NE LAISSEZ PAS LE HASARD DÉCIDER DE VOTRE AVENIR PROFESSIONNEL !
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Téléconduite en DTNPC

Voilà ce qu’il en ressort : la modernisation de l’exploitation concerne en particulier 16 sites éclusiers Grand Gabarit. Deux sites accueilleront un PCC (poste de commande centralisé), Waziers centre principal et Valenciennes centre secondaire. Ces PCC géreront le grand et le petit gabarit, la gestion hydraulique et la gestion trafic avec la présence permanente d’un chef de salle et des opérateurs de navigation (qui pourront exécuter deux sassées simultanées). Le tout reposera sur un réseau de fibres optiques déjà existant (SFR), mais des adaptations locales seront sans doute nécessaires, objet de discussions avec des opérateurs potentiels.

La planification porte sur une période de 2020 à 2030 (téléconduite GG Escaut fin 2023, Sensée/Deûle fin 2024 et Bauvin/Dunkerque fin 2025). Des essais virtuels ont été présentés en juillet sur l’ergonomie, les pupitres d’opérations téléconduite et le futur centre de téléconduite. Les travaux et les essais se poursuivront de fin 2023 à fin 2025.

Néanmoins, parallèlement à ce mutisme en DT, nous constatons une avancée significative du projet. Doit-on craindre que les mois à venir pour « finaliser le référentiel métiers » à échéance fin 2022, ne se traduisent que par une application pure et simple, en local, des décisions de principe prises par notre Direction Générale ?

2025, c’est demain ! Nous nous étonnons à ce stade qu’une approche plus terre à terre des conséquences au niveau humain ne soit pas prise en compte au sein de notre DT. Notre direction, pourtant zélée dans les suppositions de départs en retraite et dans ses projets de réorganisation, ne fait pas preuve de transparence sur ce sujet précis.
Le référentiel serait-il construit sans consultation des DT ? Nous ne le pensons pas… Alors pourquoi aucun échange avec les agents sur leurs souhaits concernant l’évolution de leurs missions, des impacts qu’ils craignent, du retour de leurs expériences… ? Tout cela nous semblerait plutôt de bon augure et préalable à la finalisation du référentiel métiers !

Et surtout, si un tel projet prenait enfin un aspect collaboratif, et notamment au sein des DT et de la nôtre particulièrement, il ne pourrait qu’en être mieux accepté, mieux adapté aux spécificités de notre voie d’eau et des agents qui actuellement en assurent la gestion !

En tout cas, la modernisation passe aussi par la rentabilisation de notre immobilier :
DÉBUT OCTOBRE : INAUGURATION DES NOUVEAUX LOCAUX DE L’ANTENNE DE CAMBRAI !

C’est ainsi qu’une antenne de l’UTI Escaut St Quentin, basée à Cambrai, s’est vue dans l’obligation de déménager, de libérer les locaux qu’elle occupait depuis une cinquantaine d’années ! Il n’y avait pas pourtant péril en la demeure !

La face cachée des réorganisations et de la réduction des effectifs génèrent des impacts, qui quelquefois ne sautent pas aux yeux au premier abord, mais finissent par surgir avec une telle précipitation sans concertation, ni explication, ni analyse préalable, où pourtant, pour ce cas précis, les départs naturels auraient rendu les choses bien plus faciles à 9 mois près !

Certains personnels ont passé plus de 40 ans de leur carrière dans ce bâtiment face au canal de Saint-Quentin et qui plus est propriétée de l’État ! Ils n’ont pas été écoutés ni les membres du CLHSCT, toutes les alertes sont restées vaines ! Cela aurait permis d’éviter des partages de nouveaux bureaux exigus d’autant plus avec les incidences de la crise sanitaire et ses gestes barrière ! Même si des efforts ont été faits pour les accueillir sur le site d’un atelier proche, avec des travaux basiques conséquents, nous comprenons les frustrations légitimes de ces personnels !

Les réorganisations doivent être traitées d’une façon globale toutes approches confondues et, sur le long terme, cela doit se traduire par des faits concrets sur le terrain avec notamment en premier lieu l’écoute et la communication avant toute démarche.

La déclinaison du pacte social annexé au COP, dont la CFDT-VNF se félicite d’avoir été en grande partie la seule force de propositions, ne doit pas être une simple rédaction, mais un outil à la portée de tous, pour repérer, analyser et solutionner au mieux toutes les conséquences gravitant autour des mobilités et suppressions de postes.

La section CFDT-VNF Nord — Pas-de-Calais en fait une priorité au quotidien. Malgré notre vigilance au sein des différentes instances nationales, locales et groupes de travail et face à une retenue flagrante d’informations de notre Direction, n’oubliez pas que vous, chers collègues, vous êtes nos relais essentiels pour véhiculer l’information de terrain et faire en sorte qu’elle nous arrive ! Tous ensemble, nous ferons avancer les choses ! A quelques jours des fêtes de fin d’années, nous en profitons pour vous souhaiter de belles fêtes en famille et avec vos proches, prenez bien soin de vous.

PETPE régime indemnitaire 1re victoire

D’ailleurs dans la dernière négociation de 2019, c’est ce qui avait privé de toute revalorisation de PTETE les chefs d’équipes principaux occupant des missions d’encadrement, ces derniers étant déjà au plafond. La négociation ne fut pas facile et objectivement des points positifs et négatifs sont à souligner dans ce nouveau protocole.

De nombreux avantages à ce nouveau protocole

  • Après 6 années sans la moindre possibilité de revalorisation, nous obtenons la possibilité d’enfin valoriser l’encadrement fait par les CEEP ;
  • Une actualisation nécessaire du protocole PTETE/PME du 6 juin 2019, suite à un arrêté du 20 septembre 2019 qui a modifié les classifications des ouvriers des parcs et ateliers des ponts et chaussées et des bases aériennes ;
  • Sur proposition de la CFDT-VNF, l’harmonisation des paliers entre AEP et CEEP a été retenue par la Direction, ce qui a conduit à une évolution de 150 € pour les CEEP de classe B, C et exceptionnelle ;
  • Si l’application de ce nouveau protocole devait conduire à la déclassification de certains postes, les agents concernés bénéficieraient d’un maintien de la PTETE à titre personnel, et ce jusqu’à ce qu’ils effectuent une mobilité (mutation, mise à disposition ou détachement) ou jusqu’à leur radiation des cadres de la Fonction Publique (retraite…) ;
  • La garantie qu’en cas de prise en charge temporaire d’un poste vacant de classe supérieure pour une durée supérieure à un mois, l’agent bénéficie de la PTETE/PME attachée à ce poste pendant toute la durée durant laquelle il va l’occuper ;
  • Par le déplafonnement, la possibilité pour tous les agents éligibles de percevoir la totalité de la majoration ce qui n’était pas possible pour beaucoup d’entre eux avec l’ancien plafonnement à 4 700 € ;
  • Une concertation avec les différents comités techniques uniques de proximité a eu lieu pour déterminer la répartition des agents dans les différentes classifications ;
  • La garantie d’un maintien du montant de PTETE/PME et/ou de la majoration pour tout agent qui se voit imposer un changement dans l’organisation du travail suite à une réorganisation de service ayant pour effet un changement de classe en sa défaveur ou la perte d’une majoration, après avis du comité technique ;
  • En parallèle du protocole, l’engagement écrit du DRH de faire le bilan de ce protocole à 6 mois et à 1 an, ce qui permettra pour la CFDT-VNF de poursuivre ses revendications pas totalement abouties à ce stade ;
  • Les « conducteurs de PL ou engin roulant ou flottant nécessitant un permis spécifique (activité significative) » étaient en classe B alors que, dans le descriptif de la maintenance spécialisée selon la norme AFNOR de l’instruction PTETE, ces missions étaient identifiées en maintenance spécialisée donc PTETE C. Lors du passage en CTU Public, le DRH a indiqué que, suite à notre remarque, il a été décidé d’appliquer le dispositif le plus favorable pour ces agents, donc la Classe C et que ces missions seraient retirées de la Classe B dans l’instruction, car il était difficile de modifier immédiatement le protocole.

Les limites de l’exercice

  • Si la valorisation des missions de l’encadrement de 1 000 € est significative, elle reste insuffisante au regard des responsabilités croissantes qui pèsent sur les CEEP. Un effort supplémentaire aurait pu/dû être consenti par la direction ;
  • Les CEEP qui encadrent 1 agent restent en PTETE B alors qu’il conviendrait de les faire évoluer en PTETE C pour limiter l’écart à une classe entre ceux qui encadrent 1 agent et ceux qui en encadrent 2 ou plus. Ce point est important, car suite aux baisses d’effectifs et aux réorganisations multiples, de plus en plus d’agents sont dans cette situation.

Le combat ne fait que commencer

Ce protocole s’il n’est pas totalement satisfaisant à notre idée, a acté des avancées importantes qui étaient pour nous un point d’étape.

Nous avons signé pour

  • rester cohérents avec le combat que nous avons mené toutes ces années ;
  • prendre en compte le fait que la direction a retenu une part importante des amendements que nous avons portés et obtenus ;
  • être légitimes pour discuter du bilan de ce protocole en 2022, bilan sur lequel le DRH s’est engagé par écrit suite à notre demande. L’objectif de la CFDT-VNF sera sur la base d’arguments factuels et de propositions concrètes, de continuer à faire évoluer ce protocole en actant de nouvelles avancées.

Et demain ?

En 2022, nous remettrons sur la table un certain nombre de situations que nous souhaitons voir évoluer dans la PTETE (classement des CEEP encadrant un seul agent etc).
Parallèlement, en cette même année 2022, sera mis sur la table, par la Direction générale, un nouveau régime indemnitaire qui pourrait entrer en vigueur au 01 janvier 2023.
La CFDT-VNF participera, là aussi, aux discussions et se positionnera en fonction de l’intérêt des personnels.

2022 est une année importante pour les négociations sur le devenir des PETPE et leur régime indemnitaire…

Sans en avoir aucunement connaissance avant, ni par le biais des réunions avec le DG, ni par les multiples réunions avec la DRHM, la CFDT-VNF a découvert dans les documents transmis par le MTE dans le cadre d’une réunion sur la revue des missions du programme 203 « Infrastructures et services de transports » un paragraphe comportant les éléments suivants :

Afin de donner plus d’autonomie à l’établissement dans la mise en œuvre du point de vue RH et en cohérence avec ce projet industriel de VNF, il est prévu de créer un corps des PETPE propres à l’établissement à partir des membres du corps des PETPE exerçant à VNF, permettant la reconnaissance des missions remplies.

La CFDT-VNF a donc interpellé la direction afin d’avoir des explications sur ce sujet. Le DRHM nous a expliqué ce qui se cachait derrière cela, à savoir, une réforme statutaire des PETPE nécessaire afin de créer un régime indemnitaire spécifique à VNF dans lequel pourrait être intégrée l’ICT. En effet, Bercy a d’ores et déjà indiqué que le dispositif de l’ICT ne serait pas reconduit au-delà du 31 décembre 2022.

Sur la réforme statutaire, le DRHM nous a indiqué qu’il s’agirait d’un pur et simple « copier/coller » du décret statutaire actuel des PETPE en créant un corps spécifique à VNF. Un travail est en cours avec les tutelles. La CFDT-VNF a demandé avec insistance une communication des documents de travail ! Après plusieurs relances, nous avons obtenu un premier document généraliste dont la direction a requis la confidentialité à ce stade.

Sur le régime indemnitaire, le DRHM a indiqué que le Directeur Général avait pris l’engagement d’un maintien du régime indemnitaire des PETPE dans le cadre de la modernisation et qu’en l’absence d’ICT en 2023, la solution envisagée était de créer un régime indemnitaire propre aux PETPE qui intégrerait PTETE, PSR, ISH, ICT… Là aussi, aucun document précis sur les modalités de mise en œuvre n’a encore été fourni…

La direction avait convenu des réunions d’échanges sur ce point avant la fin de l’année. Devant l’insistance de la CFDT-VNF, une réunion a fini par être programmée le 16 décembre afin de nous présenter des éléments sur ce sujet.

La CFDT-VNF participera aux discussions, mais restera vigilante sur ce projet qui engage l’avenir des PETPE de VNF.

Affaire à suivre…

Bilan 2021 : une année riche en succès

Victoires en matière de rémunération

  • Remettre l’humain au cœur du COP avec la négociation et signature d’un accord dit « pacte social » afin d’acter une série de mesures et d’engagements pour accompagner le projet de transformation de l’EPA ;
  • Obtention d’une indemnité en compensation des frais engagés dans le cadre du télétravail à compter du 1er septembre 2021 ;
  • Obtention du déplafonnement de la PTETE à hauteur des DIR soit 6500 € et participation active lors des échanges avec la direction sur le nouveau protocole PTETE et sa mise en place. De nombreux amendements ont été retenus afin de faire avancer le projet dans le bon sens pour les personnels et valoriser les CEEP. Obtention également de l’engagement d’un bilan en 2022 où nous poursuivrons les négociations pour de nouvelles avancées (voir le détail dans cette newsletter) ;
  • Obtention de la révision des taux pro/pro (voir le détail dans l’article dédié) ;
  • Part active dans les discussions au niveau ministériel sur le passage au RIFSEEP des corps techniques : bascule avec base 100 % des ISS ;
  • Intéressement des salariés de droit privé :
  • Négociation et signature d’un accord triennal 2021-2023 : mise en place d’un groupe de travail CFDT-VNF avec des salariés du siège et en DT et évolution des indicateurs d’attribution,
  • Concertation sur les indicateurs 2020 et progression du résultat de 40 €/salarié (prises d’eau instrumentalisées),
  • Négociation et obtention d’un supplément d’intéressement 2020 afin d’atténuer les effets de la crise sanitaire liée au Covid-19 sur les différents indicateurs pour un montant de 199,95 € par salarié (base temps plein et sans absence), soit d’une enveloppe budgétaire globale de 91 694 € ;
  • Propositions de nouvelles garanties dans le cadre du nouveau marché « complémentaire santé 2022-2026 », sur la base des résultats de l’enquête de satisfaction lancée par la FDDP fin 2020 auprès des salariés de droit privé et obtention des revalorisations des plafonds de certaines garanties ;
  • Mise en œuvre d’une surcomplémentaire santé individuelle et optionnelle à compter du 1er janvier 2022, afin d’élargir la couverture santé des salariés qui le souhaitent et celle de leurs ayants droits (répondant au souhait de 66 % des salariés suite à une enquête) ;
    CDD de droit public affectés à la maintenance : obtention d’une augmentation correspondant à la revalorisation automatique de la prime d’ancienneté pour les OPA tous les 3 ans, sous réserve que l’agent soit au moins conforme aux attentes du poste, afin d’éviter qu’un écart injustifié se creuse au fil des années.

Victoire en matière de conditions de travail & d’emplois

  • Mise en place d’un parcours d’intégration/formation pour les saisonniers ;
  • Alerte sur les situations individuelles et collectives qui ont permis de régler de nombreuses situations individuelles ;
  • Obtention d’une grille et d’une méthodologie cadrant les ruptures conventionnelles pour les agents de droit public et négociations en vue d’un accord collectif portant sur la gestion des demandes de rupture conventionnelle pour les personnels privés ;

Perspectives 2022 : encore beaucoup de travail

Conditions de travail & emplois

  • Négocier un accord collectif relatif au télétravail mieux-disant que celui de la Fonction Publique et le faire respecter ;
  • Stopper la baisse annuelle des effectifs dans le cadre de la révision du COP en 2023 ;
  • Pourvoir tous les postes vacants des organigrammes en place et obtenir des moyens humains supplémentaires le temps de conduire le projet de modernisation ;
  • Renégocier l’accord triennal relatif à la répartition en pourcentage des personnels publics/privés ;
  • Obtenir des Garanties des tutelles en lien avec l’engagement du DG d’aucune mobilité forcée pour les fermetures de site à venir dans le cadre du projet de transformation de l’EPA ;
  • Revoir la politique actuelle qui vise à augmenter la période de basse saison de navigation (passage dès la mi-août 2021) ;
  • Tenir compte au travers d’une réelle GPEC de la courbe des départs à la retraite en favorisant les mobilités internes et la valorisation des compétences ;
  • Avoir de la visibilité sur le devenir des missions de VNF et de la transparence sur les perspectives d’avenir des personnels.

Rémunérations & carrières

  • Ouvrir les négociations sur la participation de VNF à la complémentaire santé des agents publics ;
  • Entamer des concertations sur les situations à faire évoluer dans le cadre de la PTETE (classement des CEEP encadrant un seul agent…) ;
  • Participer aux discussions relatives au nouveau régime indemnitaire qui pourrait entrer en vigueur au 1er janvier 2023 ;
  • Concerter sur le devenir des PETPE et leur régime indemnitaire en intégrant un dispositif couvrant la suppression de l’Indemnité Compensatrice Temporaire (ICT) au 31 décembre 2022 en vue de garantir aucune perte de rémunération pour les agents ;
  • Poursuivre les concertations sur le RIFSEEP corps technique pour le rattrapage à 1 du coefficient d’harmonisation, sauf situation particulière ;
  • Poursuivre les négociations pour la mise en place d’un intéressement des personnels de droit public ;
  • Faire évoluer progressivement le montant du titre restaurant pour les agents publics pour atteindre les 9€ à l’issue du prochain mandat ;
  • Finaliser les négociations relatives à la signature d’un accord collectif portant sur la gestion des demandes de rupture conventionnelle pour les personnels privés ;
  • Négocier la mise en place d’une grille de salaire attractive pour les personnels de la maintenance en CDI de droit public en cohérence avec celle des OPA ;
  • Obtenir des garanties sur le devenir de l’enveloppe promotion et le déroulement de carrière des OPA et des personnels de maintenance en CDI de droit public et privé ;
  • Faire respecter les engagements pris par la direction dans le pacte social ;
  • Revoir le dispositif des mesures individuelles pour les salariés de droit privé et faire évoluer la convention collective dans ce sens ;
  • Mener une politique salariale ambitieuse et novatrice et obtenir un cadrage salarial NAO suffisant en s’appuyant sur la Grande Enquête menée auprès de tous les salariés privés.

Toute l’équipe CFDT-VNF vous souhaite de vous ressourcer durant les congés de fin d’année. De notre côté, comptez sur nous pour revenir toujours aussi mobilisés et déterminés pour défendre vos intérêts.

Indemnité télétravail : groupe de travail du 1er juillet 2021 (arbitrages de la ministre)

La séance a été présidée par la ministre de la Transformation et de la fonction publiques.
La ministre a annoncé la séance de signature de l’accord le 13 juillet à 9h.
Elle a salué le travail des équipes et a rappelé les évolutions du texte de l’accord depuis l’ouverture de la négociation (préservation du collectif de travail, l’évolution des pratiques, l’encadrement, le droit à la déconnexion, etc.) Elle a rappelé qu’il s’agissait d’un accord socle qui aura vocation à être décliné au plus près du terrain.

La ministre a annoncé ensuite ses arbitrages sur le volet de l’indemnisation du télétravail :
Suppression du seuil de déclenchement de l’indemnisation (initialement fixé à 35 jours de télétravail par an) ;
Indemnité forfaitaire de 2,5€ par jour de télétravail (non soumise aux charges sociales ni à l’impôt) ;
Plafond de 220€ annuels ;
Versement trimestriel ;
Un décret pris avant le 1er septembre 2021 établira l’obligation d’indemnisation pour la fonction publique de l’État et la fonction publique hospitalière. Des délibérations de l’organe délibérant la mettront en œuvre dans la fonction publique territoriale.

Les organisations syndicales et les représentants des employeurs se sont ensuite exprimés.

La CFDT mesure le chemin parcouru depuis l’ouverture de cette négociation il y a 11 semaines : le passage à un accord-cadre trois versants, l’introduction du sujet de l’indemnisation, la prise en compte de la nécessité de préserver le collectif de travail qui était un point essentiel pour la CFDT, le recentrage autour de l’organisation du travail dans le traitement des thématiques de la formation, de l’accompagnement des collectifs, du droit à la déconnexion ou des pratiques managériales. Elle salue un projet qui envisage le télétravail comme une modalité d’organisation parmi d’autres, qu’il s’agit d’encadrer dans les meilleures conditions possibles pour les agents et pour les employeurs.

Les arbitrages annoncés sur l’indemnisation permettent d’avoir une vision complète de l’accord, et la CFDT rappelle que l’indemnisation forfaitaire, la suppression du seuil de déclenchement, l’élévation du plafond et le versement trimestriel étaient des demandes fortes qu’elle a pu avancer et défendre au cours des groupes de travail avec l’administration et ses échanges avec le cabinet ministériel. La levée du seuil et le plafond exprimé annuellement permettent l’indemnisation du télétravail ponctuel tel qu’il a déjà été autorisé par le décret de 2020.
La CFDT rappelle qu’un accord est forcément le résultat d’un compromis entre toutes les parties et qu’il ne constitue pas une fin en soi. Elle souhaite que cet accord cadre ouvre dès le 1er septembre la voie à des négociations de proximité pour une mise en œuvre au plus près du terrain.

La ministre a rappelé les règles de l’ordonnance du 17 février 2021 sur la négociation collective dans la fonction publique : un accord n’existe que s’il est majoritaire. Si l’accord n’est pas signé le 13 juillet par une majorité de voix des organisations syndicales, il n’existera pas. C’est la situation antérieure qui continuera de s’appliquer, sans modification réglementaire ni indemnisation.

Complément d’intéressement 2020 pour tous les salariés de droit privé

Après plusieurs réunions d’échanges où la CFDT-VNF a dû convaincre et faire adhérer la direction sur la nécessité de mettre en place un tel dispositif et respecter ses engagements, elle a réussi à obtenir son appui auprès des tutelles. Elle a ainsi obtenu un complément d’intéressement pour tous les salariés de droit privé d’un montant de 199,95 € (sur la base d’un temps plein et sans jour d’absence) soit une enveloppe globale de 91 694,19 €. Les spécificités et les modalités de ce complément sont identiques à celles de l’intéressement versé en mai 2021 (choix du PEE ou du compte courant, part des charges salariales et patronales) et son versement est prévu pour le mois d’octobre.

Ainsi, c’est une enveloppe totale de 630 117,84 € qui a été mobilisée pour le dispositif d’intéressement en 2020 pour tous les salariés de droit privé, soit un montant de 1 260 € (contre 1369 € en 2019 et 1314 € en 2018).

La CFDT-VNF a montré une nouvelle fois sa capacité à négocier et à obtenir. Elle se félicite de cette victoire, qui vise à reconnaitre l’investissement des salariés tout au long de l’année 2020. La CFDT-VNF continue à porter et défendre ses revendications pour négocier et obtenir un accord d’intéressement juste et acceptable pour les personnels de droit public.

Pour plus d’info, retrouvez l’intégralité du flash info relatif au complément d’intéressement 2020.

Vous avez demandé le siège ? Ne quittez pas, nous vous mettons en relation…

Question de Côme Haix : Bonjour, je suis sollicité par le ministère pour rendre des postes grâce à des budgets du plan de relance, mais, du coup, je me suis engagé à tout moderniser en même temps et je n’arrive plus à faire tourner mes services  ? Que dois-je faire ?

Notre réponse : Et bien vous avez de la chance, cher Côme Haix, car vous allez contribuer à relancer la France en ne remplaçant pas tous les départs à la retraite des agents et c’est une bien belle mission qui vous est proposée là. Peu importe que vous n’arriviez pas à faire comprendre à vos interlocuteurs du ministère qu’il est compliqué de lancer tous les chantiers sans personnel supplémentaire ou au moins avec le même nombre de personnes, vous allez réussir à les lancer. Et si vous ne savez pas comment faire pour tout faire et bien ne faites pas tout ! Faites un petit tour sur vous-même (en néo langage administratif, un 360°), oubliez les missions les moins importantes et concentrez-vous, enfin concentrez vos équipes sur l’objectif unique : moderniser ! Le reste (politique RH cohérente, remise en état du réseau, mettre en place un dialogue social) attendra.

Question de Hesse Geai : Bonjour, je souhaite profiter de l’occasion post Covid pour rassembler tous les personnels du siège dans le bâtiment principal. Bon, pour l’instant, tout le monde se tasse un peu, mais il doit rester de la place quelque part et on peut laisser en place du télétravail. Vous avez des conseils ?

Notre réponse : Merci pour votre demande de conseil, Hesse Geai, c’est toujours bien de demander aux agents avant de tout changer. Pour mettre 300 personnes dans un espace prévu à l’origine pour 120, en rajoutant des salles pour faciliter la collaboration entre les services, permettre aux salariés de passer des appels sans gêner les collègues ou réaliser des visios, pardon, des réunions en distanciel puisque c’est leur lot quotidien depuis plus d’un an, il va effectivement falloir compter massivement sur le télétravail. Peu importe qu’il ne soit toujours pas prévu de compensation financière, le personnel du siège et des DT est habitué désormais. Par contre, les directions qui ne pouvaient pas télétravailler avant la crise parce que euh, et bien parce que, mais qui ont finalement télétravaillé pendant toute la crise vont nécessiter une (grosse) explication à des directeurs frileux à la base à laisser leur personnel hors de leurs champs de vision. Et il serait de bon ton de se souvenir du travail réalisé pendant la dernière année par les personnels « indispensables » qui ont rempli leurs missions dans des conditions inédites, en particulier quand on leur présente désormais une réorganisation de leur service. Dernier point à prendre en compte, abstraction faite des dépenses importantes, il faudra désormais sur Paris réserver des salles haut de gamme à l’extérieur dans une zone calme et climatisée pour les réunions de direction et les conseils d’administration, c’est leur habitat naturel rappelons-le.

Question de Herr Hache : Bonjour, j’ai rédigé plein de notes dernièrement sur différents sujets, notamment j’ai bien avancé sur ma gestion du personnel en proposant de faire le minimum sur la NAO (je suis trop fort pour négocier sans négocier), mais, curieusement, personne ne retrouve mes documents. Que dois-je faire ?

Notre réponse : Guten Tag, Herr Hache. Contrairement à ce que pourrait indiquer l’origine de votre nom, vous semblez avoir perdu toute rigueur germanique et le sens du compromis pour fournir au personnel une information claire et transparente. À notre avis, vous avez encore dû mettre vos documents sur l’intranet VNF et vous essayez désespérément de les retrouver via le moteur de recherche de ce même intranet. Et bien rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul ! Devant ce triangle des Bermudes informatique, vos collègues de la DSIN nous proposent de passer prochainement par un bureau numérique, qui devrait nous permettre de retrouver nos petits, parmi les documents que vous mettrez en ligne et parmi nos propres documents, désormais accessibles en ligne via le cloud. Ce sera aussi l’occasion de faire un peu de ménage dans nos sharepoint, dans nos serveurs ou dans nos disques durs. Alors certes, il y a de temps en temps quelques coupures de réseau ou une cyberattaque qui nous rappellent que nous dépendons désormais entièrement de nos ordinateurs, mais si cet outil pouvait nous permettre de trouver enfin les documents des Herr Hache, même des moyens, nous en serons heureux.

DTBSL : Rien ne va plus, faites vos jeux !

Habituée d’ordinaire à faire vivre ses agents plutôt chichement des subsides du ministère, notre parcimonieuse direction succombe ces dernières semaines à une folie dépensière. La promesse de notre tutelle ne se compterait plus en millions, mais en milliard (un). Curieux revirement, après des décennies d’oubli, pour ne pas dire de mépris de notre premier et seul financier : l’État français.

Si l’importance des sommes peut faire rêver, la manière de les investir est plus inquiétante. Un programme a bien été établi sur la base du financement promis par le ministère. Ce « business plan » reste toutefois un roman d’anticipation. Les crédits peuvent à tous moments être réorientés vers d’autres priorités politiques qui dépendent comme chacun sait de la versatilité des électeurs et encore plus de Bercy. Un autre problème de taille handicape notre direction, elle sait dépenser des millions quand il le faut, mais est incapable de débourser quelques milliers d’euros pour les plus élémentaires fournitures. Le quotidien à la DTBS nous rappelle chaque jour la dure réalité de l’exercice comptable de l’État. Alors véritable opportunité pour la voie d’eau ou simple effet d’annonce ?

Il serait facile aujourd’hui de se tourner vers le passé en se rappelant les grandes orientations stratégiques d’hier et les engagements mirobolants des décennies précédentes. Ces projets stratégiques censés construire un établissement socialement et économiquement responsable (Projet stratégique 2015/2020 Marc Pappinuti). Que reste-t-il de toutes ces promesses ? Le canal Seine Nord Europe traine à sortir des cartons. La viabilité économique, restera-t-elle aussi un vœu pieu, malgré les efforts de la tutelle à supprimer des effectifs ?
La certitude c’est que comme au Casino, cette manne financière en jeu fera sans aucun doute quelques heureux et beaucoup de déçus. Les entreprises qui profiteront des travaux sur les ouvrages seront sans doute comblées. Les agents qui devront changer de poste, voire refaire leur vie ; victimes de la modernisation auront plus de mal à comprendre les nouvelles règles du jeu.

Profitez des vacances d’été bien méritées pour faire un break et oublier, l’espace de quelques semaines le travail et ce contexte parfois pesant. Toute la section vous souhaite de très bonnes vacances.

DTSO : Modification de l’organisation des astreintes

Les astreintes à la DTSO sont organisées en quatre niveaux :
une astreinte terrain tenue par les agents d’exploitation ;
une astreinte intermédiaire tenue par les Chefs d’équipe ;
une astreinte encadrement tenue par les cadres de la subdivision ;
une astreinte direction.

Les modifications concernent :
l’astreinte encadrement dont le dimensionnement géographique passe du périmètre de la subdivision à celui du service territorial ;
l’astreinte intermédiaire est assurée par les CEEP. Selon les effectifs, les secteurs d’intervention seraient plus étendus et/ou morcelés inter centre.

Sur le fond, la CFDT-VNF propose de prendre en compte ce sujet en fonction du découpage territorial des centres et que les agents et leurs encadrements interviennent sur leur secteur (CT) qui est devenu assez étendu. Les réflexions qui ont émané sur l’organisation aurait dû anticiper cette thématique.

Par ailleurs, la CFDT-VNF demande que la direction prenne en compte le risque de méconnaissance de certains secteurs particuliers comme la Montagne Noire.
Sur la forme, la CFDT-VNF rappelle que lorsque le projet de réorganisation a été soumis au CTUP du 23 novembre 2020, l’un des engagements de la direction territoriale qui a justifié l’abstention lors du vote était liée à l’absence d’impact financier pour les agents.
En conséquence, tout agent qui souhaite continuer à faire des astreintes doit pouvoir faire au minimum le même nombre d’astreintes qu’en 2020.

Par ailleurs, il convient de rappeler que dans le cadre de la réduction du nombre de NAS, il avait été convenu avec Marc PAPINUTTI, directeur général à l’époque, que les astreintes devaient permettre de contribuer à neutraliser l’impact financier du passage de NAS à COP 15.
Nous resterons vigilants, à votre écoute et en soutien auprès de toutes et tous et nous profitons de cet article pour vous souhaiter de très belles vacances d’été.