe, le cabinet Sémaphores.

Selon la méthode INRS, des ateliers collectifs de 3 heures sont ainsi organisés localement de septembre à novembre. Ils sont constitués sur la base « du volontariat » par des personnels affectés selon des unités de travail et animés par des binômes internes formés à la méthode. L’objectif est d’évaluer l’exposition des personnels aux RPS et d’en déterminer l’origine. Chaque participant doit ainsi répondre à 26 questions de la grille d’évaluation de l’INRS et confronter son point de vue avec le groupe afin d’aboutir à un consensus.

Les résultats de cette démarche, supervisée par un comité de pilotage local, seront présentés au sein des différentes CSSCT locales et en CSSCT centrale. Les recommandations du rapport DEGEST seront également prises en compte dans le plan d’actions.

La CFDT-VNF salue la démarche entreprise par la direction qui semble enfin prendre ce sujet au sérieux, même s’il aura fallu une action intersyndicale en DT Nord-Est et un arbitrage de l’inspection du travail pour impulser la réaction. Si elle invite les personnels à s’inscrire dans cette démarche, elle regrette toutefois une méthode qui ne soit pas à l’identique de celle retenue en DT Nord-Est.

Par le biais d’ateliers collectifs réalisés en interne, la direction souhaite atteindre 25 % des personnels, l’évaluation devant porter sur 20 % minimum pour être fiable. Aussi, les premiers retours montrent des difficultés à remplir ces ateliers. Défiance, à raison ou à tort, des personnels sur la protection de la parole et les répercussions qui pourraient s’en suivre ? Crainte que la démarche n’aboutisse pas à des actions concrètes, à l’instar des rapports précédents qui sont restés dans le placard ?

La CFDT-VNF reste sceptique quant au taux de remplissage de ces ateliers et s’interroge sur les alternatives qui seront proposées par la direction pour adapter la méthode dans le cas où la représentativité ne permettrait pas un bilan exploitable. Aussi, si les ateliers s’avéraient non représentatifs ou avec un taux de participation trop faible, la méthode retenue devra être revue. Il serait en effet inacceptable que la direction tire la conclusion facile que l’absence de volontaires signifierait que tout va pour le mieux. Pour remplir ces ateliers, il serait également inacceptable que la direction impose aux personnels d’y participer, comme cela a été constaté dans une DT ou rapporté par un certain nombre de cadres. L’inscription doit en effet relever d’un acte volontaire de la part des personnels et aucune pression ne doit être exercée par la hiérarchie.

Par ailleurs, la CFDT-VNF demande que l’intégralité des risques identifiés en atelier soient traités et que l’ensemble des préconisations soient suivies d’effet. En effet, elle ne veut pas d’un plan d’actions qui se limiterait à distiller davantage de formations et d’informations aux personnels déjà en surcharge de travail. Elle veillera à ce que la direction mette en place des mesures à la hauteur de la situation, quitte à revoir le calendrier du projet de transformation de l’établissement et les moyens mis en œuvre pour accompagner le personnel.

Vous l’aurez compris, la CFDT-VNF entend laisser la chance à cette démarche et attend le bilan des ateliers avant de la critiquer. Toutefois, si ses conclusions conduisaient à un décalage important avec les conclusions du rapport DEGEST, elle a déjà alerté la direction qu’elle n’hésitera pas à demander une contre-expertise par un cabinet externe agréé.

Sur demande de la CFDT-VNF, un atelier spécifique est organisé avec les représentants du personnel localement et nationalement. Ces derniers disposent en effet d’une proximité importante avec vous et sont vos relais auprès de la direction. Aussi, vous pouvez compter sur la CFDT-VNF pour remonter les difficultés que vous rencontrez au quotidien mais aussi pour proposer des changements afin d’améliorer vos conditions de travail. Si vous avez le sentiment de ne pas avoir pu vous exprimer librement, si vous n’avez pas osé vous inscrire dans ces ateliers, n’hésitez pas à en parler avec vos élus qui sauront être vos relais.

A la demande de la CFDT-VNF, une CSSCT Centrale extraordinaire s’est tenue le 19 septembre 2024 sur les démarches de prévention des RPS. Retrouvez ICI le compte rendu des échanges en séance.

Don de jours : un soutien solidaire pour les aidants familiaux

Plus d’un aidant familial sur deux est encore actif. Jongler entre une activité professionnelle et l’accompagnement d’une personne en perte d’autonomie est souvent un défi de taille. Heureusement, depuis quelques années, les aidants peuvent bénéficier de jours de congés offerts par leurs collègues, leur permettant de passer plus de temps auprès de ceux qu’ils soutiennent.

La loi permet aux salariés de céder leurs jours de congés non utilisés à des collègues ayant un enfant gravement malade ou qui sont eux-mêmes proches aidants. Une note de gestion encadre ce dispositif au sein de VNF et précise les conditions d’application, les modalités de don, ainsi que les démarches à suivre. Ce système est simple : un salarié peut décider, à tout moment de l’année, de donner ses jours de congés non pris via l’outil de gestion des temps Octave. Le don, réalisé de manière anonyme, est versé dans une banque nationale.

Dans le cadre des négociations sur ce dispositif, la CFDT-VNF avait proposé et obtenu que VNF soutienne cette initiative en abondant la banque de dons de jours de repos. Pour chaque tranche de 10 jours versés, 1 jour supplémentaire est ajouté par l’employeur, augmentant ainsi les ressources disponibles pour les aidants.

Malgré la solidarité de nombreux agents qui contribuent chaque année à cette banque de dons, le bilan présenté l’année dernière par la direction montre que le recours à ce dispositif reste limité. Ce constat souligne un manque d’information auprès des personnels. La CFDT-VNF encourage les agents qui pourraient bénéficier de cette aide à contacter leur service RH pour s’informer sur les démarches à suivre.

La CFDT-VNF souhaite réviser ce dispositif pour élargir son champ d’application. Parmi les évolutions proposées :

Pour optimiser l’accès au don de jours, la CFDT-VNF propose de mobiliser le réseau des assistantes sociales, le CLAS pour les agents de droit public, et la CDS pour les salariés de droit privé. Ces acteurs pourraient jouer un rôle clé pour informer les agents éligibles, les orienter et les accompagner dans leur démarche en sus des PPRH.

Dans le cadre des négociations sur l’égalité femmes/hommes, la direction s’est engagée à ouvrir les discussions sur le dispositif de don de jours au cours du second trimestre 2025. La CFDT-VNF sera au rendez-vous pour défendre les intérêts des personnels et proposer des améliorations significatives.